mercredi, décembre 20, 2006

Demain, super forme.


Ce blog est un peu en berne. En effet je n’ai plus que très peu de temps à lui consacrer car mes recherches sur l’avancée des recherches médicales quant à la greffe de foie accaparent l’essentiel de mes disponibilités.

Vendredi, c’était l’anniversaire de S. Je ne sais plus trop quel âge il peut bien avoir, je le classe dans la catégorie générique des « jeunes » ; catégorie qui comprend tout ce qui a environ 10 ans de moins que moi et qu’en général je méprise totalement au nom de ce que d’aucuns qualifieront de jalousie, mais je les emmerde. Comme je sens que ça ne va pas être le remake de « Caligula se fait Messaline », je passe d’abord au Windows où M. donne un concert de reprises des Stranglers pour me chauffer un petit peu. Je suis assez pressé car je ne veux pas arriver trop tard chez S. (les premiers arrivé étant les premiers servis,) et donc il faut que j’élève le plus rapidement possible mon taux d’alcoolémie afin d’arriver chez lui suffisamment lancé pour faire preuve de l’exubérance et de la vulgarité qui caractérisent en général mes propos et mon attitude dès ma quatrième Orval. Je convertis en deux temps trois mouvements le contenu de mes poches et je me mets en route.

S. habite un quartier où les places de parking sont aussi rares que les conférences-débats sur la sodomie à la télévision afghane. Je mets une demi-heure à stationner mon char d’assaut et j’arrive enfin chez lui. Je m’en doutais un peu mais l’ambiance est encore plus désespérante que tout ce que j’avais pu imaginer. Cinq ou six jeunesses papotent en sirotant des jus de fruits, le volume de leur conversation ne couvrant même pas celui de la musique qui pourtant semble être diffusé par un casque de walkman. Comme je venais d’un soirée peuplée d’ex-punks avinés et pour la plupart défoncés, j’ai un peu de mal à encaissé le contraste et je décide d’aplanir cette déconvenue en me jetant sur (ou plutôt dans) le frigo pour affiner davantage mon état d’ébriété qui sans atteindre des niveaux vraiment compétitifs, commence tout de même à devenir intéressant. Après une petite trentaine de minute, C. arrive enfin et après être arrivé aux même conclusions que les miennes quant au déroulement probable de cette soirée, il entreprend de rattraper son retard. Je ne suis cependant pas décidé à le laisser combler la distance sans réagir et en moins d’une heure nous sommes tous les deux complètement bourrés. Entretemps sont arrivés quelques renforts du côté des « jeunesses à jus de fruits » mais comme notre état ne fait qu’empirer et que notre humour s’en ressent, nous avons déjà fait fuir une partie de l’assistance qui semblait avoir flairé le danger. C’est pas qu’on se fait chier mais on irait bien faire usage de notre ivresse dans un endroit un poil plus sauvage.

On redescend sur le centre ville. Retour à la soirée au Windows. Les concerts sont terminés mais nous trouvons un public qui a selon toutes les apparences éclusé grosso modo au même rythme que nous. M. nous rejoint. A partir de ce moment là je n’arrive plus vraiment à savoir si la bière que j’ai en main est la même que celle que je buvais quelques minutes avant ou si c’en est une autre qui vient de me tomber dans les mains. Je sais simplement que je peux boire en continu sans trop me soucier de la pénurie. Les miracles de l’alcoolisme. Nous décidons finalement de changer de crémerie et C. et M. partent devant. Moi je reste encore un moment pour apporter une dernière touche de finition à mon ivrognerie avant des les rejoindre. A la sortie du Windows je suis obligé d’appeler C. au téléphone pour qu’il m’aide à recomposer les événements qui ont conduits au stationnement de ma voiture car elle demeure introuvable, tant dans la rue que dans mes souvenirs.
Je les rejoins finalement à pied, reportant à plus tard la recherche de mon véhicule. La suite c’est assez obscur et pas trop racontable, imaginez une seconde que le gars qui a retrouvé trois litres de vomi sur le pas de sa porte lise ce blog.

Samedi matin. Super forme. Je passe la journée entre Maalox et Alka-Seltzer, mes amis pour la vie. Le soir je me décide à faire un saut au marché de Noël de Berchem. Excellente idée car d’une part je tombe sur une dizaine de connaissances mais en plus de ça, je les trouve attablés devant une échoppe qui vend du champagne à 20€ la bouteille. Chacun ayant payé ses deux bouteilles, l’ambiance commence à être vraiment sympa et à s’écarter un tantinet de la gentille ambiance familiale qui devrait en principe régner dans ce genre d’endroit, même si on arrivera finalement à empêcher F. de se mettre à poil. Une fois de plus, les détails de fin de soirée sont consignés dans un document caché dans un coffre dont on a jeté la clef au fond d’un puits.

Dimanche super forme. Je passe la journée entre Maalox et Alka-Seltzer, mes amis pour la vie. L’après-midi je me rends avec les enfants à Overijse pour le cyclo-cross. Nous passons d’abord chez D. pour boire une coupe de champagne avant de nous rendre sur la parcours. Il fait assez froid et C. qui m’accompagne a l’excellente idée d’étudier les mérite comparés de la Pils et du Glühwein en matière de réchauffement corporel. Vainqueur, le Glühwein.

Dimanche soir, je suis fermement décidé à me coucher tôt mais mon téléphone sonne vers 19 heures : une urgence professionnelle, présence requise et indispensable. Je me traine jusqu’au bureau, pensant avoir du mal à rester éveillé mais heureusement j’arrive à mettre la main sur des cannettes de bière sans doute abandonnées là par un des déménageurs qui a travaillé sur place le week-end. La soirée finit tard mais cette fois l’ambiance est définitivement plombée car je n’arrive pas à résoudre le problème pour lequel j’avais été appelé et aussi un peu car il n’y définitivement plus rien à boire.

Lundi super forme…

PS : je ne suis pas sûr que j’aurai le temps cette semaine pour écrire une lettre d’insultes à celui qui me demandera combien de kilomètres j’ai parcouru à vélo au cours de ce week-end.
PPS : apparemment la voiture m’a retrouvé toute seule.

mardi, décembre 12, 2006

Hold-up


Après la météo humide qui avait sévi tout au long de la semaine, le week-end s’annonçait plus typiquement hivernal : froid et sec. Samedi matin j’avais ambitionné une longue sortie mais des impératifs familiaux ne m’ont permis qu’une sortie de deux heures. Contrairement à ces dernières semaines, je n’ai pas du trop me pousser pour sortir car c’est avec un plaisir certain que je retrouve l’hiver. Les sorties « rafraîchissantes » comptent parmi mes préférées.
Dimanche je me suis décidé à me lever un peu plus tôt pour aller à Tubize. Bien m’en pris car outre l’ambiance qui fut excellente, la sortie fut des plus sympathique. Les deux degrés observés au départ m’ont un peu inquiétés car depuis l’année passée je crains les sinusites consécutives aux heures passées à affronter le vent hivernal mais le vent d’ouest et le soleil ont vite fait de réchauffer l’atmosphère et je pense qu’il a du faire 7 ou 8 degrés de moyenne. On a roulé plutôt tranquille si ce n’est dans le dernier bout droit vers Tubize dans lequel P. n’a pas pu s’empêcher de mettre la plaque. Intelligemment, je me cale en troisième position dans la roue de Ph. et sur la dernière bosse je mets une mine qui laissera tout le monde sur place à part D. qui s’accroche dans ma roue, à mon avis quelqu’un a du lui passer le numéro du bon docteur Fuentes. On rentre avec une moyenne de 30, pas vraiment élevé mais c’est l’hiver et A. s’énerve assez vite dès qu’on augmente le rythme. C’est assez frustrant mais d’autre part il a probablement raison de veiller à ne pas se cramer en décembre et de vouloir patiemment construire sa base de foncier jusqu’en février.
L’après-midi, contrairement à ce que j’avais pris comme résolution, je me suis laissé aller à regarder le cyclo-cross. Il faut dire que Wellens l’avait emporté vendredi en Italie et j’en avais conclu, hâtivement, qu’il y aurait un peu de suspense ce dimanche. Grossière erreur, malgré un départ catastrophique, Nys l’emporte sans concurrence, en donnant l’impression d’être venu prendre l’air.
Le soir, je suis allé voir le hold-up de l’année au stade Machtens où Anderlecht est venu s’emparer de trois points non mérités au vu de leur piètre prestation. Je ne m’en suis toujours pas remis, je suis même franchement dégouté. Encore une claque à aller prendre à Genk et c’est la trêve. Au rythme où les choses se passent, on passera la seconde moitié de championnat à se battre pour le maintien.
Je crois pouvoir dire que mes problèmes de dos appartiennent définitivement au passé (en attendant malheureusement la prochaine crise) et il s’ensuit un sérieux accroissement de ma motivation ; ce soir CAP…la route tremble déjà.

jeudi, décembre 07, 2006

Même pas mal


Excellent séance de CAP hier ! Ma première intention était de sortir le vélo ais j’avais différents petits soucis professionnels à régler, si bien que l’heure était trop avancé que pour permettre une sortie à vélo digne de ce nom. C’est d’ailleurs un des grands avantage, outre l’entretien e la condition et la contrôle du poids, de la CAP, c’est la facilité d’effectuer une sortie pratiquement à toute heure, à l’improviste et dans un timing relativement serré. Ainsi, en 1h15/1h30 de CAP il y a déjà moyen de faire une séance intéressante alors qu’à vélo c’est largement insuffisant pour travailler les qualités d’endurance.
Mon parcours commence à se peaufiner, j’ai encore ajouté une petite variante issue du parcours VTT du Bloso et dès que je serai capable d’aborder des sorties d’1h30 à un rythme intéressant, j’ajouterai la boucle qui longe « d’Arconati », ce qui devrait porter la distance aux alentours de 16/17 kilomètres.
Je commence à avoir une foulée plus légère, plus « emmenée » et par conséquent moins pénalisante d’un point de vue tant musculaire qu’articulaire. Les pulsations baissent doucement pour un rythme équivalent à celui des sorties précédentes. Même si cette période de l’année devrait être essentiellement consacrée à la pratique du foncier, la tentation est grande de travailler des zones plus « dures » mais j’ai lu plusieurs avis contradictoires à ce sujet, notamment en ce qui concerne l’augmentation de la puissance. Je crois que je vais surtout me fier à mes sensations et à mon expérience, je n’ai pas commencé hier après tout et mon avis sur la question doit bien valoir celui ‘un autre. Donc, travail du foncier certes, mais un petit « rappel » en zone rouge de temps en temps.
Tout irait bien dans le meilleur des mondes si je n’avais pas encore et toujours un petit souci au niveau des lombaires, rien de comparable avec les deux dernières semaines mais la vigilance s’impose. J’ai par ailleurs constater que dans la demi-heure qui suit les sorties CAP, je tousse un petit peu et j’ai la désagréable sensations de devoir sortir de l’eau de mes poumons. A surveiller également.
J’avais eu une petite alerte quant au poids en début de semaine mais tout est rentré dans l’ordre, même mieux que çà ; j’ai cependant un peu de mal à comprendre ce qui peut occasionner des variations de l’ordre du kilo d’un jour à l’autre alors que mon activité est régulière, mes repas équilibrés et jamais trop copieux. Je ne sais pas encore à quel poids je terminerai l’année mais ce qui est d‘ores et déjà certain c’est que je suis actuellement plus de 4 kilos sous mon poids le plus élevé observé cette année.
Encore quelques semaines avant l’heure des bilans: poids, pulsations, kilomètres, sensations… la tendance par rapport à 2005 semble montrer une évolution positive à tous points de vue : des détails (et des chiffres) bientôt, même chaîne, même heure.

mercredi, décembre 06, 2006

Pyrrhon au poteau !


Saint-Nicolas est passé à la maison cette nuit et il a bien gâté les enfants. Au cours des dernières semaines, nous avions un petit problème avec le grand Saint :F. , 8 ans commencent à émettre de sérieux doutes (sur la prune) et par mesure de rétorsion (on l’a quand même bien arnaqué au cours de toutes ces années) essaie de convaincre H., 2 ans, que Saint-Nicolas c’est un peu comme le monstre du Loch Ness qui ferait trempette dans le cimetière des éléphants. Pourtant ce matin au lever, à la vue des cadeaux devant la cheminée, tout scepticisme a disparu pour faire place (pour la dernière fois peut-être) à un bon vieil émerveillement de premier degré. Mince, il a respecté le bon de commande à la lettre le père Nicolas : lecteur MP3, train en bois et ses rails, tome 2 des inédits du Petit Nicolas, bonbons, livre sur les Chevaliers,… La chevalerie c’est le « hot topic » de H. pour le moment ; hier soir dans son lit il chantait «… goûtons voir si le vin est bon… » à tue-tête ; on est pas sorti du bois.
Le plus gâté cette année par Saint-Nicolas sera cependant J. qui a reçu une petite Alix de 49 centimètres qui se porte bien, merci. Hier soir il m’a appelé pour me faire part de ses angoisses par rapport à la réaction négative potentielle de Ja. Je l’ai rassuré quant à la probabilité d’une part d’infléchir la situation vers un heureux dénouement et d’autre part ma capacité de calmer ses inquiétudes par l’absorption d’Orval en grande quantité. Thérapie que je compte lui administrer en fin de semaine.
Ce matin j’ai étrenné le bel abonnement STIB tout neuf que je me suis fait payé hier par mon employeur. 25 minutes port à porte tout en lisant le journal et en écoutant les Fiery Furnaces. Le luxe total.

Mes douleurs lombaires ayant définitivement disparu, je reviens dès aujourd’hui à une activité normale (ou exagérée c’est selon les points de vue) et dès cet après-midi ça va chier grave : j’ai comme une bonne vieille frustration à faire taire à coups de kilomètres. Je ne sais simplement pas encore de quelle manière je vais les parcourir: vélo, CAP ? Il se pourrait même que j'aille peaufiner ma musculature à la Lou Ferrigno (en plus musclé) à la salle en fin d'après-midi.

mardi, décembre 05, 2006

Vélorution


Il faut que je trouve une parade à cette situation matinale absolument infernale. Ce matin j’ai une fois de plus mis près d’une heure et demie pour me rendre au bureau. Il n’est pas inutile de préciser que j’habite à moins de 10 kilomètres de mon lieu de travail et donc à peu de chose près , en marchant d’un bon pas, je mettrais le même temps. Si je ne devais pas déposer les enfants à la crèche/école il y longtemps que le voiture passerait ses journées à s’ennuyer toute seule le long du trottoir, attendant tristement le retour de papa pour sa promenade vespérale vers la grand surface du quartier. Cette situation n’a certes rien d’exceptionnel et est partagée par des milliers d’autres automobilistes mais il ne sera pas dit que je serai le dernier à avoir réagi et à avoir changé mes habitudes.
Je ne vois a priori qu’une solution : le vélo. Le scooter ce n’est pas mal non plus mais je trouve que ce n’est pas assez radical. J’ai été tellement dégouté ce matin que j’ai basculé du côté obscur de la force. J’ai la ferme intention de devenir un intégriste de la combinaison vélo/transports en commun. Le scooter est cher, implique des frais annuels, est davantage la cible des voleurs, coûte cher à entretenir (et à réparer le cas échéant),consomme et pollue tandis que le vélo a un côté « one shot » plus que séduisant en termes de coûts.
Dès cet après-midi, je me mets à la recherche de l’engin qui va me transporter pour les mois et les années à venir. J’ai déjà aperçu plusieurs modèles à même de me satisfaire mais malheureusement je m’étais fait une fausse idée du prix des « city-bikes » . Il me faudra débourser apparemment plus de 500€ pour acquérir un vélo digne de ce nom (je ne vais quand même pas rouler sur une daube non plus) et c’est 100 à 150 de plus que ce que je m’étais figuré. On reste malgré tout dans une catégorie de prix qui nécessitera moins de lobbying familial pour convaincre que les 3 ou 4000€ de mes deux autres vélo.

lundi, décembre 04, 2006

Pimp my run


Ça y est je me suis payé de nouvelles chaussures. Mes anciennes devaient avoir pas loin de dix ans et les semelles étaient devenues tellement lisses que dans les sous-bois, je passais plus facilement pour Philippe Candeloro que pour Emil Zatopek.
Je n’ai finalement pas eu l’occasion d’aller rouler vendredi matin et je suis donc parti pour une longue séance d’essai de mes nouvelles chaussures en fin d’après-midi. Magnifique. Je me demande comment j’ai pu courir aussi longtemps avec mes anciennes , pourquoi ne pas avoir directement couru en tongs ou en sabots ? J’ai opté pour un modèle « trail » avec un relief de semelle très prononcé, ce qui conviendra parfaitement à ma pratique exclusivement hivernale de la course à pied. Le soutien est également plus accentué que dans une chaussure plus classique, ce ne sont donc pas des bêtes de compétition mais mes chevilles et mes genoux me remercieront sans aucun doute.

Le week-end fut particulièrement maussade. L’IRM annonçait: « Dimanche, il fera très mauvais et même tempétueux », c’est dire. Samedi matin, malgré une grosse flemme, je suis finalement parvenu à réunir suffisamment de motivation pour aller rouler et bien m’en pris car d’une part, ce fut une chouette sortie et d’autre part ça m’a permis de profiter du meilleur moment du week-end qui allait pour le reste s’avérer très pluvieux. Je suis parti chercher les bosses du côté de Lot et je suis rentré avec 70 bornes parcourus avec une gentille moyenne compte tenu du vent et du fait que j’avais pris le VTT.
Samedi soir, football. Je ne m’étendrai pas sur la piètre prestation du FC Brussels, ça fera l’objet d’un post ultérieur. En tout cas, des soirées pareilles on les passe plus volontiers au chaud chez soi à regarder une quelconque niaiserie à la télé. Une fois rentré à la maison, j’avais prévu de me reposer une petite heure avant de rejoindre les potes à la Bulex mais le jeu lénifiant pratiqué au stade Machtens a eu raison de mon enthousiasme si bien qu’à 22.30 je me suis endormi devant les X-Men III, qui en terme d’ennui n’ont rien à envier à la bande à Cartier.

Dimanche, c’est la tempête. Il fait relativement sec mais je ne le sens pas d’aller ma taper la tête contre un mur de vent avec mes lombaires encore toujours en délicatesse dès que je mets de la puissance à vélo. Après une petite heure de bricolage à la maison, j’opte pour une sortie « course à pied » au Laarbeek. Les conditions de terrain m’ont permis de constater que mes nouvelles chaussures sont de vrais 4x4, je passe partout tranquille, un vrai bonheur. Par contre, je me traine littéralement, tant j’ai mal aux cuisses. Manifestement, la musculature ne s’est pas encore complètement habituée aux enchaînements CàP, vélo. Ce qui est étonnant c’est que mes douleurs au dos ne me pénalisent pas quand je cours ?
L’après-midi, ce n’est pas compliqué, je n’ai ni regardé ni enregistré le cyclo-cross. Le résultat m’est tout de même tombé sous les yeux en surfant et sans surprise…Nys l’emporte. Ce type aura définitivement rendu ennuyeux au possible une discipline que je trouvais par sa brièveté et ses multiples rebondissements assez agréable à regarder.

La semaine s’annonce particulièrement dégueulasse, je m’attends donc à beaucoup courir. A vrai dire ça ne me dérage pas, je suis mordu. J’envisage même d’approfondir un peu et d’essayer d’en faire un peu plus que de simples sorties en endurance pure. Je ressortirais volontiers les spikes pour acquérir un peu de rythme.

jeudi, novembre 30, 2006

Seul contre tous


Mes clients ne me sont pas d’un grand soutien. Hier par exemple, alors que j’étais sur le point de quitter les bureaux d’un de ceux-ci, voilà qu’on me soumet un problème qui requiert mon investissement immédiat dans la recherche d’une solution. Les minutes passent, puis une heure passe et mon client ne semble pas s’apercevoir le moins du monde que c’est toute la sortie que j’avais planifiée qui est de la sorte mise en danger. Je me montre un tantinet désagréable et impatient mais rien n’y fait. Après environ 90 minutes il m’annonce que finalement il lui apparait plus judicieux de réfléchir au susdit problème ultérieurement et à tête reposée. Il y a des baffes qui se perdent. C’est râpé pour le vélo mais heureusement, c’est mercredi après-midi et Robi est donc disponible pour aller courir. Rendez-vous est rapidement pris et nous avons encore l’occasion de profiter de la douceur exceptionnelle de cette journée.
Je cours une quarantaine de minutes avec Robi Tout en devisant : la Saint-Nicolas, le réchauffement climatique, les nos femmes, les sorties prévues ce week-end etc. Après que Robi. eut rejoint sa tribu je décide de rajouter une petite boucle à allure plus soutenue et j’arrive à la voiture après environ 1h15 de course. Le terrain était particulièrement lourd et je pense que si je veux éviter une mésaventure comme celle de l’année dernière, je vais devoir me procurer des chaussures qui proposent une meilleure accroche. Oooh comme c’est dommage, moi qui n’aime justement pas trop m’acheter du matériel…
Non seulement je n’ai plus mal aux jambes après la course à pied et le rythme commence à venir mais surtout : aucune douleur au dos, ce que j’appréhendais assez car la course a en général mauvaise presse auprès des handicapés vertébraux (n’est-ce pas Polo ?). Comme je l’avais prévu, mes douleurs s’estompent avec l’augmentation du volume d’activité. Je me demande si je ne devrais pas me faire prescrire un stage remboursé par la mutuelle d’un mois dans les Vosges par mon médecin traitant.
Malgré une météo toujours aussi clémente, ce soir ce sera home-trainer car j’ai malheureusement trop de boulot pour me permettre de prendre l’après-midi. Demain matin par contre c’est moi qui ne serai pas d’un grand soutien pour mes clients, ça leur apprendra à mettre en danger l’avenir du cyclisme belge.

mercredi, novembre 29, 2006

Priorités !!!


Non mais vous avez vu cette météo ? Je crois bien que cet après-midi je vais aller essayer mes 41 pulsations de ce matin sur la route au lieu de pisser des lignes de code. Le contraire serait comment dire … criminel.
Ecrire une ligne de plus également.
Hop.

mardi, novembre 28, 2006

Qui estudie le digeste le farcit de grand finesse


La situation semble s’améliorer du côté de mes copines L3, L4 et L5. Je les ai soignées hier à coups de kilomètres l’après-midi et à coup de Pils plus tard dans la soirée.
La météo était engageante et l’appel irrésistible. L’heure étant relativement avancée je suis parti sur mon petit parcours d’ « aération » de 45 kms. C’était en choix judicieux car c’est un parcours très peu exigeant et mes lombaires m’en sont reconnaissantes. A l’inverse de dimanche, la douleur s’est estompée au fil des kilomètres, se rappelant uniquement à mon bon souvenir par d’épisodiques pointes au niveau des ischios. J’ai hâte d’être rétabli car la condition est bonne et l’envie d’en « découdre » intacte malgré la saison qui se termine. Samedi si je suis en pleine possession de mes moyens, j’irais volontiers taquiner les gars du Linde.

C. a finalement décidé de céder son ticket pour Motörhead à J. qui ne s’est pas fait prié pour me rejoindre devant l’AB. Globalement…ça tue, mais je suis tout de même un peu déçu car si je peux bien comprendre que le groupe s’attelle à rester d’actualité en sortant des albums, moi je vais les voir pour entendre leur bon vieux standards d’antan, suffisamment nombreux selon moi pour meubler un set de 90 minutes (pensez donc…30 ans de carrière). En réalité, je me désintéresse totalement du contenu du dernier album, le groupe y applique plus que probablement la recette qui fait sa particularité et qui a assis son succès. Soit. Nous avons eu droit à un set tendu, la voix de Lemmy, le son, les structures et les changement s de ton qui sont leur signature, tout y était. Pas un des plus grand moment de rock’n’roll de tous les temps mais une intensité brute et dénuée de finesse que peu de jeunots atteignent. Aucune raison de bouder son plaisir.

Le vrai problème que j’ai eu avec ce concert c’est le public. Relativement âgé, rien d’étonnant mais plus gênant, il s’en dégageait une certaine ambigüité politique. Je ne peux pas vraiment en expliquer la raison mais une partie de ce public suintait le facho, le sommet étant atteint quand le gars à côté de moi sort son GSM dont le fond d’écran était constitué d’un drapeau nazi arborant une croix gammée de la taille d’une pièce de deux euros. Consternant.

Nous avons terminé la soirée à échanger nos points de vue sur la situation à Forest, les avantages et inconvénients respectifs d’avoir des filles ou des garçons tout en s'enfilant bière sur bière, et J. m’a reconduit chez moi vers une heure. Ce matin je suis nettement plus circonspect (et mon foie davantage encore) qu’hier quant à la pertinence des petites sorties du lundi soir…heureusement que c’est bientôt le week-end.

lundi, novembre 27, 2006

Lombaires mais courte sortie


Sur le front lombaire, les nouvelles ne sont pas bonnes. C’est même plutôt la catastrophe. Je suis à l’arrêt et ça me rend complètement dingue. Ce qui est pathétique c’est que je suis plus préoccupé (euphémisme) par ma baisse de condition physique que par ma guérison. Si ce n’est pas de l’obsession, qu’est-ce que c’est. Je me rappelle avoir jeté un œil apitoyé sur ces cyclistes qui frisent l’anorexie et qui font un caca nerveux dès qu’il prennent un kilo mais là, ça y est, j’y suis. Les effets combinés du surplus de travail et du lumbago (appelons un chat un chat) font que je monte quatre fois par jour sur la balance pour constater les dégâts éventuels. Samedi matin c’était carrément l’angoisse : un samedi sans vélo !!! Je ne vais pas m’en relever, c’est sûr. L'après-midi, j'ai regardé avec un intérêt tout relatif le cylo-cross à latélé. Enième victoire de Nys ... c'est peut-être un grand champion mais c'est de sa faute si je ne regraderai plus désormais les retransmisisons tant le seul suspense qui subsiste est de savoir s'il va être ou non victime d'un ennui mécanique. L'intérêt pour la saison pourrait cependant se voir relancer si les allégations du docteur Nikkels devaient se vérifier.
Dimanche, malgré la douleur, je suis tout de même parti faire un petit tour. Les premiers kilomètres ont été littéralement horribles. J’étais incapable de mettre la moindre force sur les pédales et une douleur intense parcourait le bas de mon dos au passage de la moindre irrégularité du terrain. Ça ne s’est pas vraiment amélioré au fil des kilomètres et j’ai donc sérieusement écourté la sortie pour ne rentrer finalement qu’avec une quarantaine de kilomètres parcourus à 25 de moyenne. Je me serais autant dépensé en tendant trois fois de suite la main vers un paquet de chips. Soit.


La bonne nouvelle c’est que cette petite sortie en souplesse forcé semble avoir tout de même eu un effet bénéfique sur la situation. Ce matin, je suis plus mobile, j’ai même par moment la possibilité d’oublier quelque peu mon dos. Comme la météo est superbe, je crois que je vais réenfourcher le vélo cet après-midi pur une sortie du même acabit. Il faut surtout que j’évite la « panique » : il faut reprendre doucement, ne pas forcer et remonter doucement la pente. Je n’ai somme tout qu’à considérer que ma coupure est derrière moi et que je commence dès maintenant à bâtir la saison 2007.


Ce soir, autres préoccupations : je vais voir Motorhead à l’AB. Demain matin, je devrais avoir plus mal aux oreilles qu’au dos...

vendredi, novembre 24, 2006

C'est toujours pour mon dos


J’ai eu à plusieurs reprises l’occasion de m’étendre sur mes problèmes de dos. Je pensais honnêtement avoir expérimenté toute l’étendue des douleurs possibles : sciatalgie, lombalgie, trucalgie, bordelalgie etc. Naïf de ma part, ce matin j’ai exploré une nouvelle dimension : l’absence de dos. Habituellement le réveil sonne vers 6h40. La sonnerie de mon réveil ressemble un peu à la sirène qui signale une prise d’eau dans un sous-marin, elle t’oblige à réagir, impossible de se rendormir, les tympans sont trop douloureux. Hier soir, je me suis endormi sans penser à mettre le réveil et donc ce matin, pas de sonnerie. Il est 7h02 quand j’émerge, panique. Ces 22 minutes de différences peuvent avoir un importance capitale sur ma capacité à effectuer les tâches suivantes avant le terme fatidique de 8h00, heure du départ de F. l’école :
· Réveiller les enfants
· Préparer le petit déjeuner
· Réveiller à nouveau les enfants qui se sont rendormis (trois passages, grincements de dents possibles selon les jours)
· Me raser (optionnel)
· Envoyer F. à la douche
· Faire sortir F. de la douche (trois rappels, deux engueulades au minimum)
· Faire le cartable de F.(« où est ton journal de classe ? Ton sac de gym ? Ton plumier ? etc… »)
· Prendre ma douche avec H (« Nan pas le savon ! C’est trop chaud ! C’est trop froid ! C’est trop mouillé »)
· Faire sortir H. de la douche (trois tentatives, hurlements garantis)
· Habiller H. (« Nan je veux un short ! Nan je veux le T-shirt avec Tintin ! Nan je veux des autres chaussettes ! »)
· Manger, boire un café (record : une minute 15’’)
· M’habiller (« Où est ma chemise ? Où sont mes chaussettes ? etc . »)
· Trouver mes clés, mon badge, mon téléphone, mon portefeuille (ça peut occasionnellement atteindre les 10 minutes dans les mauvais jours)
J’en passe. Donc :panique. Au lieu de sortir prudemment de mon lit (me tourner sur le côté, m’aider des bras, y aller mollo…) je surgis en bondissant vers le salon comme un cabri (en plus beau) mais je ne tarde pas davantage ressembler à un hippopotame hémiplégique (en plus ridicule) : je tombe littéralement sur les genoux comme si la haut de mon corps n’était plus attaché au bas !
Là, ça va un peu mieux mais je me demande si je ne viens pas passer un cap qui va nécessiter une nouvelle suite d’examens, radio, passages chez l’osthéo etc. Arrivé au boulot, un collègue me fait part de son opinion selon laquelle c’est à quoi on s’expose quand on abuse de l’activité physique. Il ne pourrait pas se tromper davantage, je crois que c’est précisément parce que j’ai un peu levé le pied que mon corps réagit et je suis persuadé que si j’avais maintenu le même volume d’activité, je serais toujours aujourd’hui cet athlète à la fois solide, souple et puissant (et chauve, mais : « ta gueule ») dont l’image m’est renvoyé par mon miroir le matin.
Je suis persuadé que deux heures de vélo devraient m’aider à reconquérir le terrain perdu sur le plan de la mobilité. Et tant qu’on parle de mobilité, si quelqu’un a pris le numéro de plaque de la connasse qui est tombée en panne ce matin à la sortie du tunnel Rogier, j’irais bien lui incendier sa Twingo de merde avant qu’elle ne remette le couvert la semaine prochaine.

jeudi, novembre 23, 2006

Un petit 18 trous ce week-end ?



Ça s’emballe grave sur le sujet VW Forest. Mais je me demande si la problématique des délocalisations ne relève pas un peu d’une préoccupation dépassée. L’économie s’est mondialisée, c’est maintenant un fait et souhaiter qu’elle ne le soit pas fait figure de vœu pieu.
Dans ce contexte, le prolétaire d’il ya 50 ans, n’habite plus en Europe, il s’est fait la malle vers des cieux où l’accession à une catégorie sociale proche de ce qui est chez nous la « classe moyenne » constitue encore une carotte propre à stimuler sa productivité. Les mouvances de gauche ont un temps de retard dans cette configuration et défendent les intérêts de cette classe moyenne locale avec les attitudes et les discours qui semblent être ceux qui s’appliquaient aux charbonnages du début du siècle. Je crois que la sécurité économique de nos industrie et commerces locaux passera par le soutien aux travailleurs « lointains » (potentiellement traduisible par « prolétaire asiatique »), dans leur quête d’un confort et d’une richesse plus conséquents. Quand tous les chinois rouleront en voiture (bonjour les dégâts écologiques, c’est un autre débat), regarderont une télévision qui les poussera à acheter des marques, partira en vacances au bout du monde et souhaitera que leurs enfants atteignent un niveau de vie lus élevé que le leur, alors construire une automobile, fabriqué une chaussure ou développer une application coutera sensiblement le même prix à Shanghai qu’à Bruxelles. Ultralibéral moi ? Que du contraire, ce que je veux dire c’est que les acquis sociaux d’ici seront garantis par l’établissement des mêmes critères à l’autre bout du monde. C’est quoi l’alternative, se battre pour la préservation de nos acquis sociaux sur le dos des travailleurs asiatiques (par exemple) en faisant tout d’une part pour qu’ils soient maintenus dans leur statut social actuel (presque pas un statut) et exigeant d’autre part qu’ils continuent à produire des produits à moindre prix afin de permettre à nos industries locales d’optimiser leur marges bénéficiaires ? Je ne suis pas sûr que ce soit là une attitude de « gauche ».
Dans le cas spécifique de VW Forest, le problème est cependant différent dans la mesure où ce sont apparemment des usines allemandes qui vont récupérer les volumes de production dont seront privés les usines belges. Si ce n’est pas une manifestation du fait que l’Europe sociale est un concept vide, quasi inexistant, je ne sais pas ce que c’est. C’est d’autant plus criant de vérité que c’est semble-t-il le fruit d’une négociation entre les puissants syndicats allemands du métal et le groupe VW.
Alors, le côté grand méchant capital, dans lequel j’ai il est vrai donné, de certains discours qui se veut de gauche, c’est surtout parfois un habile moyen de masquer l’indigence de cette idéologie mollassonne et son incapacité à penser globalement son discours progressiste. S’il est clair qu’une logique de profit sous-tend ces événements – et c’est bien entendu regrettable- il n’en demeure pas moins que du côté de Forest on paie aussi l’immobilisme intellectuel des mouvements syndicaux européens. Allez, je vais revoir mon Marx, de base: « prolétaires de tous les pays unissez-vous » …

mercredi, novembre 22, 2006

Renaissance


Comme je n’ai plus vraiment l’occasion de me permettre une fixation sur le cyclisme et l’entrainement pour le moment, ce blog est rentré doucement en phase d’hibernation. Dès lors, soit je le clôturais séance tenante, soit j’en élargissais la thématique. Soudain, je ne suis plus ce monomaniaque obsédé par ses courbes de poids et de pulsations, mais ce garçon fin, subtil et cultivé dont les intérêts vont du cyclisme aux beaux-arts en passant par les amis, la musique, le football, le développement, la bande dessinée, l’alcool, l’humour, les femm la famille, le travail, la patrie etc.
Donc, nouveau design et nouvelles fonctionnalités. Les articles sont maintenant regroupés par année et par mois, et il y a des catégories. Parmi les futures catégories envisagées :
· Cyclisme (tiens donc)
· Musique
· Actualité
· Nerdisme
· …
Liste non exhaustive et non définitive bien entendu car je songe également à des catégories plus ludiques du genre : untel est un con, médisance,…
Mon vaste lectorat risque donc d’encore s’élargir, si tant est que ça soit possible, et j’ai d’ores et déjà envoyé un mail aux administrateurs des serveurs de Blogger pour leur annoncer un probable « DoS » dans les prochains jours.
Pour ceux qui ont cru en moi pour une victoire au Tour de France dans les dix prochaines années, je les rassure tout de suite, je m’entraîne MOINS, mais je m’entraîne toujours, je compte simplement davantage sur mon immense et inné talent naturel pour briller au firmament des légendes du cyclisme. Je compte aussi sur ma modestie et mon humilité, qualités qui me sont reconnues par la presse internationale unanime.

lundi, novembre 20, 2006

Treadmill to hell.


C’est un peu le bordel ! La période au cours de laquelle il m’était possible de planifier (et surtout de respecter une planification) mes entrainement est passée. Il va falloir que je m’y fasse car les choses ne sont pas sur le point de changer, loin de là. Entre les coups de fils imprévus des clients, les visites chez le médecin d’H., les activité diverses de F. et j’en passe, prévoir quoi que ce soit relève du défi permanent.

Vendredi, j’avis prévu de profiter de l’après-midi, très douce, sur le vélo. Malheureusement, en fin de matinée un client m’a appelé et soumis un problème qui requérait une attention et une solution immédiate. Résultat il ne me restait pas assez de temps pour faire une sortie digne de ce nom. Heureusement, Ro. M’a proposé d’aller courir au Laarbeekbos et je ne me suis pas fait prier. C’était une excellent idée d’autant plus que nous avons taller une bavette de 45’ tout en courant ce qui m’a permis de faire une vraie sortie en endurance sans céder à mon éternel travers, à savoir bourrer comme un putois.

Samedi, j’ai fait une sortie sur route sur mon VTT, je me comprends. Un soleil bas rendait éblouissante une route rendue brillante par la pluie de la nuit. Magnifique.

Dimanche, c’est lé déluge, je suis allé courir une heure et j’ai musclé mon petit corps à la salle. Moins magnifique mais sympa quand même. Je me demande tout de même si la course sur tapis roulant n’exige pas plus de « condition psychologique » (nouveau concept) que de condition physique. Une heure à courir sur place. On m’obligerait à le faire, j’appellerais ça de la torture. Certains trouvent cependant le moyen de bien s'amuser sur ce genre d'engin.

jeudi, novembre 16, 2006

Merckx 2.0 coming soon in a theater near you


Oufti… On peut dire que ça c’est une longue pause, non ? Le fait est que je travaille actuellement une douzaine d’heures par jour et à moins de rouler la nuit ou de trouver une technique d’entraînement qui me permettrait de travailler la condition en dormant, il faut bien admettre que c’est la coupure forcée. Ça n’a en fait pas que des inconvénients car pour un fois , en coupant plus tôt je devrais également arriver plus tôt en forme la saison prochaine. Donc avant que la saison ne soit pratiquement terminée, comme à mon habitude.
Croyez le où non mais j’arrive tout de même à maintenir un minimum d’activité en combinant course à pied la semaine et vélo le week-end. Ainsi, dimanche dernier j’ai eu l’occasion de constater que je ne devais pas être trop mal car j’ai roulé avec le groupe des « jeunes » du club paternel et je les ai pourris. Je ne sais pas ce qui m’avait pris mais j’avais pris le VTT alors que je savais que ça allait rouler assez rythmé. Toujours est-il que le problème principal fut le manque de braquet et donc j’ai mouliné comme un malade. Le retour s’est fait vent de face et arrivé à la chaussé Romaine, il n’y avait plus personne dans ma roue. Positif, donc.
J’ai repris la course à pied un peu sérieusement et c’est le pied. Je commence à allonger les distances mais pas trop le rythme. Par contre je pense que je vais essayer de maintenir un séance de temps en temps tout au long de l’année car il n’y rien à faire, j’adore le côté hypnotique des longues sorties de course à pied. Autant à vélo, il m’arrive de laisser mes pensées vagabonder, autant en course à pied j’arrive tout simplement à me déconnecter complètement de toute activité mentale consciente.
J’ai l’intention d’essayer de monter un rendez-vous fixe pour aller courir avec les copains. L’idée serait de fixer un lieu, un jour et une heure fixes où se rencontrer pour courir. Je m’en occupe ce week-end.
Dimanche je me rendrai vraisemblablement à Tubize où je ne me suis plus montré depuis un bail. Le sorties hivernale sont repris et le groupe semble s’agrandir. Si le temps le permet, j’irai à vélo histoire d’accumuler un peu de kilomètres car ce mois de novembre…c’est « vaches maigres ». Mon carnet d’entrainement a triste figure.


Enfin, le Merckx est bientôt en ordre et ce pour le pris incroyable de … 80€. En effet, un copain de mon père upgrade son Ultegra 2006vers un Dura-Ace et revend le groupe complet pour ce prix dérisoire. Les pièces devraient me parvenir dans le courant de la semaine prochaine. Une petite paire de roues d’entraînement, des pneus « hiver » et j’ai le vélo qui va faire de moi un homme heureux cet hiver. C’est sans doute le vélo que j’utiliserai pour me rendre au boulot dès le 15 décembre, date annoncée du déménagement de mon bureau vers l’avenue de Tervuren.

vendredi, octobre 27, 2006

120 % Myolastan


Je me suis rendu mercredi à Alost pour aller chercher les coussins pour mon casque qui étaient enfin arrivés de chez Giro. Petite remarque en passant, je suis assez épaté du sérieux avec lequel une commande de 3,65€ a été traitée chez Van Eyck alors qu’ils vendent les vélos de plus de 3000€ par conteneurs entiers.
J’ai fait tout le trajet très tranquille et à vrai dire je n’ai pas eu beaucoup le choix car mes douleurs à la nuque m’ont empêché de fournir le moindre effort un peu soutenu. J’étais même incapable de jeter un œil sur ma cassette pour voir le développement tant la douleur était intense. Dans les dix derniers kilomètres, je devais réprimer un cri au passage de chaque petite irrégularité dans le revêtement.
Hier, j’avais tout d’abord opté pour une journée de repos mais suite à l’appel de D. et au vu de la météo très clémente de ces derniers jours, j’ai finalement pris mon courage à deux mains et j’ai emmené D. sur mon parcours à bosses. Le cyclisme pratiqué avec un chirurgien de garde a ceci de particulier qu’il vous impose que vous le souhaitiez ou non des séances d’intervalles. A la différence des intervalles courants qui alternent intensité et récupération, il s’agit ici d’alterner récupération et pauses pour permettre au chirurgien en question de répondre aux appels de l’hôpital. Ça n’a pas du tout rendu la sortie désagréable, nous nous sommes vraiment bien amusés et le rythme convenait parfaitement à ce que ma nuque me permettait de faire. J’ai d’ailleurs coursé une mobylette du côté d’Oudenaken et j’ai immédiatement senti que je n’était pas quitte de mes soucis.
Ce matin, si une petit douleur subsiste, j’ai retrouvé semble-t-il l’essentiel de ma mobilité. Il faut dire que je m’étais fait prescrire du Myolastan par D., ce que j’aurais dû faire dès dimanche ou lundi au lieu de jouer les héros genre : « je serre les dents, ça va passer ». Je doute que ce médicament ait jamais été utiliser à des fins de dopage car un bon quart d’heure après l’avoir pris, j’ai sombré dans un sommeil profond jusqu’à ce matin.
Ça sent la fin de saison et la pression se relâche, la période est aux sorties pépères. Malheureusement ça sent aussi l’arrivée de l’hiver et des sorties dans le froid. Je cherche une paire de chaussures d’hiver car mes Sidi fourrées ont rendu l’âme après plus d’une dizaine d’années de bons et loyaux services. J’ai vu une paire de Northwave dont la vendeuse m’a garanti qu’elles étaient « étanches à 120% », ça ne s’invente pas. Etanches à 100% je peux bien concevoir ce que c’est mais 120% ??? Qu’est ce qui se passe quand les 100% d’étanchéité sont atteints ? La chaussure évacue-t-elle elle-même l’humidité de la transpiration avec un seau ? N'y-a-t'il pas un risque de voir le pied se transformer en sachet de thé ? La question reste ouverte.
L’arrivée de l’hiver va aussi amener son lot de séances de home-trainer. Je vais devoir prendre une décision quant à mon Merckx. J’utilise celui-ci exclusivement sur le home-trainer car il n’est plus du tout en ordre, or je trouve dommage non seulement de le cantonner à cette utilisation mais en outre de ne pas en faire un vélo d’entrainement pour l’hiver afin de préserver l’Orbea : garde-boues, phares etc. Si je veux le remettre en état, je devrai probablement débourser un petit 500€…et ne pas trop tarder à entamer les négociations familiales.

lundi, octobre 23, 2006

Zatlap met een stave nek


Vendredi, c’était mon anniversaire. J’ai passé une excellente soirée, tellement bonne que dimanche sur le vélo, et particulier dans les bosses, j’en profitais toujours. Samedi, l’essentielle de ma journée s’est passée à essayer de trouver un moyen de me rendre de mon lit aux toilettes en évitant que mon cerveau ne vienne s’exploser sur les parois de ma boîte crânienne. Pour mon malheur, j’étais invité à une soirée d’anniversaire qui heureusement ne s’est pas éternisée autant que la mienne.

Je ne sais pas trop ce qui m’a pris d’accepter l’invitation faite par A. d’accompagner l’équipe pour effectuer la randonnée de Tubize dimanche matin. Je me souviens même d’avoir insister pour qu’on parte le plus tôt possible. Je devais vraiment être très bourré.

Toujours est-il que me voilà dimanche matin (8h30) au départ de cette randonnée. Les premiers kilomètres furent assez pittoresque, j’avis l’impression d’avoir gobé un Camelbak et ce n’est qu’après une heure que j’ai réussi à me convaincre que j’arriverais à éviter le vomissement. Finalement, kilomètres après kilomètres, les sensations sont revenues et j’ai même fini par trouver une certaine volonté d’en découdre sur une bosse ou l’autre. Je n’ai cependant pas trop insisté, et une fois bouclés les 45 kilomètres de la rando (deux heures pile) effectué je suis rentré dare-dare pour aller…faire la plonge à la fête scoute de F. J’ai dû laver quelques centaines de verres de bière, ce qui à achevé de placer ce week-end sous le signe du houblon. C’est fut donc une sortie plutôt agréable et positive si ce n’est que du côté d’Ittre j’ai accroché un fil de clôture qui m’a stoppé net et projeté au seul. Comme c’était en côte, la vitesse était réduite et je suis remonté immédiatement sur le vélo. Sans conséquences donc. Vite dit car ce matin, je suis complètement bloqué au niveau de la nuque et j’ai dû garder le lit une bonne partie de la journée. J’espère qu’il y a plus de peur que de mal car les douleurs aux cervicales sont toujours assez effrayantes.

Ce qui est très surprenant, c’est que ce matin sur la balance, je descends pour la première fois de l’année sous les 76 kilos et que j’avais 40 pulsations au repos. Aurais-je découvert une nouvelle méthode d’entraînement ? En tous cas je n’hésiterai pas à refaire un test à l’occasion.

mercredi, octobre 18, 2006

De beaux restes


Hier…excellente sortie. Je ne savais pas trop quoi choisir comme parcours car je me sentais fatigué depuis quelque jours. Le tentation était donc grande d’aller me reposer sur un parcours plat du genre Alost. D’autre part, ces sensations étaient quelque peu contredites par l’intensité de l’effort que j’avais été capable de fournir dimanche lors de ma séance de spinning. Le réponse me fut fournie dès les premiers kilomètres…je suis très bien et je pars donc sur mon parcours « à bosses » du côté de Clabecq et du Bois de Halle. J’opte pour la petite version de 65 car le temps m’est compté et les journées sont déjà devenues bien courtes.
Me première intention était de mouliner pépère mais après avoir mis la plaque du côté de Vlezenbeek , je ne l’ai pratiquement plus quittée si ce n’est sur le Bruineput et la bosse qui le suit à Dworp. Je n’ai pas mis trop gros histoire de garder une cadence de pédalage assez soutenue et de rester plus en souplesse qu’en puissance. Je fais les 10 kilomètres entre Clabecq et Halle à près de 40 à l’heure. Je m’amuse comme un fou.
Je rentre avec une moyenne de 31, ce qui n’est pas trop mal si je tiens compte des 10 premières bornes tout en souplesse et des dix dernières en « cool down ».
A Sint-Anna Pede je me suis un peu lâché sur la dernière bosse et je me suis amusé ce matin à calculer les watts développés sur cette section : 390 watts. Content.

lundi, octobre 16, 2006

Spinning to the bone


La fin de semaine et le week-end auront surtout été marqués par la persistance d’un torticolis bien vicieux. J’ai l’impression de m’être fait prendre en double Nelson par Mr.T au championnat du monde de lutte masquée. Bien sûr sur le vélo c’est assez handicapant et je me serai donc contenté de petites sorties tranquilles, sans aucun effort particulier. Dimanche j’avais prévu d’accompagner l’équipe à Ottignies pour une sortie VTT qui s’annonçait assez plaisante au vu de la météo, mais les efforts conjugués des conséquences de ma sortie de jeudi avec J. et de mon torticolis m’ont fait garder le lit.
Je sens bien que je couve quelque chose : je me sens fatigué, j’ai mal à la tête, les pulsations ne descendent pas sous les 45 depuis trois jours et la motivation n’est pas ce qu’elle était il y a encore une semaine. J’ai un peu pal aux sinus et je viens ‘apprendre qu’un méchant virus court pour le moment. Je dis : attention !!! Toujours est-il qu’hier, comme je ne le sentais pas trop de sortir malgré le joli temps, j’ai tout de même pris mon courage à deux mains et je me suis rendu au spinning à la salle de sport. Je n’ai pas vérifié mais ça ne devait pas faire beaucoup moins d’un an que je n’avais pas fait de spinning. La séance standard fait à peu près 45 minutes, ce qui est un peu court et je suis donc arrivé 45 minutes avant le cours. Je passe en vitesse sur le contenu du cours en lui-même, c’est globalement toujours pareil : une musique certes adaptée mais globalement insupportable, le prof qui pour d’obscures raisons motive ses troupes dans un anglais mâtiné d’accent flamand, l’éclairage genre discothèque de province. Hier j’ai eu droit à duo assez croquignolet de tatoués flamands sur-enthousiastes qui a hurlé « accelerate, accelerate, c’mon, c’mon, go, go » durant tout le cours sur fond de version technoïde de « We are the champions » ; mon amour propre mettra plus de temps à s’en remettre que mes jambes. Dès lors pourquoi y aller ? En fait le spinning a ceci d’intéressant que j’arrive toujours à bien m’exploser, à aller chercher l’effort maximal avec une certaine facilité; cette fois-ci ça n’a pas raté puisque je suis monté plusieurs fois à 188 pulsations. Quand je jette un œil à ma courbe de pulsations sur l’ensemble de la séance, je m’aperçois que sont assez bien retranscrites les intentions du prof : 7 morceaux, une intensité croissante, quelques zones de récupération etc. Je ne doute pas un seul instant que ce genre de séance répétée plusieurs fois par semaine puisse constituer une excellent base de construction de la condition. Oui mais qu’en est-il pour l’amélioration des performances du cycliste ? Là je suis plus circonspect. Finalement, l’effort est assez intense durant des périodes plus longues que lors de séances d’intervalles en 40/20 par exemple, mais il n’y en a que sept. La séance est donc relativement épuisante mais le temps passé en intensité est par contre assez réduit. Par exemple, lors d’une séance d’intervalles en 40/20 de 3 blocs de 6 répétitions, je passe 12 minutes à bloc mais il y a plus de récupération tandis que lors de la séance de spinning d’hier, j’ai passé 6 minutes à bloc mais j’en sors plus éprouvé.
L’autre problème concerne l’adaptation au vélo de spinning. On apporte en général un soin tout particulier aux réglages de son vélo, hauteur de selle, longueur de potence, de manivelles, positionnement des cales etc. Au spinning c’est à la grosse louche et même si ces vélos sont de bonne qualité, les subtiles différences de position font qu’au bout d’un effort intense de 90 minutes, des douleurs inconnues font leur apparition. Ainsi, hier j’ai très clairement eu mal à l’extérieur des deux genoux et aujourd’hui j’ai quelques douleurs musculaires légèrement au dessus du creux du genou.
Enfin, du point de vue de l’endurance ça n’a aucun intérêt, inutile donc de courir après le foncier. C’est selon moi ce qui devrait tenir le cycliste à l’écart du spinning l’hiver…et comme l’été on préfère sortir sur le vélo…. Par contre, d’un point de vue strictement musculaire, je pense que c’est une meilleure préparation que de pousser de la fonte sur des appareils qui soumettent les muscles à des contraintes trop différents de celles effectivement rencontrées sur la bicyclette.
Evidemment, le spinning a des avantages que ne présente pas le vélo à l’extérieur, j’avais à mes côtés une demoiselle dont les charmes dépassent de loin la moyenne des attraits du cycliste moyen et Dieu sait si j’en ai parcouru des kilomètres abrité derrière des croupes musclées.
Pour conclure, malgré les similitudes, le cyclisme et le spinning c’est pas pareil, c’est même très différent. Les deux améliorent la condition physique mais autant le cycliste est équipé pour affronter les efforts liés à un séance de spinning, autant je doute que les « spinners » soient bien préparés aux exigences du sport cycliste s’ils ne complètent pas leur préparation par un vrai travail d’endurance à des fréquences cardiaque basses et régulières.

mercredi, octobre 11, 2006

Semaine de balnéothérapie dans les Vosges


La Corée du Nord menaçant d’accélérer le rythme de ses essais nucléaires si je ne poste pas de résumé de ma semaine dans les Vosges, je m’exécute promptement.

Me voilà donc de retour des Vosges. Ce fut certes une magnifique semaine d’entraînement mais éprouvante à plus d’un titre.
Jour 1 (Le Ménil – Col d’Oderen : 30 Kms):
On a mis un peu plus de temps que prévu pour arriver (c’est-à-dire que je suis surtout parti en retard de chez moi) et il ne restait pas trop de temps pour aller rouler. J’ai signé le contrat et déposé la garantie locative en 30 secondes, après quoi nous avons sauté dans le cuissard pour aller jeter un coup d’œil sur ce que les jours suivants allaient nous réserver. Le coup d’œil, nous avons surtout eu l’occasion de le jeter à ce que l’avenir nous réservait en termes de météo : les 15 derniers kilomètres ont été effectué sous une pluie battante. Quand on quitte la route départementale pour s’engager sur la toute petite route qui mène au chalet, c’est extrêmement pentu : 1100 mètres à passer en force sur le 39x25. Pour ma part ce sera sur le 23 car le 25 ne veut pas passer, bonjour les cuisses.
Jour 2 (Le Ménil – Kruth – La Bresse – Vagney – Cornimont – Le Ménil : 75 Kms):
Il n’a pas cessé de pleuvoir, bien au contraire, et c’est donc sous la pluie que nous prenons le départ. Le passage du col d’Oderen se fait sans problème, c’est l’idéal pour se mettre en jambes : pas trop pentu, assez long, avec des replats. La descente, c’est une autre affaire, mes patins sont littéralement imbibés d’eau et la route est couvertes de feuilles mortes réduites en bouillie par l’eau. Je descends très prudemment et nous voilà dans la vallée. Passé le lac de Wildenstein, nous attaquons le long col de Bramont. Un délice, c’est long avec de nombreux lacets qui serpentent dans la foret. Les deux derniers kilomètres permettent d’embrasser d’un regard la vue sur le Parc National des Vosges et le Grand Ballon. Je me sens très bien et je finis avec près de six minutes d’avance sur Scal qui a un peu de mal dans les ascensions. La descente sur La Bresse est rapide et pas du tout technique, on fonce. A La Bresse, la pluie redouble d’intensité. Après avoir demandé le chemin dans une agence immobilière dont la réceptionniste me regarde avec réprobation inonder son plancher, nous attaquons le troisième et dernier col : le Col de la Croix de Moinats. Il n’est pas trop dur non plus mais nous avons le vent de face et la pluie commence doucement à user les organismes. Le retour se fait en empruntant une nationale durant une petite dizaine de kilomètres, ce qui nous permet de mettre un peu de braquet et de faire du tempo. Scal est à la ramasse, moi je pète le feu.
Jour 3 (Le Ménil – Kruth– Le Ménil : 50Kms + VTT 15Kms):
Comme nous nous sommes bien régalés la veille mais que le pluie incessante nous pèse un peu, nous décidons de diviser la journée en deux : route le matin et VTT après la sieste. La sortie du matin consiste en un aller-retour « chalet-Kruth », soit l’escalade des deux versants du Col d’Oderen. Le versant emprunté au retour est le plus dur mais comme je sais que la sortie sera courte et que c’est la dernière ascension du jour, je me lâche et je fais monter les pulsations. Je termine à bloc, explosé mais le sourire aux lèvres. Après un repas léger et une sieste, nous enfourchons le VTT et plutôt que de se rendre en voiture sur un site VTT proposant des parcours fléchés, nous décidons de rentre dans le bois derrière le chalet, à la découverte de ce que l’endroit a à nous proposer. C’est absolument fantastique, le décor, le terrain, l’air…même le soleil fait une timide apparition pour rendre cette sortie encore plus paradisiaque. Evidemment, le relief ne ressemble pas trop à ce qu’n pet trouver du côté de Dilbeek ou de la forêt de Soignes : c’est pas pentu, c’est TRES pentu. Chaque bosse se négocie aux alentours des 180 pulsations, et après une heure, la sagesse et la fatigue accumulée des sorties précédents nous incitent à rentre sur le chalet.
Jour 4 (Le ménil – Mélisey – Coravillers – Col des Fourches – Ventron – Le Ménil : 86Kms)
Scal est fatigué. J’adapte donc le parcours pour éviter de franchir trop de cols. On part sur Le Thillot, et après une petite ascension de trois ou quatre kilomètres, nous parcourons la vallée dite des « mille lacs ». Dans la vallée, j’ai la gniak et je fais 20 bornes vent de face sur la plaque. Scal n’arrive pas à prendre le relais, il reste caché dans ma roue. Plus les jours et le heures de selle passent, mieux je me sens. J’avais un peu peur que la pluie et l’enchainement des kilomètres ne me créent des problèmes de genoux mais le Voltaren appliqué préventivement semble faire son effet. Sur la fin du parcours, nous empruntons une route qui serpentent sur les crêtes durant une dizaine de kilomètres, le décor est somptueux. Ce sera la seule journée au cours d elaquelle nous avons roulé au sec. J’en profite pour rallonger seul d’une quinzaine de kilomètres alors que Scal rejoint lechalet.
Jour 5 (Le Ménil – Kruth – La Bresse – Vagney – Cornimont – Le Ménil : 75 Kms):
C’est le dernier jour. Carl nous a rejoint la veille au soir. Le parcours de mardi nous ayant bien plu et la pluie étant toujours de la partie, nous décidons de faire l’impasse sur la sortie initialement prévue de 100kms (Carl n’étant de plus pas suffisamment entraîné). Nous sommes une fois de plus copieusement douchés tout au long de la sortie. Je reste aux côtés de Carl durant les deux premiers cols mais je me fais plaisir sur la Croix des Moinats que je passe à bloc sur un gros braquet, je tiens la grosse forme.

Voilà donc pour l’aspect sportif. En ce qui concerne le reste du séjour c’est assez simple, j’ai à peu de choses près rentabilisé chaque minute disponible pour récupérer : siestes, séances de Compex etc. Le reste du temps j’ai préparé à manger car Scal est incapable de cuire un œuf et sans que de réelles tensions n’apparaissent, je dois bien avouer que par moment ça m’a un petit peu peser. Cette réflexion suscitera d’ailleurs bientôt un post sur la différence qu’il y a entre faire du vélo avec des amis et « faire ami » avec des collègues cyclistes.
Il me faut enfin insister sur le fait que la région est un paradis pour cyclistes (comme Damien me l’avait rappelé) . Des côtes longues et pas excessivement pentues, des routes qui rendent merveilleusement bien, un réseau infini de routes secondaires, des voitures rares ou absentes , un air de qualité, des forêts, … soit, que du bonheur. C’est la deuxième fois que je vais passer une semaine dans les Vosges pour y faire du vélo et c’est malheureusement la deuxième fois que j’y ai de la pluie durant toute la semaine. Ce ne sera cependant pas le dernière fois car Carl aimerait bien aller conjurer ce sort au cours du mois de novembre. Les négociations familiales sont engagées, les professionnelles vont bientôt commencer, les personnelles sont terminées…

dimanche, octobre 01, 2006

Vosges,here I come.


J’ai une chance inouïe, j’ai un horaire très souple. En tous cas j’en ai eu un au cours de ces deux dernières années, y compris ces derniers mois alors que j’ai changé d’employeur récemment. Les deux dernières ont été l’occasion d’un brutal retour a une réalité plus contraignante; en d’autres mots je bosse comme un dingue.
Le vélo a ceci de particulier qu’il nécessite un volume d’entraînement absolument ahurissant, inutile d’avoir de quelconques prétentions sportives en effectuant deux petites sorties hebdomadaires au cours du week-end. Non, il faut sortir en semaine, récupérer, entretenir le vélo…c’est à peu de choses près un boulot à mi-temps. Concrètement, je passe de 8 à 10 heures par semaine sur mon vélo ce qui constitue un véritable exploit du point de vue de l’organisation( surtout les semaines où je bosse 55 heures). J’ai par contre davantage l’occasion de pouvoir rapidement me rendre à la salle de fitness le midi pour le moment et je me suis remis à courir. J’avais oublié à quel point j’aimais aussi courir. Je vais probablement m’y remettre assez sérieusement car la société pour laquelle je travaille va bientôt déménager en bordure de la forêt de Soignes et il serait vraiment dommage de ne pas en profiter pour rendre plus régulières quelques séances de footing par semaine.
Ces deux dernières semaines ont cependant été formidables malgré le volume réduit. J’ai fait une sortie VTT avec Polo et ça faisait une sacrée paie que ça n’était plus arrivé. J’ai fait une sortie VTT avec le team et ça aussi ça faisait une sacrée paie.
Ça commence tout doucement à sentir la fin de saison bien que j’ai encore quelques objectifs en vue parmi lesquels le désormais traditionnel rendez-vous aux 100 kms de Beringen et vraisemblablement la Laurent Meunier à la fin du mois d’octobre.
Dimanche il est question de faire la Théodosienne pour faire un peu de rythme. Je ne sais pas trop car ça va partir à bloc et je manque un peu d’explosivité pour le moment.
La semaine prochaine je pars dans les Vosges. Si la météo est clémente, ce sera un vrai régal. Le chalet que j’ai trouvé est en plein milieu du Parc National des Vosges et à une trentaine de bornes du Ballon d’Alsace. Prometteur !
Sur la photo, prise en 2004 lors de la manche de Coupe de Belgique de Thieusies, on peut constater avec quelle joie je me précipite sur une pièce de 20 centimes perdue par un autre concurrent.

lundi, septembre 11, 2006

The revenge


Il fallait que d’une manière ou d’une autre je prenne une forme de revanche sur la malchance. Il s’agissait en somme de conjurer le sort, de donner tort à la loi des séries. Vendredi donc, au lieu de me morfondre devant la glace à regretter les dégâts occasionnés par une végétation hostile à mon beau visage d’Ephèbe, j’ ai enfourché le VTT pour une petite sortie courte et bien rythmée. Très vite j’ai commencé à bourrer et j’ai explosé mon record sur ce parcours de plusieurs minutes. Même pas mal.
Samedi la météo est fantastique mais…je n’ai que quelques heures à consacrer au vélo en milieu d’après-midi. J’apprends par ailleurs que je ne pourrai pas rouler avec le club dimanche car F. participe à une petite cérémonie à l’occasion de son passage aux louveteaux et ma présence est souhaitée (..euphémisme). Je n’ai donc pas le choix, il va falloir que je me crève en quelques heures si je veux atteindre l’intensité d’entrainement que je m’étais promis d’atteindre. Quand je dois me faire mal, mon parcours de prédilection c’est Clabecq :une fois arrivé à Lot, c’est le casse-pattes. Ça commence avec une première bosse pas trop raide suivie du Bruineput, lui-même suivi d’une autre bosses assez vicieuse (même si avec le revêtement refait elle n’est plus aussi vache qu’avant. 9a ondule un peu jusqu’à Clabecq et ensuite c’est parti pour une dizaine de bornes vers Halle le long du Canal qui se font en général tout à droite.
A Lot, je tombe sur le parcours de Paris-Bruxelles juste à temps pour voir passer les échappés et le peloton à sa poursuite. Je suis toujours surpris de constater que malgré la vitesse à laquelle passe un groupe de coureurs professionnels, l’effort est vraiment perceptible alors qu’à la télé j’ai parfois l’impression qu’il pourraient presque tailler une bavette. Les gars en queue de peloton se mettent dans le rouge pour rester collés et ceux qui ont déjà cinq ou six mètres dans la vue sont à bloc, bouche grande ouverte, le désespoir dans le yeux…je connais très bien.
J’attaque les bosses après Lot sur la plaque. Toute la sortie se fera d’ailleurs sur un mode relativement musculaire tantôt par choix, tantôt par obligation car il souffle un vent à écorner les bœufs. Après le canal (à bloc) et la traversé du Pajottenland je retourne vers Pede par la « grande » route pour encore faire un bon bout droit à bloc, presque tout à droite et contre le vent. Je me relève bien dans le rouge et je décrasse jusqu’à la maison. Comme la veille, j’établis un nouveau record sur ce parcours de 80 malgré le vent.
Dimanche je suis bien fourbu mais je m’en voudrais de ne pas sortir avec un temps pareil, surtout après le mois d’aout pas trop sympa qu’on a eu. Comme j’ai les jambes dures de la veille, je pars pour une sortie souple agrémentée des magiques petits sprints de 15’’ qui me font tant de bien. Une fois de plus ils se montrent efficaces et je rentre avec les jambes bien souples.
Ce matin, 43 au repos. Un peu de récupération me fera du bien. Au niveau du poids j’ai encore perdu près d’un kilo ; encore un petit et j’aurai atteint ce que je considère comme mon poids de forme. L’année prochaine il faudra tout de même que je veille à atteindre ce poids plus tôt dans la saison pour pouvoir un peu en profiter. De manière générale, je constate année après année que je suis toujours en forme relativement tard et bien qu’y ayant prêté attention cette année, ce n’est que dans la seconde moitié du mois d’aout que j’étais au mieux. Si la météo le permet et la condition se maintient, je ne serais pas surpris outre mesure de boucler les 100 kms de Beringen en 4 heures, après quoi je lèverai le pied jusqu’en décembre pour attaquer dès le 15 décembre la préparation de la prochaine saison, ma première en Masters 2 si je décide de reprendre une licence.

vendredi, septembre 08, 2006

Chirurgie esthétique de campagne


Pressé par les menaces de mort de milliers de lecteurs désespérés me demandant de mettre ce blog à jour, voici donc les dernières nouvelles du front – à moins que je ne doive dire de la bouche et du menton comme il vous sera loisible de le constater ci-dessous.

C’est incontestablement une semaine bizarre, charnière dirais-je même. Elle a commencé sous les auspices de la récupération ; une récupération rendue nécessaire non pas par l’abus de kilomètres mais par l’abus de boisson houblonnée au cours du week-end. Ce n’est qu’à partir de mercredi que j’ai arrêté de faire de la mousse dès que je me mettais en danseuse. J’ai courageusement continué à m’entraîner et hier après-midi, c’est plein d’entrain et d’énergie retrouvée que je me suis lancé sur une sortie VTT que je souhaitais longue, dure, difficile…comme je les aime en somme.

C’était très bien parti et je m’amusais tellement qu’arrivé à Grand-Bigard, je décidai d’aller voir ce qu’il était advenu de mon petit parcours « technique » que je n’avais plus pratiqué depuis de nombreuses semaines. J’ai enfin passé les parties qui m’imposaient de mettre un pied à terre, autant dire que je commençais à être réellement surexcité…et comme si cela n’était pas suffisant, la dernière portion du parcours en sous-bois qui était encombrée par des troncs est maintenant dégagée et praticable. J’étais vraiment sur un nuage quand soudain…je suis violemment arrêté par un je ne sais quoi qui me désarçonne du vélo. Ce je ne sais quoi se révèle assez vite être une ronce de compétition d’une section d’environ un centimètre. Quand je pense que je me vantais il y a peu d’effectuer une saison sans blessure (si j’exclus la pelle de cet hiver…), c’est pour le moins raté, j’ai le visage partiellement transformé en steak tartare.

Aujourd’hui ça va mieux même si dans l’immédiat je suis plutôt porté sur le yaourt que le nougat. Je n’irai pas à Bouillon ni à Piétrebais par contre dimanche j’accompagnerai l’équipe sur un brevet de 115 auquel je me rendrai à vélo…total 160 bornes. Si ce soir je vais aller un peu me faire mal à la gueule, demain il faudra que j’en garde sous la pédale et que je me couche tôt car je pense que certains auront à cœur de me faire souffrir dimanche après ce que j’appellerais mon … insolente suprématie … de ces dernières semaines. Je suis en plus certain qu’aucun d’entre eux n’aura pitié de mon handicap passager.

jeudi, août 31, 2006

Fast and easy

Hier, mon plan d’entraînement m’invitait à faire une petite sortie tranquille en VTT, juste agrémentée de deux petites sessions de 10 minutes à « allure 4 ». Je suis parti fermement décidé à suivre ce programme mais le fait est que je n’y suis pas arrivé pour des raison qui me posent question. Je suis parti assez vite. Sans aucun doute avais-je à me rassurer quant à mon état de forme après les déconvenues de dimanche passé. Après quelques kilomètres, je me dis que ce n’est pas très raisonnable et que je ferais bien de me calmer un peu si je veux m’en tenir strictement à la séance prévue seulement un œil sur le cardio m’indique clairement que je suis en train de me balader. Comme je souffre toujours assez bien du dos (au point d’avoir du prendre de l’aspirine avant de sortir), j’opte pour une sortie à rythme soutenu mais continu en lieu et place des deux sessions à allure 4, ce qui m’épargnera des changements d’intensité ainsi que des efforts trop soutenus.

Ce qui m’interpelle pour en revenir au début de ce post c’est que je suis rentré avec une moyenne horaire assez élevée mais avec une moyenne de fréquence cardiaque très basse. Bien sûr, je pourrais tout simplement interpréter cela comme un indice de forme mais ce que je comprends dès lors beaucoup moins bien c’est pourquoi mes pulsations étaient aussi élevées dimanche même sur les portions plutôt faciles. J’ai bien une piste : le stress !!!

Je crois finalement que je ne vais pas aller à Bouillon : loin, humide, couteux (je dépasse les 100€ pour la remise en ordre du vélo après Houffalize). Par contre j’ai repéré plusieurs autres options beaucoup plus près de chez moi dont un petit chrono sur 50 bornes dans le Brabant Wallon. Quant au Championnat de Belgique, je le vois bien remplacé pour les mêmes raisons par les 90 kms à Halle le 24, rando que j’avais par ailleurs déjà fait l’année passée et qui était relativement sympa.

J’ai constaté avec plaisir ce matin que j’avais encore perdu du poids et que j’atteignais mon poids le plus bas de l’année avec 77,8 kilos.


mardi, août 29, 2006

Houffalize à la rame

La journée de dimanche ne restera pas gravée dans ma mémoire comme un des mes hauts faits sportifs. Levé à 5 heures du matin après une nuit d’un sommeil de piètre qualité, sans doute stressé comme à mon habitude la veille d’une épreuve, je prends la route vers Houffalize sous un ciel plombé au possible. À partir de Liège, la pluie fait son apparition ; après la semaine qui vient de s’écouler cela laisse présager de sérieux bains de boue sur le parcours et je commence sérieusement à me demander dans quoi j’ai été m’embarquer.

Comme j’arrive assez tôt sur le site je trouve facilement une place tout à côté du départ et je vais chercher mon dossard, il n’y a pas trop de file pour le retrait de celui-ci par contre les toilettes sont déjà prises d’assaut.

Je me prépare doucement et je me place au départ après un bref échauffement (trop bref à mon avis). Le départ est beaucoup plus rapide que ce que j’avais imaginé sur une épreuve de 120 kms mais il faut que je m’en fasse une raison : TOUTES les courses partent à fond, que ça me plaise ou non. Quoi qu’il en soit je pars assez fort mais pas à bloc et par conséquent je me fais pas mal dépasser. Après 8 ou 9 kilomètres, on tombe sur une côte assez raide et je repasse déjà certains concurrents. C’est d’ailleurs ce qui va se passer sur chaque bosse ; par contre je me fais régulièrement passer par des gros « pousseurs » sur les bouts plats.

D’emblée les conditions sont assez apocalyptiques, il me faut dix minutes pour être couvert de boue, je ne peux même pas garder les lunettes, ce qui est fort embêtant pour quelqu’un qui porte des lentilles. Côté matériel j’ai assez vite des problèmes également : le dérailleur avant ne veux plus descendre et je dois passer les petits plateaux d’un léger coup de talon sur le dérailleur. En plus la chaîne n’arrête pas de passer d’un pignon à l’autre, très gênant. Bien qu’il y ait de la boue partout, il y a moyen de rester sur le vélo et il ne me reste plus qu’à faire comme tout le monde : mordre sur ma chique et aligner les kilomètres sans trop réfléchir. J’avoue que par moment je regrette un peu de m’être engagé dans cette galère mais bon…maintenant que j’y suis…

Vers le kilomètre 30, au terme d’un descente asse technique il y a un court portage au cours duquel je me rends compte que mon dos reste fragile mais comme je me sens assez bien j’arrive à me remotiver et je me sens de mieux en mieux.

Vers le kilomètre 45 on arrive sur un longue bosse comme je les aime, je chipote un peu avec les vitesses et là c’est le drame : je casse ma chaîne. J’ai un dérive-chaîne et j’entreprends la réparation. Je galère pas mal pour réparer avec les mains pleines de boue. En plus ça me prend près de 20 minutes et voir tous les autres concurrents passer me décourage complètement, sans parler du froid qui me gagne petit à petit. Je remonte finalement sur le vélo mais après 500 mètres…la chaîne casse à nouveau. Je rejoins le ravitaillement à pied (20 minutes au bas mot) où quelqu’un m’aide à réparer une fois de plus. La chaîne est devenue tellement courte que je peux oublier de passer le grand plateau. Je suis maintenant frigorifié car le ravitaillement est sur une crête exposée au vent. Le mécanicien me fait clairement comprendre que je n’ai pas trop intérêt à continuer comme ça et me fait remarque que ma patte de dérailleur en a également pris un coup. C’est l’abandon après moins de 50 bornes !

Inutile de préciser que c’est une grosse déception car je me sentais pas mal du tout et je pense que j’étais en mesure d’aller chercher une place aux alentours des 40 premières. Je quitte donc le parcours pour rejoindre Houffalize par la route en appuyant pas trop sur les pédales pour préserver la chaîne. Ce faisant, je croise les autres concurrents avec un pincement au cœur.

Au final je me pose tout de même des questions sur l’opportunité de participer à ce genre d’épreuve avec une météo pareille. Je me suis levé à 5 heures, je suis parti toute la journée, j’ai passé des heures dans la boue, j’ai cassé la matériel et je rentre en définitive dépité avec 50 bornes au compteur. Bilan négatif. J’attends le dernier moment pour m’inscrire éventuellement à Bouillon car je ne suis pas prêt à remettre tout de suite le couvert. Mon portefeuille non plus car de ce côté-là non plus, le bilan de la journée n’est pas très positif.

Aujourd’hui à la lecture du fichier Polar, je constate que j’ai passé plus d’une demi-heure au-dessus de 180 pulsations au cours des deux premières heures alors que je n’éprouvais pas vraiment de fatigue, ce qui ne fait qu’ajouter à ma déception…

mardi, août 22, 2006

La patate et les patates.


Les objectifs que je me suis fixés pour cette deuxième partie de saison approchent à grands pas et tout semble s’annoncer sous les meilleures auspices – mis à part la météo. Je ne reviendrai pas sur les courbes de poids et de pulsations plutôt réjouissantes car la tendance à la baisse se confirme mais plutôt sur les excellentes sensations que j’éprouve pour le moment.

Vendredi, je suis allé à la piste. Cela faisait plusieurs mois que je ne m’y étais pas rendu et je dois dire que les séances d’intervalles que j’y effectue sont chaque fois d’une grande qualité. J’ai fait 4 blocs de 6’ en 40/20 et il ne m’en aurait pas fallu un de plus car j’étais bien rincé au terme de l’heure et demie passée sur l’anneau. Le gros problème de la piste à Rebecq, c’est son exposition au vent; elle se situe sur une hauteur systématiquement balayée par des vents assez fort qui rendent l’effort un peu irrégulier car si dans un sens on mouline comme un furieux, dans l’autre on pousse un mur. L’autre difficulté que je rencontre sur la piste c’est la continuité de l’effort : à l’instar des séances sur home-trainer (et à l’inverse des séances sur route), on ne décolle pas de la selle un minute et on n’arrête jamais de pédaler, les jambes s’en rendent compte très vite (l’entre-jambes aussi par ailleurs…).

Samedi, c’est donc avec les jambes un peu dures que je suis parti sur un petite sortie de récupération entrecoupée d’un dizaine de sprints courts de 15’’. Comme à chaque fois, les premiers sprints sont lamentables mais au fil des répétitions, les sensations se sont améliorées et les dernières accélérations sont déjà plus percutantes. En tous cas, au terme de la sortie, toute douleur est oubliée et je me sens d’attaque pour la sortie de dimanche que j’ai l’intention de rendre très dure.

Dimanche donc, je vais rejoindre le club à Tubize. Je me lève trop tard, j’oublie ma ceinture Polar et je dois donc finalement effectuer un véritable contre la montre pour arriver à l’heure devant le magasin. J’y parviens au prix d’un effort assez soutenu de 45’ avec un vent de face assez fort, comme échauffement il y a mieux. Nous ne sommes que quatre et l’allure est directement élevée. Comme j’ai envie de me faire « mal à la gueule », je mène énormément, vent de face et je pousse dans les côtes. On s’amuse bien et à partir d’un certain moment on se fait des petites attaques sur chaque bosse. La répétition de ces efforts intenses commence à se faire sentir et une fois passés les 100 kilomètres, la soif se fait sérieusement sentir également. Heureusement, je fais le retour vent dans le dos par le canal, ce qui me donne l’occasion de bien décrasser. Il ne fait aucun doute que je tiens un forme excellente pour le moment, j’ai pu le constater tout au long de la sortie même si je rentre, comme prévu, bien fatigué. Les deux séances de vendredi et de samedi ont fait sentir leurs effets bénéfiques quant à l’explosivité. Une bonne surcompensation et ça va faire mal…

Dimanche prochain, c’est Houffalize…et la météo s’annonce déplorable. Je me demande si je ne ferais pas mieux de ma rabattre sur un randonnée plus près de chez moi mais que je ferais deux fois par exemple, histoire de tout de même faire des bornes en prévision de Bouillon. Le problème c’est qu’à part à Pepingen il n’y a rien de vraiment assez près pur que je puisse m’y rendre à vélo. En outre à Pepingen, il faut s’attendre à du « champ de patates » comme dit Polo et avec la pluie de ces dernières semaine, bonjour le bain de boue. L’autre souci, c’est l’heure de départ qui va m’obliger à me lever entre 5 heures et 5 heures et demie…j’adore.


mercredi, août 16, 2006

Rascal Racing Team on tour.


Voilà c’est fait, F. a fait sa première course. Ça s’est vraiment bien passé, tant pour lui que pour ses parents qui étaient au moins aussi (si pas plus) nerveux que lui. La course se déroulait près d’Hannut et la première chose qui nous surprit à l’arrivée sur le site fut le nombre très important de participants. L’inscription n’a pas posé de problèmes si ce n’est qu’il a fallu expliquer à la déléguée de la Fédération pourquoi F. n’avait pas de licence, pourquoi il avait un papier particulier etc. C’est un comble dans la mesure où c’est la Fédération qui a mis la procédure et le règlement en place. Soit.

Ce sont d’abord les minimes 10-11 ans qui ont pris le départ. Ces gamins avionnent littéralement. Mis à part la taille, on croirait voir des pros: le style, la tactique, la vitesse…dingue. J’étais un peu angoissé mais F. de son côté avait l’air surtout impatient de prendre le départ à son tour. Son tour venu, il a pris place sur la ligne avec environ 25 autre gamins. Pour être honnête, j’étais super stressé mais aussi très ému. Le parcours est plat avec seulement un toute petite bosse après le virage qui suit la ligne d’arrivée. L’organisateur m’avait dit au téléphone que le minimes feraient 4 tours mais voilà que le speaker annonce 7 tours à couvrir ! C’est le départ des 8-9 ans, F. démarre en dernière position et ne met pas la gomme. Je lui ai bien expliqué qu’il est là pour apprendre et que le but des premières course est de terminer avant tout. Il se réserve donc et dès le premier tour il est distancé en compagnie de deux autres gamins. L’écart augmente au fil des tours et bientôt il est talonné par le groupe de meilleurs. Grosse surprise, sans doute poussé par un sursaut d’orgueil, il va terminer les tours restants en compagnie de ce groupe et donc rouler à l’allure des meilleurs. Fort de cette expérience, je ne serais pas surpris qu’il fasse une excellent résultat lors des prochaines course car il apparaît qu’il arrive à soutenir l’allure, même si les plus âgés ont près de deux ans de plus que lui. Il faudra un peu modifier le rythme des sorties que je fais avec lui maintenant que je sais qu’il est capable de rouler à … 25 de moyenne. Si l’objectif réel était qu’il s’amuse, le but est bel et bien atteint car il a commencé son lobbying pour recommencer la semaine prochaine dès les premiers kilomètres du retour vers Bruxelles.

On est rentré crevé lui et moi car le matin j’avais accompagné le « Linde » et ce fut une belle partie de manivelles. C’était parti plutôt tranquille mais après une vingtaine de bornes, c’est devenu soudainement nerveux et nous ne sommes plus descendus que très rarement sous les 40 km/h. Comme la semaine précédente, je me suis porté à l’avant sur toutes les bosses de la fin de parcours et si je n’avais pas commis l’erreur de prendre un relais très appuyé avant la dernière bosse, j’aurai même peut-être pu prendre le sprint à mon compte, gare à eux la semaine prochaine.

La journée de repos de lundi a été grandement appréciée, inutile de le préciser. Je suis allé nager avec H. qui est devenu un vrai mordu de la piscine.

Hier je crois avoir été victime d’une malédiction. Le matin, je jette un œil par la fenêtre et un sympathique rayon de soleil m’incite à prendre H. sur mon dos pour l’emmener en ballade. A peine arrivés à l’extérieur, il pleut. On remonte et on attend un peu. Après une demi-heure, le soleil réapparait, on s’habille à nouveau, on descend et arrivés dehors…il pleut. Finalement nous nous sommes promenés sous la pluie pour le plus grand bonheur d’H. qui trouve que la pluie chatouille et que c’est très rigolo (sic). Le soir, une nouvelle éclaircie m’invite à enfourcher le vélo, je m’habille, je gonfle, je monte le vélo de l’atelier, j’ouvre la porte et …il pleut. J’étais tellement découragé que je n’ai même plus eu envie d’installer le home-trainer. Après l’hiver interminable, le mois d’aout bien pourri. Avec tout ce repos forcé, j’avais 40 pulsations au repos ce matin…mais aussi un demi-kilo de trop sur la balance.

Ah oui … F. a terminé dix-septième.

mercredi, août 09, 2006

Lightweight

Quelle chouette sortie hier avec Piet et Pascal ! Comme nous sommes à peu de choses près du même niveau, chacun avec ses points forts et ses points faibles, nous avons vite trouvé un rythme idéal pour une sortie de 100 Kms à bonne allure. Je suis de mieux en mieux. Au départ j’avais un peu peur de finir fatigué mais plus les kilomètres s’accumulaient, meilleures devenaient les sensations. Sur les bosses j’avais vraiment de la force et j’ai mené pratiquement dans toutes les portions où nous avions le vent de face. Nous sommes rentrés avec une belle moyenne et nous arborions tous un grand sourire. Je passerais volontiers un de ces quatre rouler à Zele avec le club de Piet (« Jong en Fit », ça ne s’invente pas) pour voir les gars avec qui j’avais fait la Marmotte en 2005. D’autre part je vais encore un peu insister sur l’intensité cette semaine, d’autant plus que la météo n’est pas très optimiste et par conséquent pas vraiment favorable aux longues sorties en foncier. Je suis par ailleurs assez tenté par une petite séance de piste si je trouve un moment pour me rendre à Rebecq.

Je ne gère pas trop mal mes problèmes de dos en veillant tout au cours de la journée à ma position : au bureau, à table, dans mon fauteuil etc. et j’ai repris sérieusement les étirements. Ces étirements me font du bien mais font polémique : en effet, selon certains il n’améliorent pas réellement la situation mais augmentent la résistance à la douleur, agissant dès lors plus comme un paravent que comme une thérapie. Quoi qu’il en soit, je suis soulagé et pour l’instant je n’en demande pas plus. Je dois cependant penser à faire examiner le problème sérieusement. SI je n’ai plus de gros problème d’ici là ce sera vraisemblablement pour cet automne ou cet hiver.

Ce matin, la balance affichait le poids le plus bas mesuré cette année. J’ambitionne de perdre encore 1,5 à 2 kilos d’ici un mois et je devrais être à mon poids de forme pour le GRG. Je commence déjà à sentir en côte les kilos perdus. Si c’est difficile à croire, faites le même côte deux fois de suite et lors de la première ascension, emportez 4 kilos sur le dos ensuite…comparez.

Tout semble enfin se mettre en place pour que F. puisse prendre le départ d’une course ce dimanche car j’ai obtenu un rendez-vous avec un médecin agréé par la fédération afin de lui faire passer son examen médical. Franchement quand je vois le peu de disponibilité du personnel de la fédération pour informer les parents et la complexité des procédures, je comprends mieux que le nombre de licenciés soit tous les ans en baisse. Bien entendu je comprends qu’il y ait un minimum de procédures à respecter pur protéger la santé des gamins et assurer leur sécurité mais il me semble qu’il doit y avoir moyen de rendre tout cela plus aisé, par exemple en organisant quelques événements par an où les enfants pourraient à la fois passer leur visite médicale, contracter leur assurance et prendre le départ d’une cour d’ « essai », tout cela dans un contexte ludique et décontracté. Soit.

lundi, août 07, 2006

Sciatique mon amour…

C’est le grand retour de mon éternel problème de dos. Samedi, je suis parti pour une sortie seul, relax mais avec des bosses (Bruineput etc.). Tout allait très bien à part une forte sciatalgie qui fut très pénible tout au long de la sortie et particulièrement dans les longs bouts droits contre le vent. Dimanche matin, la douleur était toujours là, même un petit peu plus intense que la veille. J’avais l’intention de faire une longue sortie VTT à Vlezenbeek mais j’avais tellement mal qu’il m’était carrément pénible de sortir le VTT de la cave, le VTT étant exigeant du point de vue de la puissance et donc des reins, ç a ne me semblait plus du tout une bonne idée. La frustration était énorme car je suis vraiment très en forme pour le moment et j’ai donc opté pour une sortie sur route avec le groupe « Linde » histoire de tout de même rentabiliser le week-end.

C’est parti pas trop fort, personne ne voulait vraiment donner le rythme. L’allure a augmenté petit à petit mais ce n’est que vers le 30ème kilomètre qu’un groupe de sept s’est dégagé. Voyant que personne ne forçait l’allure pour aller les chercher j’ai pris les choses en main et j’ai fait l’effort, seul car personne ne m’a accompagné. Un fois le groupe rejoint je me suis porté en tête pendant sept ou huit kilomètres mais personne ne voulait me relayer et je ne me voyais pas tirer tout le monde durant les 40 bornes qui restaient à parcourir. Je me suis donc relevé et tout s’est regroupé. Le ton était cependant donné et on est plus jamais descendu sous les 36/37 km/h. Je m’amusais tellement que j’en ai oublié les douleurs au dos. Sur chaque bosse j’allais tirer devant et petit à petit le groupe s’est « dégraissé » pour se réduire finalement à 7 ou 8 bonshommes. Arrivés à Itterbeek on s’est fait plaisir en disputant un sprint très long et en côte que je remporte à ma grande surprise, moi qui ne suis pas vraiment un sprinter né.

F. n’a pas pu prendre le départ de course pour minime à Chaumont suite à un problème de visite médicale qu’il va passer cette semaine et il pourra donc en principe s’aligner dimanche prochain si tous les papiers sont en ordre. Lui, il est tout fier car la visite médicale, « ça fait pro ». Ça fait surtout des déplacements cette semaine oui…

Demain, j’ai rendez-vous avec Piet pour une longue sortie de foncier. Ça devrait être très sympa, il y a longtemps que nous n’avons pas roulé ensemble et nous aurons donc sans aucun doute plein de choses à nous raconter, l’idéal pour une sortie en endurance. Si l’état de mon dos ne s’arrange pas, il se pourrait bien que nous partions pour un parcours plat, pourquoi pas le long de l’Escaut par exemple.

vendredi, août 04, 2006

Rascal, the next generation

Je suis tout en affaire parce que F. va en principe faire sa première « course » dimanche. Je dis en principe car je dois dire que c’est assez compliqué d’arriver à rassembler les renseignements quant aux conditions d’inscription. Il faut contacter l’organisateur, le délégué-éducateur, le président de la commission « jeunesse » wallonne, le président de la commission « jeunesse » nationale…il faut être très motivé. La distance est de maximum 5 kilomètres, effectués avec un adulte accompagnateur. Le braquet maximum est de 5,52 mètres, le circuit, fermé bien sûr, fait 900 mètres. Je ne suis toujours pas fixé sur la possibilité de s’inscrire car tout dépend de l’existence ou non d’une « licence d’un jour ».

Quoi qu’il en soit ça va sûrement être très chouette. Ma mère pense qu’il est trop petit pour faire ce genre de chose et lui ne parle que de devenir coureur,…les chiens ne font pas des chats. Tout ceci me pousse tout de même à m’interroger sur l’attitude à adopter. Je ne veux en aucun cas le pousser pour satisfaire des ambitions personnelles à travers lui mais j’estime que si il est demandeur, il n’y pas de raisons non plus de le dissuader . L’essentiel est de mettre l’accent sur la notion de plaisir, de prendre la compétition comme un moyen d’augmenter son plaisir par l’émulation. Je pense en outre que la compétition sportive a des valeurs éducatives : persévérance, courage, satisfaction mais aussi apprentissage de la déception…

Je pensais aller dimanche faire les 100 kms VTT à Vlezenbeek mais avec ce qu’il est tombé, il faut s’attendre à un maximum de boue et je ma rabattrai soit sur un distance plus courte soit sur un sortie sur route ce qui me fera rentrer à temps pour aller à cette fameuse course à Chaumont-Gistoux. Pour l’instant je me « contente » du home-trainer, bien à l’abri de la pluie. Je mets les guillemets car ce sont des séances à forte intensité. Un peu de foncier ce week-end et ma condition devrait encore progresser.