vendredi, octobre 27, 2006

120 % Myolastan


Je me suis rendu mercredi à Alost pour aller chercher les coussins pour mon casque qui étaient enfin arrivés de chez Giro. Petite remarque en passant, je suis assez épaté du sérieux avec lequel une commande de 3,65€ a été traitée chez Van Eyck alors qu’ils vendent les vélos de plus de 3000€ par conteneurs entiers.
J’ai fait tout le trajet très tranquille et à vrai dire je n’ai pas eu beaucoup le choix car mes douleurs à la nuque m’ont empêché de fournir le moindre effort un peu soutenu. J’étais même incapable de jeter un œil sur ma cassette pour voir le développement tant la douleur était intense. Dans les dix derniers kilomètres, je devais réprimer un cri au passage de chaque petite irrégularité dans le revêtement.
Hier, j’avais tout d’abord opté pour une journée de repos mais suite à l’appel de D. et au vu de la météo très clémente de ces derniers jours, j’ai finalement pris mon courage à deux mains et j’ai emmené D. sur mon parcours à bosses. Le cyclisme pratiqué avec un chirurgien de garde a ceci de particulier qu’il vous impose que vous le souhaitiez ou non des séances d’intervalles. A la différence des intervalles courants qui alternent intensité et récupération, il s’agit ici d’alterner récupération et pauses pour permettre au chirurgien en question de répondre aux appels de l’hôpital. Ça n’a pas du tout rendu la sortie désagréable, nous nous sommes vraiment bien amusés et le rythme convenait parfaitement à ce que ma nuque me permettait de faire. J’ai d’ailleurs coursé une mobylette du côté d’Oudenaken et j’ai immédiatement senti que je n’était pas quitte de mes soucis.
Ce matin, si une petit douleur subsiste, j’ai retrouvé semble-t-il l’essentiel de ma mobilité. Il faut dire que je m’étais fait prescrire du Myolastan par D., ce que j’aurais dû faire dès dimanche ou lundi au lieu de jouer les héros genre : « je serre les dents, ça va passer ». Je doute que ce médicament ait jamais été utiliser à des fins de dopage car un bon quart d’heure après l’avoir pris, j’ai sombré dans un sommeil profond jusqu’à ce matin.
Ça sent la fin de saison et la pression se relâche, la période est aux sorties pépères. Malheureusement ça sent aussi l’arrivée de l’hiver et des sorties dans le froid. Je cherche une paire de chaussures d’hiver car mes Sidi fourrées ont rendu l’âme après plus d’une dizaine d’années de bons et loyaux services. J’ai vu une paire de Northwave dont la vendeuse m’a garanti qu’elles étaient « étanches à 120% », ça ne s’invente pas. Etanches à 100% je peux bien concevoir ce que c’est mais 120% ??? Qu’est ce qui se passe quand les 100% d’étanchéité sont atteints ? La chaussure évacue-t-elle elle-même l’humidité de la transpiration avec un seau ? N'y-a-t'il pas un risque de voir le pied se transformer en sachet de thé ? La question reste ouverte.
L’arrivée de l’hiver va aussi amener son lot de séances de home-trainer. Je vais devoir prendre une décision quant à mon Merckx. J’utilise celui-ci exclusivement sur le home-trainer car il n’est plus du tout en ordre, or je trouve dommage non seulement de le cantonner à cette utilisation mais en outre de ne pas en faire un vélo d’entrainement pour l’hiver afin de préserver l’Orbea : garde-boues, phares etc. Si je veux le remettre en état, je devrai probablement débourser un petit 500€…et ne pas trop tarder à entamer les négociations familiales.

lundi, octobre 23, 2006

Zatlap met een stave nek


Vendredi, c’était mon anniversaire. J’ai passé une excellente soirée, tellement bonne que dimanche sur le vélo, et particulier dans les bosses, j’en profitais toujours. Samedi, l’essentielle de ma journée s’est passée à essayer de trouver un moyen de me rendre de mon lit aux toilettes en évitant que mon cerveau ne vienne s’exploser sur les parois de ma boîte crânienne. Pour mon malheur, j’étais invité à une soirée d’anniversaire qui heureusement ne s’est pas éternisée autant que la mienne.

Je ne sais pas trop ce qui m’a pris d’accepter l’invitation faite par A. d’accompagner l’équipe pour effectuer la randonnée de Tubize dimanche matin. Je me souviens même d’avoir insister pour qu’on parte le plus tôt possible. Je devais vraiment être très bourré.

Toujours est-il que me voilà dimanche matin (8h30) au départ de cette randonnée. Les premiers kilomètres furent assez pittoresque, j’avis l’impression d’avoir gobé un Camelbak et ce n’est qu’après une heure que j’ai réussi à me convaincre que j’arriverais à éviter le vomissement. Finalement, kilomètres après kilomètres, les sensations sont revenues et j’ai même fini par trouver une certaine volonté d’en découdre sur une bosse ou l’autre. Je n’ai cependant pas trop insisté, et une fois bouclés les 45 kilomètres de la rando (deux heures pile) effectué je suis rentré dare-dare pour aller…faire la plonge à la fête scoute de F. J’ai dû laver quelques centaines de verres de bière, ce qui à achevé de placer ce week-end sous le signe du houblon. C’est fut donc une sortie plutôt agréable et positive si ce n’est que du côté d’Ittre j’ai accroché un fil de clôture qui m’a stoppé net et projeté au seul. Comme c’était en côte, la vitesse était réduite et je suis remonté immédiatement sur le vélo. Sans conséquences donc. Vite dit car ce matin, je suis complètement bloqué au niveau de la nuque et j’ai dû garder le lit une bonne partie de la journée. J’espère qu’il y a plus de peur que de mal car les douleurs aux cervicales sont toujours assez effrayantes.

Ce qui est très surprenant, c’est que ce matin sur la balance, je descends pour la première fois de l’année sous les 76 kilos et que j’avais 40 pulsations au repos. Aurais-je découvert une nouvelle méthode d’entraînement ? En tous cas je n’hésiterai pas à refaire un test à l’occasion.

mercredi, octobre 18, 2006

De beaux restes


Hier…excellente sortie. Je ne savais pas trop quoi choisir comme parcours car je me sentais fatigué depuis quelque jours. Le tentation était donc grande d’aller me reposer sur un parcours plat du genre Alost. D’autre part, ces sensations étaient quelque peu contredites par l’intensité de l’effort que j’avais été capable de fournir dimanche lors de ma séance de spinning. Le réponse me fut fournie dès les premiers kilomètres…je suis très bien et je pars donc sur mon parcours « à bosses » du côté de Clabecq et du Bois de Halle. J’opte pour la petite version de 65 car le temps m’est compté et les journées sont déjà devenues bien courtes.
Me première intention était de mouliner pépère mais après avoir mis la plaque du côté de Vlezenbeek , je ne l’ai pratiquement plus quittée si ce n’est sur le Bruineput et la bosse qui le suit à Dworp. Je n’ai pas mis trop gros histoire de garder une cadence de pédalage assez soutenue et de rester plus en souplesse qu’en puissance. Je fais les 10 kilomètres entre Clabecq et Halle à près de 40 à l’heure. Je m’amuse comme un fou.
Je rentre avec une moyenne de 31, ce qui n’est pas trop mal si je tiens compte des 10 premières bornes tout en souplesse et des dix dernières en « cool down ».
A Sint-Anna Pede je me suis un peu lâché sur la dernière bosse et je me suis amusé ce matin à calculer les watts développés sur cette section : 390 watts. Content.

lundi, octobre 16, 2006

Spinning to the bone


La fin de semaine et le week-end auront surtout été marqués par la persistance d’un torticolis bien vicieux. J’ai l’impression de m’être fait prendre en double Nelson par Mr.T au championnat du monde de lutte masquée. Bien sûr sur le vélo c’est assez handicapant et je me serai donc contenté de petites sorties tranquilles, sans aucun effort particulier. Dimanche j’avais prévu d’accompagner l’équipe à Ottignies pour une sortie VTT qui s’annonçait assez plaisante au vu de la météo, mais les efforts conjugués des conséquences de ma sortie de jeudi avec J. et de mon torticolis m’ont fait garder le lit.
Je sens bien que je couve quelque chose : je me sens fatigué, j’ai mal à la tête, les pulsations ne descendent pas sous les 45 depuis trois jours et la motivation n’est pas ce qu’elle était il y a encore une semaine. J’ai un peu pal aux sinus et je viens ‘apprendre qu’un méchant virus court pour le moment. Je dis : attention !!! Toujours est-il qu’hier, comme je ne le sentais pas trop de sortir malgré le joli temps, j’ai tout de même pris mon courage à deux mains et je me suis rendu au spinning à la salle de sport. Je n’ai pas vérifié mais ça ne devait pas faire beaucoup moins d’un an que je n’avais pas fait de spinning. La séance standard fait à peu près 45 minutes, ce qui est un peu court et je suis donc arrivé 45 minutes avant le cours. Je passe en vitesse sur le contenu du cours en lui-même, c’est globalement toujours pareil : une musique certes adaptée mais globalement insupportable, le prof qui pour d’obscures raisons motive ses troupes dans un anglais mâtiné d’accent flamand, l’éclairage genre discothèque de province. Hier j’ai eu droit à duo assez croquignolet de tatoués flamands sur-enthousiastes qui a hurlé « accelerate, accelerate, c’mon, c’mon, go, go » durant tout le cours sur fond de version technoïde de « We are the champions » ; mon amour propre mettra plus de temps à s’en remettre que mes jambes. Dès lors pourquoi y aller ? En fait le spinning a ceci d’intéressant que j’arrive toujours à bien m’exploser, à aller chercher l’effort maximal avec une certaine facilité; cette fois-ci ça n’a pas raté puisque je suis monté plusieurs fois à 188 pulsations. Quand je jette un œil à ma courbe de pulsations sur l’ensemble de la séance, je m’aperçois que sont assez bien retranscrites les intentions du prof : 7 morceaux, une intensité croissante, quelques zones de récupération etc. Je ne doute pas un seul instant que ce genre de séance répétée plusieurs fois par semaine puisse constituer une excellent base de construction de la condition. Oui mais qu’en est-il pour l’amélioration des performances du cycliste ? Là je suis plus circonspect. Finalement, l’effort est assez intense durant des périodes plus longues que lors de séances d’intervalles en 40/20 par exemple, mais il n’y en a que sept. La séance est donc relativement épuisante mais le temps passé en intensité est par contre assez réduit. Par exemple, lors d’une séance d’intervalles en 40/20 de 3 blocs de 6 répétitions, je passe 12 minutes à bloc mais il y a plus de récupération tandis que lors de la séance de spinning d’hier, j’ai passé 6 minutes à bloc mais j’en sors plus éprouvé.
L’autre problème concerne l’adaptation au vélo de spinning. On apporte en général un soin tout particulier aux réglages de son vélo, hauteur de selle, longueur de potence, de manivelles, positionnement des cales etc. Au spinning c’est à la grosse louche et même si ces vélos sont de bonne qualité, les subtiles différences de position font qu’au bout d’un effort intense de 90 minutes, des douleurs inconnues font leur apparition. Ainsi, hier j’ai très clairement eu mal à l’extérieur des deux genoux et aujourd’hui j’ai quelques douleurs musculaires légèrement au dessus du creux du genou.
Enfin, du point de vue de l’endurance ça n’a aucun intérêt, inutile donc de courir après le foncier. C’est selon moi ce qui devrait tenir le cycliste à l’écart du spinning l’hiver…et comme l’été on préfère sortir sur le vélo…. Par contre, d’un point de vue strictement musculaire, je pense que c’est une meilleure préparation que de pousser de la fonte sur des appareils qui soumettent les muscles à des contraintes trop différents de celles effectivement rencontrées sur la bicyclette.
Evidemment, le spinning a des avantages que ne présente pas le vélo à l’extérieur, j’avais à mes côtés une demoiselle dont les charmes dépassent de loin la moyenne des attraits du cycliste moyen et Dieu sait si j’en ai parcouru des kilomètres abrité derrière des croupes musclées.
Pour conclure, malgré les similitudes, le cyclisme et le spinning c’est pas pareil, c’est même très différent. Les deux améliorent la condition physique mais autant le cycliste est équipé pour affronter les efforts liés à un séance de spinning, autant je doute que les « spinners » soient bien préparés aux exigences du sport cycliste s’ils ne complètent pas leur préparation par un vrai travail d’endurance à des fréquences cardiaque basses et régulières.

mercredi, octobre 11, 2006

Semaine de balnéothérapie dans les Vosges


La Corée du Nord menaçant d’accélérer le rythme de ses essais nucléaires si je ne poste pas de résumé de ma semaine dans les Vosges, je m’exécute promptement.

Me voilà donc de retour des Vosges. Ce fut certes une magnifique semaine d’entraînement mais éprouvante à plus d’un titre.
Jour 1 (Le Ménil – Col d’Oderen : 30 Kms):
On a mis un peu plus de temps que prévu pour arriver (c’est-à-dire que je suis surtout parti en retard de chez moi) et il ne restait pas trop de temps pour aller rouler. J’ai signé le contrat et déposé la garantie locative en 30 secondes, après quoi nous avons sauté dans le cuissard pour aller jeter un coup d’œil sur ce que les jours suivants allaient nous réserver. Le coup d’œil, nous avons surtout eu l’occasion de le jeter à ce que l’avenir nous réservait en termes de météo : les 15 derniers kilomètres ont été effectué sous une pluie battante. Quand on quitte la route départementale pour s’engager sur la toute petite route qui mène au chalet, c’est extrêmement pentu : 1100 mètres à passer en force sur le 39x25. Pour ma part ce sera sur le 23 car le 25 ne veut pas passer, bonjour les cuisses.
Jour 2 (Le Ménil – Kruth – La Bresse – Vagney – Cornimont – Le Ménil : 75 Kms):
Il n’a pas cessé de pleuvoir, bien au contraire, et c’est donc sous la pluie que nous prenons le départ. Le passage du col d’Oderen se fait sans problème, c’est l’idéal pour se mettre en jambes : pas trop pentu, assez long, avec des replats. La descente, c’est une autre affaire, mes patins sont littéralement imbibés d’eau et la route est couvertes de feuilles mortes réduites en bouillie par l’eau. Je descends très prudemment et nous voilà dans la vallée. Passé le lac de Wildenstein, nous attaquons le long col de Bramont. Un délice, c’est long avec de nombreux lacets qui serpentent dans la foret. Les deux derniers kilomètres permettent d’embrasser d’un regard la vue sur le Parc National des Vosges et le Grand Ballon. Je me sens très bien et je finis avec près de six minutes d’avance sur Scal qui a un peu de mal dans les ascensions. La descente sur La Bresse est rapide et pas du tout technique, on fonce. A La Bresse, la pluie redouble d’intensité. Après avoir demandé le chemin dans une agence immobilière dont la réceptionniste me regarde avec réprobation inonder son plancher, nous attaquons le troisième et dernier col : le Col de la Croix de Moinats. Il n’est pas trop dur non plus mais nous avons le vent de face et la pluie commence doucement à user les organismes. Le retour se fait en empruntant une nationale durant une petite dizaine de kilomètres, ce qui nous permet de mettre un peu de braquet et de faire du tempo. Scal est à la ramasse, moi je pète le feu.
Jour 3 (Le Ménil – Kruth– Le Ménil : 50Kms + VTT 15Kms):
Comme nous nous sommes bien régalés la veille mais que le pluie incessante nous pèse un peu, nous décidons de diviser la journée en deux : route le matin et VTT après la sieste. La sortie du matin consiste en un aller-retour « chalet-Kruth », soit l’escalade des deux versants du Col d’Oderen. Le versant emprunté au retour est le plus dur mais comme je sais que la sortie sera courte et que c’est la dernière ascension du jour, je me lâche et je fais monter les pulsations. Je termine à bloc, explosé mais le sourire aux lèvres. Après un repas léger et une sieste, nous enfourchons le VTT et plutôt que de se rendre en voiture sur un site VTT proposant des parcours fléchés, nous décidons de rentre dans le bois derrière le chalet, à la découverte de ce que l’endroit a à nous proposer. C’est absolument fantastique, le décor, le terrain, l’air…même le soleil fait une timide apparition pour rendre cette sortie encore plus paradisiaque. Evidemment, le relief ne ressemble pas trop à ce qu’n pet trouver du côté de Dilbeek ou de la forêt de Soignes : c’est pas pentu, c’est TRES pentu. Chaque bosse se négocie aux alentours des 180 pulsations, et après une heure, la sagesse et la fatigue accumulée des sorties précédents nous incitent à rentre sur le chalet.
Jour 4 (Le ménil – Mélisey – Coravillers – Col des Fourches – Ventron – Le Ménil : 86Kms)
Scal est fatigué. J’adapte donc le parcours pour éviter de franchir trop de cols. On part sur Le Thillot, et après une petite ascension de trois ou quatre kilomètres, nous parcourons la vallée dite des « mille lacs ». Dans la vallée, j’ai la gniak et je fais 20 bornes vent de face sur la plaque. Scal n’arrive pas à prendre le relais, il reste caché dans ma roue. Plus les jours et le heures de selle passent, mieux je me sens. J’avais un peu peur que la pluie et l’enchainement des kilomètres ne me créent des problèmes de genoux mais le Voltaren appliqué préventivement semble faire son effet. Sur la fin du parcours, nous empruntons une route qui serpentent sur les crêtes durant une dizaine de kilomètres, le décor est somptueux. Ce sera la seule journée au cours d elaquelle nous avons roulé au sec. J’en profite pour rallonger seul d’une quinzaine de kilomètres alors que Scal rejoint lechalet.
Jour 5 (Le Ménil – Kruth – La Bresse – Vagney – Cornimont – Le Ménil : 75 Kms):
C’est le dernier jour. Carl nous a rejoint la veille au soir. Le parcours de mardi nous ayant bien plu et la pluie étant toujours de la partie, nous décidons de faire l’impasse sur la sortie initialement prévue de 100kms (Carl n’étant de plus pas suffisamment entraîné). Nous sommes une fois de plus copieusement douchés tout au long de la sortie. Je reste aux côtés de Carl durant les deux premiers cols mais je me fais plaisir sur la Croix des Moinats que je passe à bloc sur un gros braquet, je tiens la grosse forme.

Voilà donc pour l’aspect sportif. En ce qui concerne le reste du séjour c’est assez simple, j’ai à peu de choses près rentabilisé chaque minute disponible pour récupérer : siestes, séances de Compex etc. Le reste du temps j’ai préparé à manger car Scal est incapable de cuire un œuf et sans que de réelles tensions n’apparaissent, je dois bien avouer que par moment ça m’a un petit peu peser. Cette réflexion suscitera d’ailleurs bientôt un post sur la différence qu’il y a entre faire du vélo avec des amis et « faire ami » avec des collègues cyclistes.
Il me faut enfin insister sur le fait que la région est un paradis pour cyclistes (comme Damien me l’avait rappelé) . Des côtes longues et pas excessivement pentues, des routes qui rendent merveilleusement bien, un réseau infini de routes secondaires, des voitures rares ou absentes , un air de qualité, des forêts, … soit, que du bonheur. C’est la deuxième fois que je vais passer une semaine dans les Vosges pour y faire du vélo et c’est malheureusement la deuxième fois que j’y ai de la pluie durant toute la semaine. Ce ne sera cependant pas le dernière fois car Carl aimerait bien aller conjurer ce sort au cours du mois de novembre. Les négociations familiales sont engagées, les professionnelles vont bientôt commencer, les personnelles sont terminées…

dimanche, octobre 01, 2006

Vosges,here I come.


J’ai une chance inouïe, j’ai un horaire très souple. En tous cas j’en ai eu un au cours de ces deux dernières années, y compris ces derniers mois alors que j’ai changé d’employeur récemment. Les deux dernières ont été l’occasion d’un brutal retour a une réalité plus contraignante; en d’autres mots je bosse comme un dingue.
Le vélo a ceci de particulier qu’il nécessite un volume d’entraînement absolument ahurissant, inutile d’avoir de quelconques prétentions sportives en effectuant deux petites sorties hebdomadaires au cours du week-end. Non, il faut sortir en semaine, récupérer, entretenir le vélo…c’est à peu de choses près un boulot à mi-temps. Concrètement, je passe de 8 à 10 heures par semaine sur mon vélo ce qui constitue un véritable exploit du point de vue de l’organisation( surtout les semaines où je bosse 55 heures). J’ai par contre davantage l’occasion de pouvoir rapidement me rendre à la salle de fitness le midi pour le moment et je me suis remis à courir. J’avais oublié à quel point j’aimais aussi courir. Je vais probablement m’y remettre assez sérieusement car la société pour laquelle je travaille va bientôt déménager en bordure de la forêt de Soignes et il serait vraiment dommage de ne pas en profiter pour rendre plus régulières quelques séances de footing par semaine.
Ces deux dernières semaines ont cependant été formidables malgré le volume réduit. J’ai fait une sortie VTT avec Polo et ça faisait une sacrée paie que ça n’était plus arrivé. J’ai fait une sortie VTT avec le team et ça aussi ça faisait une sacrée paie.
Ça commence tout doucement à sentir la fin de saison bien que j’ai encore quelques objectifs en vue parmi lesquels le désormais traditionnel rendez-vous aux 100 kms de Beringen et vraisemblablement la Laurent Meunier à la fin du mois d’octobre.
Dimanche il est question de faire la Théodosienne pour faire un peu de rythme. Je ne sais pas trop car ça va partir à bloc et je manque un peu d’explosivité pour le moment.
La semaine prochaine je pars dans les Vosges. Si la météo est clémente, ce sera un vrai régal. Le chalet que j’ai trouvé est en plein milieu du Parc National des Vosges et à une trentaine de bornes du Ballon d’Alsace. Prometteur !
Sur la photo, prise en 2004 lors de la manche de Coupe de Belgique de Thieusies, on peut constater avec quelle joie je me précipite sur une pièce de 20 centimes perdue par un autre concurrent.