vendredi, décembre 14, 2007

En vue de l'arrivée

Alors que j'effectue aujourd'hui mon dernier jour de travail pour 2007 et que j'ambitionnais d'occuper une bonne partie de mes journées jusqu'au 2 janvier 2008 à gambader comme un cabri (je fais très bien le cabri et aussi le chamois, l'antilope, le guépard etc.) dans les bois et les campagnes, j'ai à nouveau le genou en compote comme l'année dernière à peu près à la même époque. Il n'y a donc pas de secrets, mes articulations ne supportent plus 4 sorties par semaine en càp à un rythme un peu soutenu. Je pourrais me laisser abattre mais dès ce week-end je remonte sérieusement sur le vélo, Pajottenland (waar IK thuis ben) gare à toi. Par ailleurs j'ai promis à F. d'aller salir son nouveau VTT dans les labourés dimanche.

Chouette sortie avec Fr. hier soir. J'ai trouvé le Café Bota, visité pour la première fois, bien sympathique et je me demande même si je ne vais pas en faire ma crémerie de préférence pour les semaines à venir. Pour autant bien entendu que les portiers ne me reconnaisse pas car je ne me suis pas fait des copains en refusant de glisser la pièce en partant, c'est sûr. Assez bizarrement je me suis levé plein d'entrain alors que je suis rentré bien plein tout court.

Ce soir, marché de Noël à Berchem, histoire de chasser les résidus de bière à coup de Champagne.

mercredi, décembre 05, 2007

Plus on voit son cul.

Il y a quelques années je travaillais dans une entreprise dont un des employés se livrait à des actes de vandalisme au deuxième sous-sol du parking. Régulièrement, il laissait à l'aide de ses clés un gentil message d'amour sur la capot ou la portière d'un de ses bien-aimés collègues. Ce n'est que des années plus tard que j'ai appris par hasard que le vandale s'était fait prendre suite à l'installation tenue secrète de caméras de surveillance. J'ai appris toute l'histoire de manière complètement fortuite: au cours de sa première année, H. devait voir quotidiennement un kiné, un jour je remarque sur le bureau du kiné un sous-main au logo de l'entreprise en question et je demande donc au kiné comment elle a obtenu le sous-main. Elle me répond que son mari a travaillé des années dans cette société et qu'il a été viré comme un malpropre suite à une sombre histoire de concurrence interne et de coups bas absolument honteux. Elle m'explique dans la foulée les difficultés que son mari a eu à se recaser à son âge, les soucis financiers, tout le déballage quoi. Quelques jours plus tard alors que je raconte cette histoire à un ex-collègue, celui-ci me révèle le fin mot de l'affaire: le mari est le fameux "vandale des parkings". Pourquoi je pense à cette histoire ? Parce que le détail amusant (?) de l'affaire c'est que le bonhomme était le numéro deux de la boîte (700 employés tout de même hein!!) et qu'aujourd'hui je rencontre quelques difficultés avec le numéro 2 ("sort of") de mon futur ex-employeur dont la mesquinerie et les enfantillages m'ont fait penser au fait que plus le singe monte à l'arbre etc.

Je viens d'apprendre que je me rends aux Etats-Unis début mars, ça rend vraiment supportable toutes ces petites tracasseries.

mardi, décembre 04, 2007

Phasing out slowly.

Je suis débordé. Je veux dire vraiment débordé, pas un petit peu surchargé. L'annonce officielle de mon départ a eu comme conséquence une sérieuse accélération des prestations à effectuer chez mes clients. Tout ce qui était prévu avec une date limite située dans quelques mois doit à présent être terminé d'ici mon départ effectif, à savoir quelques semaines. Ce que j'en pense ? C’est une approche de merde. En gros l’annonce de mon départ a été très bien reçue dans son ensemble à une exception près mais elle est de taille: mon boss est parti en couille. Il se sent trahi tant par moi que par mon futur employeur qui est également partenaire de mon employeur actuel. Quoi qu’il en soit, mon départ se fera finalement le 12 janvier, j'ai obtenu que soient payées toutes mes primes, y compris celles dont l’échéance n’était pas atteinte. Voilà de l'argent qui tombera à point même s'il ne fera qu'un bref passage dans ma poche pour atterrir au plus vite dans celle de G., notre bien aimé entrepreneur.

Le week-end passé, je suis allé courir et une fois de plus, pour une raison que je ne m'explique pas, malgré la fatigue, le stress et un rhume qui semble fermement décidé à m'accompagner jusque ans mes vieux jours, je pète des flammes. Comme l’hiver passé, j’ai beaucoup de plaisir en course à pied. Je sens malheureusement que je plafonne un peu question vitesse. J’éprouve la sensation de pouvoir fournir un effort plus intense et de pouvoir augmenter un peu la vitesse mais rien n’y fait. La solution est on ne peut plus claire, il faut passer à de l’intervalle et travailler d’autres zones que l’endurance. La question est de savoir si une telle approche est réellement nécessaire ? N’avais-je pas décidé de passer en mode « entretien de la condition physique » et d’arrêter de surveiller mes performances, voir de vouloir les améliorer. J’ai comme l’impression que de la décision à la mise en pratique, il y a encore du chemin à parcourir. Je doute cependant que mon nouvel emploi ne me laisse beaucoup le choix, je verrai bien.

J'ai en tous cas inscrit une nouvelle discipline sportive à ma panoplie: la rénovation. Pas un sport ? Je ne sais pas trop car il me semble que deux heures de détapissage et de démontage de faux plafond sont plus éprouvantes qu'une demi-journée de vélo par exemple. Je ne nourris cependant aucune ambition et rester un piètre détapisseur ne me pose aucun problème

J'ai appris hier que je passerais la moitié du mois de janvier en Angleterre. Cool.

J’ai appris hier également que les travaux dans la maison commenceraient le 5 janvier. Re-cool.

lundi, novembre 12, 2007

Grosse fatigue

Samedi je craignais toujours que tout effort sportif ne me fasse souffrir des dents. Il est vrai qu'on ne m'a enlevé la dent sagesse responsable de mes malheurs que jeudi passé et j'ai toujours la bouche pleine de fils. J'ai donc fait l'impasse et opté pour une journée de repos intensif, très intensif même ... Je serai tout de même sorti brièvement de mon lit pour asssiter à la victoire de Bart Wellens sur Lars Boom à Niel au terme d'une course magnifique et disputée jusque dans le dernier kilomètre.

Comme il fallait bien que je fasse quelque chose de tout ce repos accumulé et excédentaire, je suis sorti avec F., B., et toute une bande au Dirty Dancing, à l'invitation de B. qui fournissait les guests. Cool. Le Mirano était bien entendu blindé de monde, j'étais bien entendu sur ma tête, je suis bien entendu rentré tard et bien entendu...je recommencerai.

Dimanche, autre paire de manche. Je me suis traîné toute le journée mais sur le coup de 16h30 j'ai trouvé assez d'énergie pour aller courir et contre toute attente ce fut une excellente sortie, carrément trop brève à mon gout. Méfiant, j'avais opté pour un rythme pas trop soutenu mais après une vingtaine de minutes, les sensations étant excellentes, j'ai un peu élévé le rythme et décidé d'allonger la distance. Au final, 1H15 les doigts dans le pif, même pas mal.

A l'heure où j'écris ces lignes, j'attends F. à qui je vais annoncer mon départ de chez S. Partie délicate à jouer s'il en est...

jeudi, novembre 08, 2007

And now for something completely different !

Bon et bien voilà, c'est fait j'ai signé mon contrat ce matin et je commence en principe chez mon nouvel employeur le 1er février, plus tôt si j'arrive à négocier un départ "anticipé". Il ne reste donc plus qu'à annoncer la couleur auprès de mon employeur.

Hier soir, concert de Ghinzu à l'AB. Chouette. Plus vacillant par moment que le show de l'année passée, moins rôdés les bonshommes sans doute. Les nouveaux morceaux une fois complètement maitrisés seront à n'en pas douter une tuerie en live. L'ensemble reste très "catchy". ça sent le groupe qui a compris ce qui fait sa marque de fabrique et qui sait intelligement faire usgae de l'ingrédient qui le distingue du rest de la production locale, voire internationale. Fab les a rejoint pour quelque smorceaux, à l'after au Cenral il ne cachait pas son plaisir, classe. Je ne sais pas où j'ai trouvé la volonté de partir alors que la fête battait son plein mais j'étais à 12h30 chez moi, un exploit. Je ne compte pas le nombre de personnes qui sont venues me demander si je n'avais jamis eu de regret dd'arrêtre de jouer avec eux quand je vois le succès qu'ils rencontrent. Hé...mettez les sur un vélo et on va voir qui a des regrets.

Demain, on signe l'acte pour la maison, les vrais ennuis commencent :-)))

lundi, novembre 05, 2007

What a drag it is getting old.

Me voilà donc entré dans la quarantaine. J'ai d'emblée inauguré cette nouvelle tranche de ma vie par un rage de dents de compétition et finalement assez peu différente de celles qui avaient parsemé les décennies précédentes. Rien de neuf sous le soleil quoi. J'entretiens avec mes dents une relation difficile depuis de temps immémoriaux, une sorte de vendetta corse dont même les anciens n'arrivent plus à se souvenir de la cause exacte. Après deux passages chez le dentiste, les choses sont revenues à la normale. Le petit week-end à la mer avec les potes à l'occasion de mon anniversaire aura malheureusement été partiellement gâché par l'intensité de la douleur. Je n'en ferai donc pas le compte rendu détaillé...certains me remercieront sans aucun doute

J'ai enchainé cinq jours d'entraînements, ce qui ne m'était plus arrivé depuis un certain temps. Résulta des courses, ce matin je suis lessivé. Je vais prendre deux petits jours de repos et voir d'ici mercredi si les dieux de la surcompensation sont avec moi. Malheureusement, je ne pourrai vraisemblablement pas faire usage de mon petit boost de condition à Beringen ce samedi car le week-end sera consacré aux premiers travaux que nus allons effectuer dans notre nouvelle maison. Petite déception jeudi lors de ma sortie VTT: la petite côte pavée à Itterbeek a été refaite et se passe sans difficulté technique particulière...du gâchis selon moi car cela ma prive de la satisfaction d'occasionnellement la passer sans mettre pied à terre. Pour le reste, j'ai eu l'occasion de constater hier qu'on ne prend pas impunément des antibiotiques et des antidouleurs "puissant" pendant dix jours sans en payer le prix: les dix kilomètres de càp effectués hier à une allure d'enclume se sont chargés de me le rappeler.

J'ai rendez-vous jeudi avec mon futur, si tout se passe bien, employeur. Après près de deux mois de contacts, cinq interviews, diverses tergiversations, les choses semblent enfin se mettre en place. Il ne restera plus qu'à remettre ma démission à mon employeur actuel ce qui constitue une des étapes les plus douloureuses de tout le processus. J'avais rejoint la société dans laquelle je travaille actuellement sur base de la relation particulière qui m'unissait à certaines personnes/collègues et il ne sera pas facile de négocier la sortie tout en évitant que certaines de ces personnes ne vivent mon départ comme une trahison d'ordre personnel. Il faudra donc que je fasse preuve d'un tact certain. L'autre écueil de l'affaire c'est le concert de J. mercredi soir. Il faudra là aussi que fasse preuve de tact car dans le cas contraire, le risque est grand d'encore sentir la bière à l'heure de la signature de mon nouveau contrat jeudi.

Nouvelle décennie, nouveau boulot, nouvelle maison...il flotte dans l'air comme un parfum de nouveau départ. Je me demande si je ne me paierais pas un nouveau vélo...

lundi, octobre 15, 2007

Dans le rang

Il se fait rare le Rascal non ? Il faut dire que ces dernières semaines ont été particulièrement chargées au boulot et que mon absence ne se fait pas sentir qu'au niveau de ce blog. Les routes du Pajottenland la pleurent également. En gros, j'ai le temps d'un peu courir en semaine mais je n'ai l'occasion de rouler que le week-end (ce dont je ne me prive pas), ce qui a évidemment une incidence sur mon kilométrage mensuel. Le tendance ne devrait en outre pas s'améliorer dans la mesure où un potentiel et important changement d'ordre professionnel se profile à l'horizon. Je ne peux pas en dire davantage pour le moment...mais top ! Quoi qu'il en soit, le boulot, les entretiens avec avec mon peut-être futur employeur, les activités liées à l'acahat et la rénovation de la maison, les enfants, les ... n'en jetez plus, mon agenda quotidien dans Outlook ressemble à une tranche milanaise.

Ceci m'amène doucement au sujet que je voulais aborder: l'avenir de ma pratique sportive. Il ne me parait plus envisageable de conserver les mêmes atiitude, ambition et assiduité qu'au cours de ces dernières années. Je me dirige donc lentement mais surement vers une pratique d'entretien, purement récréative, à l'écart de toute ambition de performance. J'ai un peu de mal à me faire à l'idée mais je n'ai pas trop le choix. D'une part car la proposition qui m'est faite aujourd'hui risque fort de ne pas se représenter et ce n'est pas le genre de proposition qui selon moi se refuse. D'autre part car j'aurai d'ici peu de nouveaux impératifs financiers qui vont en quelque sorte décider pour moi de la façon de je vais passer mes (longues) journées - et accessoirement dépenser mon argent. Ceci dit, même si de prime abord tout cela a l'air un peu pesant, c'est également un défi propre à me procurer le "boost" (pour reprendre l'expression de K.) que tout fraichement quarantenaire aspire à relever.

Samedi j'ai mis à profit l'heure durant laquelle je regarde habituellement les enfants jouer au tennis depuis le club house enfumé du CHarles-Quint pour aller courir au Laerbeek. Si je n'avais pas peur de me retaper une toute belle tendinite comme l'année passée, j'augmenterais volontiers le volume de CàP. Dimanche j'avais de grandes ambitions cyclistes mais ces ambitions se sont vues réduites à néant (ou presque) par mes activités festives (ou presque) de samedi soir. En gros je me suis réveillé à 14h45, la tête dans le cul, tout juste bon à faire du vélo couché dans mon fauteuil en regardant Petacchi remporter Paris-Tours. Même ça, ça m'a fatigué, c'est dire.

samedi, septembre 15, 2007

La chance est la forme laïque du miracle

Je suis un miraculé. La semaine passée, j'ai vu la mort de près, environ 1m50. Alors que je me rentrais gentiment d'un sortie qui avait été jusque là assez exceptionnelle (longue, rapide, ensoleillée etc.) un type n'a rien trouvé de mieux que de s'endormir au volant et de quitter la route précisément au moment où votre serviteur empruntait cette même route chevauchant son fidèle destrier. Chacun fait ce qui lui plaît n'est-ce pas ? Le seul problème c'est que ce faisant, il est passé suffisamment près de ma roue avant pour que je sente l'aspiration de sa Seat Ibiza tunée avant qu'l n'aille s'emplafonner sur le mur d'une maison et retraverser la route dans une gerbe d'étincelles.

Le lendemain, alors que je reviens de chez Van Eyck par la E40, une camionnette perd une partie du chargement de sa remorque et j'évite de justesse une tondeuse à gazon (ça ne s'invente pas) qui avait décidé de déclarer son indépendance (quoi de plus normal d'ailleurs de ce côté de la frontière linguistique).

Donc, là, je suis un peu perplexe. J'ai l'impression bizarre que ma vie est sortie d'un roman de Paul Auster. Genre: si un feu était passé au vert une seconde plus tôt, je me faisais aplatir par une Seat, ou encore: si le type qui me précédait à la caisse chez Van Eyck avait trouvé sa carte de banque une demi seconde plus vite, je me cartonnais avec une tondeuse sur l'autoroute (j'imagine avec amusement le coup de fil du gars de KBC pour me demander des explications quant à la description du sinistre sur le constat).

A part ça ? Samedi je suis allé au Linde. Je suis parti un peu tard de chez moi et il était déjà 9h05 quand je suis passé au départ, j'ai donc mis la gomme pour revenir sur le groupe qui était très imposant, au moins 70 bonshommes. A peine rentré, je n'ai pas vu tout de suite que le groupa A partait et j'ai donc dû chasser pour le rejoindre. Comme manifestement ça roulait très fort, j'étais déjà flingué quand je les ai rejoints et je me suis résigné à attendre les B. Chouette sortie tout de même. Je ne sais pas comment ça à roulé du côté des A, moi j'avais tout de même 32,5 de moyenne, sympa.

Cette semaine j'ai mal au dos. J'ai donc levé le pied mais les choses ne s'améliorent pas vraiment. Je m'inquiète un tout petit peu car c'est une douleur bizarre et j'en viens à me demande si la douleur ne viendrait pas plutôt des reins (du rein droit pour être précis). Je me suis mis depuis ce matin à boire des quantités d'eau astronomiques et j'envisage d'aller voir en fin d'après-midi sur la route ce qu'il en est exactement.

Tout ça c'est bien joli mais mes vraies préoccupations sont ailleurs. Le petit H. est rentré depuis un semaine à la maternelle et il n'a pas pu s'empêcher de passer à côté du premier virus (ou microbe, on s'y perd) qui passait par là. Hier soir il a tellement éternué et toussé qu'il s'est mis à saigner du nez et à cracher des glaires plein de sang. Tout ça va se terminer, je le sens, une fois de plus chez le kiné respiratoire dans le meilleur des cas. Et dans le pire des cas ? La perspective d'une nuit sur la canapé en skaï des chambres de l'AZ m'emplit d'effroi.

mardi, août 28, 2007

Back to reality

J'ai clairement du mal à m'imposer le peu de discipline nécessaire à la rédaction régulière de billets pour ce blog. Du coup je me retrouve avec un passif relativement lourd qui va m'obliger à survoler en vrac: les vacances, quelques sorties "mémorables", ainsi que quelques considérations générales sur les événements du dernier week-end.

Les vacances ont été, n'ayons pas peur des mots, exceptionnelles. De l'avis général, c'est à dire celui de C. et le mien (tout de même !), après le Canada, ce furent les plus belles vacances que nous ayons jamais passé.

Coupons court au suspens, nous sommes allés en Toscane, à San Baronto pour être précis, où sur les conseils de mon collègue (et néanmoins ami) P. nous avons séjourné dans un petit logement à trois kilomètres de toute autre habitation, pourvu d'une piscine, d'une terasse et d'une vue superbe sur la vallée. Tous les deux jours nous sommes allés visiter l'une ou l'autre des villes remarquables dans un rayon de 100 kilomètres: Florence, Sienne, Lucques,...j'en passe. Au-delà de ces pôles culturels et touristiques incontournables, il est frappant de constater, et j'en eu l'occasion lors de mes nombreuses sorties à vélo, qu'il est pratiquement impossible de trouver un village de la région qui ne dispose pas de son église du XIIIème, de son monastère du XIème etc. Un peu à la même manière finalement que tout commune bruxelloise a son phoneshop, on fait ce qu'on eput avec ce qu'on a.

Du point de vue vélo, je ne pouvais pas mieux tomber et les centaines de cyclistes qui arpentent les flans du Montalbano ne s'y sont pas trompés, la région est superbe et idéale pour la pratique du cyclisme. La météo idéale au cours de deux semaine m'a permis de faire mes sorties selon un horaire souple sans avoir besoin comme c'est souvent le cas en Belgique de devoir aller rouler "tant que le temps le permet". Au cumul, j'aurai fait 550 kilomètres, pas forcément énorme mais que de la qualité, attention !

J'ai un peu moins roulé (tout est relatif) depuis que je suis rentré mais par contre j'ai fait quelques belles fêtes (et quelques nulles aussi, je suis bien obligé de l'admettre). J'entends dire par ci par là qu'on m'aurait retrouvé , à l'occasion d'une de ces sorties, dans un canapé jettois dans un état proche du coma (pas le canapé), il n'en est bien sûr rien. Les enfants étant en vacances cette semaine avec mes parents et C. ayant l'intention de faire une petite retraite à la mer pour préparer son examen de néerlandais, il n'est pas impossible que la fin de semaine soit l'occasion d'une sortie sympathique...au cours de laquelle je me fais fort de démontrer ma résistance légendaire et ma capacité à retrouver mon lit, fût-ce au prix de la destruction totale de mon véhicule.

A l'heure où je rédige ces lignes, j'ai déjà la tête le long de la Dendre. En effet cet après-midi, sortie longue...

mercredi, juillet 18, 2007

Erase my name from off the tombstones

 Mais mais mais...qui voilà ! Ce coup-ci ce n'est plus une longue absence, c'est une disparition en bonne et due forme.  Il faut bien admettre que malgré la satisfaction évidente d'être adulé sans conditions par des milliers millions de lecteurs quotidiens (je ne parle même pas des lectrices qui attentent à mon intégrité physique dès qu'elles le peuvent), je ne suis pas parvenu à m'octroyer les cinq minutes nécessaires à la rédaction régulière de notes pour ce blog. Comme d'habitude, je me suis promis d'y remedier mais force m'est d'admettre que cette promesse tient beaucoup du voeu pieux. Je ne sais pas trop par quel bout le prendre, alors, en vrac: 

  • Quelques excellentes sorties ces dernières semaines. Légère décroissance du volume d'entrainement mais rien d'alarmant. Je ne peux tout simplement pas me permettre plus que ce que je fais pour le moment pour des raisons expliquées plus en détail ci-dessous. J'en suis toujours à trois ou quatre sorties CàP ou vélo par semaine mais en général mes sorties sont plus courtes sauf en CàP où au contraire elles ont plutôt tendance à s'allonger. L'avantage, comme je le répète asssez souvent, de la CàP c'est le rapport temps d'entrainement / bénéfice en terme de condition. Inégalable comparé au vélo. Sur le front du genou tout va pour le mieux. Ceux qui m'ont suggéré que j'avais commis une erreur en acceptant l'infiltration de cortisone sont curieusement cois.
  • Quelques excellentes sorties ces dernières semaines. Léger accroissement du volume de bière mais rien d'alarmant. Point d'orgue des festivités: les Ardentes à Liège pour le grand retour sur scène de Ghinzu. On a tout fait comme il faut: on s'est copieusement torchés, on a convenablement dérapé et on a bien ... tout n'est pas racontable. Incapable de rentrer sur Bruxelles, j'ai effectué ma récupération (partielle) au Holiday Inn de Liège. Le soir du retour à Bruxelles je suis allé éliminer mes excès sur le parcours de 20 en forêt de Soignes. Dur.
  • Nous avons acheté une maison . J'offre le champagne...dans 30 ans. Pajottenland here I come ! Je m'éloigne du stade mais j'habiterai désormais sur mon parcours d'entrainement.
  • J'ai une nouvelle fourche pour mon VTT. La TerraLogic a plus ou moins rendu l'âme, un des canons de fourche était rayé et dont plus étanche...Sabma me demandant 475€ pour la réparation, j'ai accepté l'offre d'A. et je lui ai racheté sa FX32 100 pour 500€. Celle-ci ayant roulé une cinquantaine de kilomètres, je ne suis pas loin du "deal of the year" même si le trou de 500€ dans mon budget sonne bien creux à l'approche de la fin du mois et du départ en vacances. Vancances que nous passerons par ailleurs en Toscane, haut-lieu s'il en est du cyclisme puisqu'il s'agit de la région de résidence des plus grands experts mondiaux en matière de dopage. 
  • C'est la première fois que je suis le Tour de France d'un oeil aussi lointain. Il faut dire que les révélations en tous genres de ces derniers mois ne sont pas de nature à faire aimer le mileu du cyclisme professionnel. Même si je n'étais pas naif au point de croire qu'il était possible de monter sur un podium du Tour à l'eau claire, le fait de savoir aujourd'hui avec certitude que les dix dernières éditions n'ont pas vu un vainqueur propre triompher rend l'épreuve nettement moins intéressante. Une polémique pointe le bout de son nez quant à l'opportunité d'accepter pour partie certaines pratiques en regard de la difficulté de ce sport. Ca me fait bienrire que ça fasse polémique, dans la réalité c'est que c'est déjà le cas non ?
  • Quelques chouettes lectures: Ambiguïtés d'Elliot Perlman m'a beaucoup plu, La Jambe gauche de Joe Strummer de Caryl Férey vaut surtout par son titre et Clash fait son retour sur mon Ipod, Les Enfants du plastique de Thomas Clément vaut surtout par son argument mais est écrit dans un style de journal de lycée. Pour l'insatnt je suis dans Bienvenue au club de Jonathan Coe qui m'a d'ores et déjà assuré queqlues bons poilages.
  • Les Melvins, The Jam, McClusky et les Stone Roses en boucle pour le moment.
  • On se les est toutes faites  mais nous avions résisté jusqu'ici. Finalement on a succombé et nous en sommes à l'épisode 7 de la première saison de Lost. Comme ça c'est fait.

Ce soir je devrais aller me faire une petite sortie CàP ou VTT et demain matin, rendez-vous est pris avec D. pour une sortie sur route. Tout ça ne va pas avoir un impact décisif sur l'avancement des différents projets dont je suis en charge pour le moment. Quand je pense que je dois me rendre demain à un événement Microsoft au cours duquel je vais devoir exposer à un public d'informaticiens fraichement sortis de l'école pourquoi mon boulot de consultant est génial et pourquoi il devraient se ruer pour bosser dans la même boîte que moi. Oserais-je leur dire: "Le kilométrage annuel" ?

jeudi, juin 14, 2007

Malin au ravin

Le malin, le ravin etc. ça vous parle. Moi je suis surtout ravin pour le moment ! Après les journées de forme fantastique des dernières semaines, l’addition. La sortie VTT de dimanche aurait dû constituer le point final d’une période d’entraînement à forte intensité et en toute logique, les jours, ou la semaine, suivants auraient dû être consacrés à une période de repos et de récupération. J’ai malheureusement fait l’erreur du débutant qui veut à tout prix profiter de ses sensations et finit par brûler toutes ses cartouches.

Ainsi, lundi, au lieu de me reposer je vais courir avec Fa. au Laerbeek. Il fait lourd et je sens bien que je me traine un peu même si le rythme est relativement bon. Je faisais tout de même 44 pulsations au matin ce qui aurait dû constituer un signe et en courant je remarque que le cœur reste bas, non pas par signe d’une bonne condition mais d’une incapacité à monter haut. Fa. retourne au parking après 35 minutes mas moi je décide de continuer et j’arrondis à une heure. Je suis bien claqué.

Mardi matin, repos ? Que nenni ! Je vais rouler avec D. Grave erreur, au matin j’avais 54 pulsations !!! Malgré une allure très basse et une parcours facile je suis à la peine je me sens « vide », sans force et je ne pense qu’au retour, plus envie. Au sortir de la douche j’étais toujours sans forces, pratiquement incapable de me déplacer même en marchant. Après le repas je me suis couché pour une sieste de trois heures mais sans vraiment trouver de sommeil réparateur, j’étais dans un état de nervosité et de confusion peu propice au repos.

Le soir, je faisais 38°5. Grosse fatigue. Mercredi matin, je n’étais toujours pas bien. Selon moi la fatigue excessive a baissé mon seuil de protection naturel et je me suis chopé la première infection qui passait par là.

Je suis donc au repos depuis hier et je ne compte pas reprendre avant samedi. Je vais aller gentiment rouler seul ce week-end sans forcer, histoire de me refaire un petit peu. Comme ça va déjà beaucoup mieux aujourd’hui, j’ai évidemment un peu de mal à sauter un entraînement et j’aurais tendance à tomber dans les travers du passé à savoir : en faire trop.

Autant dire que la Granfondo Eddy Merckx de samedi ce sera pour 2008.

lundi, juin 11, 2007

Plus étanche


Samedi matin, je n’étais pas encore complètement remis de mes efforts de jeudi soir. La météo ne se prêtant de plus pas vraiment à une sortie longue au Linde, j’ai opté pour une matinée de repos. M’étant laissé convaincre par A. en cours de journée de l’accompagner dimanche matin sur une sortie VTT, j’ai tout de même sorti le vélo en fin d’après-midi afin de tester le vélo qui, il faut bien l’avouer, n’était pas beaucoup sorti ces derniers temps, ma dernière sortie VTT remontant à plusieurs semaines. Petite déconvenue, ma fourche a perdu pratiquement toute son huile et le simple fait de monter sur le vélo suffit à la faire plonger à fond de course. Rien à faire dans l’immédiat, elle doit rentrer chez Sabma, ce que j’avais prévu de faire cet hiver mais éternellement reporté. Manifestement les joints ont rendu l’âme. La sortie m’aura en tous cas permis de confirmer mon bon état de forme, tout est facile pour le moment, incroyable.


Samedi soir, bien que mourant d’envie de sortir et de rejoindre les potes en ville, je suis sagement resté à la maison car je sais que les sorties avec A. peuvent parfois être … exigeantes. Je suis encore surpris d’avoir eu la volonté de me coucher raisonnablement tôt car en général je succombe facilement à ce genre de sirènes.


Malgré la fourche en compote, me voilà donc à Tubize dimanche matin avec Ph. et A., deux spécialistes du VTT qui ont déjà quelques compétitions à leur actif cette saison. Sur la première partie du parcours, plutôt roulant, pas de souci, par contre dès qu’on a rencontré du gras, bonjour la savonnette à l’arrière, le Schwalbe Nobby Nic, c’est très chouette mais ça s’use très vite, le mien c’est de la fesse de bébé. J’en ai bien un neuf à l’atelier depuis janvier mais c’est comme pour la fourche, j’ai pas mal procrastiné. La fourche, par contre, ça ne m’a pas trop gêné, comme quoi la mode actuelle qui consiste à rouler en XC avec une fourche rigide a probablement du sens dans nos contrées. Je n’ai jamais été mis en difficulté si ce n’est dans les parties techniques, où comme d’habitude je suis soit distancé, soit sur ma caisse. Là c’était un peu des deux.


50 bornes de VTT qui m’ont bien remotivé pour sortir plus souvent en gros pneus. Pour la prochaine sortie il faudra juste attendre que la fourche revienne de chez Sabma et pour ça … il faudra que l’envoie chez Sabma, pas gagné.


Petit mystère cependant ce matin, pourquoi est-ce que je pulse à 44 ?

vendredi, juin 08, 2007

190


Grosse sortie hier soir finalement. En fin d’après-midi je me sentais un peu fatigué et j’hésitais sérieusement à monter sur le vélo. En fin de compte je me suis décidé à aller rejoindre le groupe à Pede . Comme la motivation n’était pas au rendez-vous, je m’étais résigné à accompagner le groupe B pour une sortie relativement calme. J’avis un peu souffert de la chaleur toute la journée et j’imagine que c’est pourquoi je me sentais … « amorti ».


Me voilà donc en queue de groupe quand le groupe A s’en va. Je laisse partir mais après quelques minutes un courageux semble vouloir sortir du groupe qui il est vrai est un petit peu lent. Comme personne ne sort avec lui il est prêt à renoncer quand je me décide à sortir également et en remontant le peloton pour partir j’incite quelques gars à m’accompagner. On se retrouve à cinq et nous décidons d’aller chercher le groupe A. Grosse partie de manivelles. J’ai de bonnes sensations et je fais le gros du travail. Ces deniers temps j’étais content de ma condition mais je m’interrogeais quant à ma capacité à monter dans les tours et ce n’est que très rarement que j’allais chercher les 180 pulsations. J’ai la réponse à ma question car durant le quart d’heure qu’il nous a fallu pour reprendre le groupe A, je suis monté plusieurs fois à 190 tout en restant pratiquement en permanence au-dessus de 180. Une fois le groupe rejoint, ça s’est un peu calmé, même un peu trop à mon goût car je me suis à nouveau porté à l’avant pour imprimer un rythme plus soutenu.


Comme à mon habitude je perdais beaucoup d’eau, il faut dire qu’il faisait chaud et lourd, et petit à petit je sentais les efforts consentis et je suis resté caché dans les roues. Peu avant Lennik, deux gars on placé une mine mais je n’ai pas pu accompagner. J’ai été trop court de 10 kms en somme. J’avais déjà dû un peu m’accrocher dans les bosses sur le retour. La semaine prochaine je resterai plus « en-dedans » sur les 40 premières bornes et je devrais pouvoir rester devant dans le final.


Ce matin, j’étais persuadé que les pulsations allaient être hautes et que je n’aurais pas tout récupéré mais pas du tout : mon petit 40 habituel, la forme est là ! Par contre sur le balance, j’ai toujours un petit kilo à reprendre, je ne suis décidément pas fait pour la chaleur. Avec un peu de chance, jeudi prochain il pleut et là…gare à vous les gars !

mercredi, juin 06, 2007

Un verre, mais alors un seul hein !


Vendredi, après une sortie bien (très) rythmée, je me suis dit que finalement je clôturerais bien la semaine sur une petite bière dans le centre ville. En définitive, et vers 4 heures du matin, j’étais plus proche du fût que du verre. Du coup le cross (un bien grand mot, c’est une course de 700 mètres) de l’école de F. samedi après-midi fut un exercice plutôt digestif que musculaire.


Dimanche, parcours « Dendre ». Beaucoup de vent et toujours la soirée de vendredi dans les jambes. Je me suis tout de même bien amusé.


Hier, ma fameuse sortie « relax ». 115 pulsations de moyenne, si ça ce n’est pas du relax, je ne sais pas ce que c’est. Le but étant d’être le plus reposé possible jeudi soir à Pede pour affronter les petits jeunes qui m’ont mis à genou la dernière fois.


J’ai repris contact avec A. et j’ai rendez-vous dimanche à Tubize. Je m’y rendrai à vélo ce qui devrait me faire une sortie au-delà des 130 bornes et me permettra de rattraper cet éternel petit retard en kilomètres que j’aurais déjà comblé si la « pause tendinite » du mois de mai ne m’avait freiné dans mon élan.

jeudi, mai 31, 2007

Je vais bien tout va bien...


Le mois de mai se termine et j’en suis finalement assez satisfait compte tenu de l’arrêt forcé dû à mon problème de tendinite. Si je n’avais pas eu à m’arrêter une dizaine de jours (du 6 au 15 pour être précis) c’aurait même été un très beau mois du point de vue du volume d’entraînement. Aucun regret à avoir, l’essentiel est qu’à ce jour je n’éprouve plus de douleurs même en mettant du braquet et j’ai pu reprendre la CàP en douceur sans problèmes apparents.
J’ai surtout trois raisons d’être particulièrement satisfait :



  • J’ai des sensations incroyables. Hier sur mon parcours « à bosses » (Bruineput et consorts) j’avançais avec une rare aisance, super facile, j’égale mon record sur ce tour mais avec une moyenne de pulsations beaucoup plus basse que lors de mon record précédent. Lundi j’avais fait une sortie relax à 110 pulsations de moyenne, ce que je fais très rarement (allez, soyons honnêtes…jamais), peut-être est-là le résultat. Rien de plus facile à vérifier, demain je remets ça. C’est d’autant plus raisonnable que samedi c’est le cross de l’école de F.

  • Mon poids semble se stabiliser aux alentours de 76 kilos, ce que je considère définitivement comme mon poids de forme. Moins serait exagéré.

  • Mes pulsations au repos indiquent également un bel état de forme et sont stabilisées à 40 depuis deux semaines. Content.


Il ne reste plus à espérer que le mois de juin sera un beau mois tant du point de vue de la santé que de la météo.

vendredi, mai 25, 2007

Coming out


J’ai repris…à vrai dire j’ai même un peu trop repris. Je suis allé courir mardi, je serais bien allé rouler mais mon sournois employeur semble parfois vouloir délibérément me pourrir ma saison, et j’étais tellement trop over tout en joie que je me suis laissé aller à exagérer un petit peu. Pour une première sortie CàP depuis les vacances de carnaval, je n’ai pas lésiné et j’ai tout simplement battu mon record sur mon « parcours moyen ». Le problème, c’est que depuis mardi j’arrive à peine à m’asseoir et malgré un petit décrassage à vélo hier soir – j’ai été contraint à faire l’impasse sur le « groupe Sint-Anna Pede » - la situation ne s’améliore guère. Du coup, je suis un peu hésitant pour ce week-end : Linde ou endurance samedi matin ?


Du côté des pros, on va de révélations en révélations. Moi aussi je vais bientôt faire ma conférence de presse et confesser que la plupart de mes brillants résultats (si, si) ont été obtenus grâce à une collaboration de longue date avec le bon Docteur Jupiler.

lundi, mai 21, 2007

Opération reprise



C'est la reprise. J'ai profité du long week-end à la mer pour reprendre le vélo après une dizaine de jours d'arrêt (à l'exception d'une petite séance de home trainer). Je n'ai pas fait trop de kilomètres sur l'ensemble de la semaine, un petit 200, mais c'est très bien ainsi, rien ne sert de brûler les étapes et risquer la rechute. Quoi qu'il en soit, toute trace de douleur a disparu et il me semble bien que j'ai eu raison de la tendinite qui me pourrissait la vie depuis le mois de février. Finalement, si j'avais su tout de suite qu'il s'agissait d'une tendinite j'aurais pu prendre des mesures plus rapidement et surtout éviter de continuer à m'entraîner en pensant qu'il s'agissait d'un problème de ménisque. Soit. La recette fut en tous cas assez simple :



  • Infiltration

  • Repos

  • Glace

  • Pas de sucre

  • Pas d'alcool

  • Beaucoup d'eau

Samedi à Knokke, j'ai accompagné le groupe A sur une vingtaine de kms. J'avais d'assez bonnes sensations et la sortie promettait d'être bien rapide dans la mesure où nous avons roulé à plus de 50 km/h durant 4 kilomètres pour faire la différence avec le groupe B. Le problème c'est que rouler à de telles vitesses sur des routes non fermées ne peut se faire qu'au sacrifice de la sécurité. Ainsi, une bordure s'est rapidement formée sur toute la largeur de la route à cause du vent latéral; je me suis vite retrouvé à rouler complètement à gauche de la chaussée et alors qu'un voiture est arrivée en sens inverse, quelle ne fut pas ma surprise de constater que tout le monde ne se rabattait pas à droite mais que le groupe se scindait en deux pour laisser le passage, tout cela sans ralentir le moins du monde. Comme je n'avais aucune intention de mourir ce week-end, j'ai quitté le groupe et rejoint le groupe B.


Samedi soir, j'ai rapidement fait un aller-retour jusqu'à Bruxelles pour assister au dernier match du Brussels, belle soirée couronnée d'une victoire 3-1 contre Genk, que demander de plus après l'humiliation de la semaine dernière.


Cette semaine, c'est la vraie reprise. Je dois absolument courir un peu si je ne veux pas être ridicule au cross de l'école de F. le 2 juin. Jeudi j'ai bien l'intention d'aller à Pede me faire un peu mal et de ce week-end, je devrais aller deux fois au Linde. A moins que, motivé par l'acquisition de sa nouvelle machine, P. ne m'accompagne à Langdorp pour une sortie VTT de 110 Kms.

mardi, mai 15, 2007

Malédiction


Je n’en reviens pas d’être aussi raisonnable, je suis toujours au repos ! Dans un premier temps ça m’a vraiment été pénible et j’avis la très désagréable sensation de perde tout le bénéfice du travail réalisé ces dernières semaines. Aujourd’hui, inversion de la tendance car je sens que j’ai bien fait de suivre les conseils du médecin : mon genou se porte à merveille. Je continue à appliquer de la glace tous les soirs.
Hier soir, j’avais l’intention de faire un peu de HT, c’était sans compter sur une série de déconvenues d’ordre technique :
1. Impossible de faire rentre la fiche COM dans le port COM de mon nouveau laptop
2. Je retourne chez moi (mon HT n’est pas chez moi, je préfère foutre le bordel chez mes parents) chercher un adaptateur USB/RS232 (oui j’ai ça chez moi, vous pas ?)
3. L’adaptateur ne s’installe pas sans les drivers. Les drivers sont sur une sorte de mini CD que mon laptop refuse de lire
4. Retour chez moi pour lire le mini CD sur mon desktop et copier les fichiers sur mon laptop
5. Retour chez mes parents, dans mon énervement je fais tomber le transfo du HT, le fil s’arrache du boitier, les fils se touchent, les plombs pètent, je mets ½ heure pour trouver le boîtier de fusibles.
Après tout ça il était tellement tard et j’étais tellement à bout que j’ai renoncé. Au moins tout est maintenant installé et configuré pour les prochains jours.

mercredi, mai 09, 2007

Raison garder

Ça va vraiment être très dur de lever le pied car l'infiltration de lundi et l'application consciencieuse de glace commencent à faire leur effet. Aujourd'hui pour la première fois depuis des mois, je n'éprouve aucune douleur, ni même aucune gêne au niveau du genou. Comme en plus je ne souffre plus du dos, comment résister à l'envie de sortir courir ou rouler ? Le problème c'est que le médecin m'a bien prévenu que ce serait une grave erreur et que la cortisone a un effet masquant qui fait que si je lève pas le pied, je risque de me retrouver au terme de l'effet du produit avec un genou en plus mauvais état qu'il ne l'était avant l'infiltration. Ce soir, ce sera donc HT tranquille, sans forcer, 100/110 pulsations avec un peu de musique.

J'ai suivi ces derniers jours les derniers événements autour de l' « affaire Puerto ». Après l'EPO du chien de VDB, le whisky de Landis, le ressentiment anti-américain invoqué par Armstrong, voici donc le moment de faiblesse de Basso. Donc voilà un coureur qui prend contact avec le star internationale de la gestion du dopage, le paye, se fait extraire une quantité sans doute considérable de sang et puis finalement renonce à faire usage de la méthode du bon docteur Fuentes, de qui se moque-t-on ? Finalement, je ne m'intéresse plus que très modérément à toutes ces affaires et c'est toujours un peu avec des pieds de plomb que je fais part de mes opinions à ce sujet aux amis, collègues et connaissances qui sachant que je pratique le vélo ne manquent de me questionner à ce sujet. Si je crois qu'ils sont tous dopés ? S'il vous-plaît, jetez en œil au palmarès du tour de France des dernières années et tirez-en vous-même les conclusions, rares sont les années où le podium n'est pas constitué exclusivement de coureurs convaincus de dopage :


Ce qui me désole par contre vraiment c'est l'absence de discours sur la banalisation du dopage chez les sportifs amateurs et récréatifs. Le moindre marchand de vélo dispose maintenant dans son magasin d'un rayon nutrition qui a tout de la pharmacie : Mass Gainer, Fat Reducer, Amino Acid Boost…n'en jetez plus. Qui fait encore du sport à l'eau claire ? Je me demande d'autre part qui de ces types que je vois acheter des produits chez Van Eyck sait exactement ce qu'il prend quand il se procure de la Carnitine, de la Créatine, des « Branched Chain Amino Acids » etc. ? Très peu probablement. Sans compter les effets de mode et de marketing dont ils sont victimes. Prenons de cas à titre d'exemple : la crétaine et la carnitine. Il ya quelques années, la créatine était présentée comme la panacée en matière de produit autorisé pour le gain de masse musculaire, quelques années plus tard, quelques études sérieuses effectuées, on se rend compte que c'est du pipeau. Mieux encore dans le cas de la carnitine dont on vantait les effets dans la combustion des graisses, il apparait aujourd'hui que la perte de poids qu'occasionne sa consommation s'effectue au détriment de la masse musculaire et non des graisses. On vend des « Mass Gainer » à la protéine de petit lait mais à côté de cela des aliments comme les légumes secs par exemple (pois chiches, haricots etc.) disparaissent petit à petit de l'alimentation des européens alors qu'ils sont une source naturelle de protéines. Le sommet de la connerie est atteint avec les vitamines dont certaines sont vendues par des marques qui garantissent des 300% d'AJR alors que cela signifie tout simplement que 200% des vitamines ingérées de la sorte ne seront tout simplement pas assimilées.

Pour ma part, à partir d'aujourd'hui ce sera pain d'épice et grenadine, même une boisson « énergétique » ne rentrera plus dans le bidon ni une barre dans ma poche.

mardi, mai 08, 2007

La tuile



Avec mes 1350 kms rien qu’en en avril, je me rapproche rapidement du nombre de kms effectués l’année passée à la même date. Sans les 165 kms de la Gimondi 2006, ce serait d’ailleurs déjà fait. L’habitude que j’ai prise de rouler plus fréquemment au Linde m’assure un nombre de kms hebdomadaire que j’aurai du mal à atteindre en ne roulant que seul, comme ce fut (trop ?) souvent le cas l’année dernière.

Hier en me rendant chez l’orthopédiste pour le résultat des examens passé la semaine dernière pour mon genou, j’avais espéré que le diagnostic serait simple, de même que la solution à mon problème. Le scénario sur lequel je comptais c’était : « …c’est la ménisque, je vous opère à la fin de la semaine, vous roulez dans dix jours… ». Naïf hein ? Malheureusement, on est loin du compte et le ménisque n’est pour rien dans mes douleurs, c’est inflammatoire, je me tape une bonne vieille tendinite. Ce n’est pas une bonne nouvelles car mon expérience de la tendinite est loin de constituer un bon souvenir : rechutes, douleurs de compensation etc. Le médecin m’a proposé de prendre des anti-inflammatoires, ce que j’ai refusé car j’en avais déjà pris pour soigner ma bursite au coude il y a quelques semaines, alors que je souffrais déjà du genou don, et que le résultat ne fut pas probant en ce qui concerne le genou tout au moins. Dès lors, il me restait la kiné et l’infiltration et pour la première fois j’ai opté pour l’infiltration de cortisone. Evidemment aujourd’hui, la douleur a disparu t c’est bien là qu’est le piège car je me demande comment je vais faire pour lever le pied alors que précisément l’absence de douleur m’inciterais plutôt à faire le contraire.

Je dois donc observer une période de « repos » de deux ou trois semaines…impossible. Je suis d’ores et déjà à la recherche d’un moyen de maintenir le niveau de forme atteint à ce jour (40 pulsations au repos ce matin tout de même) tout en épargnant mon genou. Parmi les solutions envisagées : rouleaux et natation. J’arriverai ^peut-être à ne pas faire de rouleau ce soir mais il m’apparait évident que dès demain j’attaque un cycle souplesse/vitesse de rotation. Il est plus que probable que je rajoute une ou deux séance de natation également.

J’avais l’intention de commencer doucement ma préparation au Cristalp en me rendant aux Cîmes de Waismes le 17 mai. Ce ne serait pas raisonnable. Je retarde donc quelque peu cette préparation que je devrais entamer dès le 27 mai, date à laquelle j’aurai le choix entre un chrono de 65 à Thuin ou un de 70 à Mazy. D’autre part je me suis inscrit à la Granfondo Eddy Merckx le 16 juin.

vendredi, avril 27, 2007

RTT



Il y a un bail que je n'étais pas rentré aussi crevé d'une sortie à vélo. Hier soir je me suis rendu au rendez-vous qui a lieu tous les jeudis soir à Sint-Anna Pede à 18.30 et dont on m'avait dit que je ne manquerais pas de m'y amuser. En effet, je me suis bien amusé, mais j'ai été fort surpris du rythme auquel s les 80 kms ont été parcourus et aujourd'hui, je suis sérieusement crevé – en fait, non…je suis une loque. J'ai la ferme intention de me rendre tous les jeudis à ce rendez-vous mais cela va nécessiter quelques aménagements de mon planning d'entraînement.


La sortie de mardi avait sans doute été trop rythmée pour enchaîner sur celle d'hier. De plus je suis allé courir 50' mercredi soir et j'avais un peu forcé l'allure sur les 20 dernières minutes, par conséquent je me suis présenté au « départ » avec les cuisses déjà douloureuses et une vieille fatigue mal récupérée.


Arrivé sur place je me suis renseigné pour savoir comment se déroulait cette sortie en général et on m'a tout de suite prévenu que si je voulais « rouler vite » je ne devais pas tarder à me porter à l'avant du peloton, car ça partait assez vite pour les meilleurs. J'ai été impressionné par le nombre de gars au départ mais aussi par la rapidité de l'écrémage. Ainsi d'un groupe d'une septantaine de cyclistes, il ne devait plus en rester qu'une vingtaine après un ¼ d'heure. Outre quelques têtes déjà aperçues le samedi matin au Linde, il y avait quelque sérieux clients dont deux ou trois qui mettaient tout le monde en ligne dès qu'ils prenaient un relais. Quelques gars aussi du club de triathlon de Ganshoren.


J'étais bien décidé à rester bien cacher dans les roues mais je n'y peux rien, ce n'est pas vraiment dans mon caractère et je n'ai pas pu m'empêcher de prendre l'un ou l'autre relais bien appuyé ; ce que j'ai bien entendu regretté dans la deuxième moitié du parcours - que je ne connaissais pas – lorsque le vent contraire et les bosses ont exigé des efforts encore plus importants. Globalement, on est rarement descendu sous les 40 km/h.


Ce qui m'a vraiment fatigué, c'est d'abord la chaleur, car comme à mon habitude, j'ai perdu des litres d'eau mais surtout les relances et les accélérations incessantes. J'ai bien du boucher des trous à une quinzaine de reprises.


C'est également une des premières fois que j'ai eu l'occasion de mesurer les effets de l'âge car sur les accélérations, il apparait clairement qu'il vaut mieux avoir 30 ans que 40. Chapeau dès lors à ceux qui en ont 50 et qui ont gardé les roues.


Inutile de dire que malgré la douzaine de kms de « cool down » en fin de sortie, on a ramené une grosse moyenne.


J'aurai pu m'écrouler au lit mais j'avais promis à G. de le rejoindre au Central. J'ai donc traîné ma carcasse jusque là pour écluser quelques bières, sans conviction.


Il me reste donc une nuit pour tenter de récupérer car j'ai la ferme intention d'aller voir demain matin au Linde si je suis capable d'accrocher le groupe A après les efforts d'hier. Dimanche par contre, je crois que je vais me faire une sortie « à la papa » sur mon parcours Dendre.


Je serai fixé lundi midi sur l'état de mon genou puisque je passe -enfin – cette RMN tant attendue. J'espère que le verdict ne sera pas trop douloureux et que si une opération s'avère nécessaire, elle se fera le plus rapidement possible.

jeudi, avril 26, 2007

Soon in a wrecking pit near you



Je me suis fait chauffer par deux ou trois copains pour me rendre aux Nuits Botaniques d'ici une semaine. Finalement, il n'en sera rien. Rien, mais alors rien dans la programmation n'est de nature à m'emballer. Et là…je me pose des questions, est-ce moi qui n'arrive pas à m'enthousiasmer ou est-ce vraiment une programmation de merde. D'un côté je ne connais pas tous les groupes qui passent, je ne peux donc pas vraiment juger mais d'autre spart, il y a tant de daubes parmi ceux que je connais que je me fais du souci pour les autres. Je note une « Nuit Belge » à se pisser dessus…Sharko et Mudflow…meeeerde. Même si j'ai déjà vu ces groupes livrer des prestations convenables, ça fait quand même un peu match pour le maintien en 4ème provinciale non ?


Quoi qu'il en soit, mon mois de mai est prometteur, entre les Meteors à Arlon la semaine prochaine et les Black Lips au Recyclart le 25,…va y avoir du sport.


Sur le front des sorties on est dans le poteau noir pour le moment. A priori, il devrait en être ainsi tant que la météo incite plus aux exploits sportifs qu'à la débauche. Quoi que… « Never say never » et toutes ces sortes de choses.


mardi, avril 24, 2007

500 to go.


Je ne suis somme toute plus si loin d’avoir rattrapé mon retard de kilomètres par rapport à l’année 2006. Pour être précis je n’accuse plus qu’un retard de 500 kilomètres ce qui constitue un petit exploit dans la mesure où :
· Je n’ai pas fait le moindre kilomètre à vélo en janvier et février
· Il me reste une semaine en avril pour me rapprocher du nombre de kms parcourus entre le 1er janvier et le 30 avril 2006
· Je n’ai pas encore de sorties au-delà de 100 bornes à mon actif


Samedi, je suis allé rouler au Linde. Je ne m’y étais rendu que le dimanche jusqu’à présent et on m’avait signalé que les moyennes étaient déjà pas mal élevées le samedi. C’est à Gaasbeek que ça a commencé à rouler bien rythmé. Mon dos me faisant toujours souffrir, j’ai eu un gros moment de doute car la perspective de me taper 80 bornes sur la plaque avec mes lombaires en compote ne me réjouissait guère mais je m’amusais comme un fou et la douleur fut vite oubliée. Dès le faux-plat vers Lennik, des groupes ont tenté de sortir mais aucun d’entre eux n’a vraiment reçu de « bon de sortie ». Je me suis d’ailleurs laissé avoir comme un bleu à combler un trou pour accrocher un de ces groupes, pensant qu’il s’agissait de « la bonne», qui fut finalement repris après même pas dix kilomètres.


A Oudenaken, 20 bornes avant la fin du parcours, alors qu’un groupe de quatre bonshommes était tout de même sorti, j’avais de bonnes sensations et je me suis porté en tête pour quelques relais bien appuyés et une bonne accélération sur une bosse. Je me retourne au sommet de la bosse et je constate que je creuse un petit écart ; le but n’étant pas de sortir, je me relève mais je suis tout content de constater que je tiens une bonne petite forme.


Arrivés à Itterbeek, on a tout de même un gros 36 de moyenne, pas mal. J’ai rajouté un petit 20 kms de décrassage pour arrondir à 100 et pour profiter encore un peu de la météo.
Il est manifestement temps que j’aille me faire un peu mal sur la piste pour quelques séances d’intervalles biens senties car même à bloc, j’ai du mal à aller chercher les 180 pulsations. Trop de foncier et pas assez de résistance sans doute. Dès la semaine prochaine, je m’y attaque, pour le plus grand bonheur de F. qui ne manquera pas de m’accompagner.


Dimanche, je suis allé à rejoindre F. à la mer pour la journée parents du week-end d’unité des scouts. Outre les coups de soleil, je ramène une bonne vieille douleur aux épaules d’avoir porté H. toute la journée. Par contre, plus aucune douleur au dos malgré une heure de pelletage intensif lors du concours de châteaux de sable. Encourageant. Le bonheur de H. faisait plaisir à voir, il a adoré la plage, la mer, les vagues, le château, la glace…superbe journée.

jeudi, avril 19, 2007

Myolastan mon ami


Je suis une fois de plus complètement bloqué par des douleurs lombaires depuis hier midi. Je peux exactement situer l’origine du problème à dimanche lors de la sortie dans le Brabant wallon. Lors de l’ascension d’une petite côte pavée courte mais raide nous avons dû nous rabattre sur le côté pour permettre à une voiture venant en sens inverse de passer. J’étais presque à l’arrêt mais dès que le voiture est passée, j’ai relancé en force et j’ai senti une petit décharge au niveau des reins. Durant le reste de la sortie j’ai continué à sentir une petite « point » mais rien de vraiment inquiétant.


Lors de ma sortie de mardi, j’ai bien senti que je n’en étais pas quitte car dès que je mettais du braquet, une gêne se faisait très clairement sentir. Il n’y a pas de secret, les douleurs lombaires, ça ne disparaît pas par enchantement et dès hier le problème a pris toute son ampleur.
Cette fois au moins, je peux dire avec certitude que mon assiduité à la salle de sport est un facteur préventif déterminant. En effet, chaque fois que je suis amené à interrompre ma fréquentation de la salle plus de deux semaines, je fais une crise de lombalgie.


J’ai pris du Myolastan hier après-midi et cette nuit et une légère amélioration se fait sentir. Je vais tout de même essayer de rouler en fin d’après-midi car l’immobilité ne me fait pas du bien. Je reste convaincu qu’il faut mobiliser, avec précautions, un dos douloureux.


Ça tombe évidemment assez mal en ce qui concerne la « Van Petegem » samedi car le parcours est truffé de bosses et de quelques sections pavées. Ce serait une déception même si j’ai appris hier que je devrai m’y rendre seul car P. et C. font défection.

lundi, avril 16, 2007

Le Brabant Wallon aura ta peau


Les efforts consentis commencent à payer.


J’accuse toujours un petit retard de kilomètres par rapport à l’année dernière mais je continue à penser que j’ai eu une bien meilleure approche cette année. En 2006 j’avais beaucoup roulé durant les mois de janvier et février, parfois dans des conditions très dures et au pris d’une lourde chute sur le verglas. Au final je me suis retrouvé fatigué en avril qui fut un petit mois et j’avais contracté une méchante sinusite dont j’avais mis des semaines à me débarrasser. Tout au contraire en 2007, je n’ai pas roulé du tout en janvier et février, je n’ai fait que courir, construisant patiemment une bonne base de foncier. Du coup, dès mars et avril j’avis une énorme envie de rouler et aucune trace de fatigue héritée de sorties hivernales trop éprouvantes et je vais me retrouver avec un gros kilométrage réalisé en avril. Mon retard de kilomètres sera même probablement rattrapé dès la moitié du mois de mai, à la différence que la condition et le mental seront bien meilleurs qu’en 2006, qui était déjà une bonne année.


Jeudi, je me suis autorisé une petite sortie càp avec Fa. en début de soirée. Bref mais bien intense, exactement ce qu’il me fallait dans mon état de fatigue, ça m’a permis de ne pas trop me crever tout en faisant un peu tourner la machine à haut régime. Ce fut aussi l’occasion de remarquer que nos organismes n’avaient pas eu le temps de s’habituer à la chaleur soudaine.


Vendredi, j’ai rejoint P. au Linde pour une sortie VTT d’une trentaine de bornes ; A nouveau idéal pour un peu récupérer, court mais à un bon petit rythme. Nous avons terminé la sortie par une petite bière à la Couronne, que demande le peuple.


Samedi, sortie musclée par Gooik. Je rentre avec une jolie moyenne mais j’ai du mal à aller cherche rla zone rouge. Attention, fatigue.


Dimanche…épique. J’avais rendez-vous avec C. et D. pour une sortie de 120 dans le Brabant Wallon. Tout se présentait sous les meilleurs auspices, météo, ambiance… La première heure se déroule sans problème, nous empruntons un itinéraire superbe guidé par C. qui nous fait découvrir quelque sbelles bosses et l de nombreuse sections pavées. La succession des côtes, des pavés et des côtes pavées (j’adore) vont bientôt avoir raison de D. qui craque doucement tant physiquement que moralement. Je lui demande tous les 5 kms comment ça va mais je vois bien qu’il n’ira pas au bout des 120. En effet après 70 bornes, il est mort, incapable d’encore avancer et doit se résoudre à abandonner. Son père viendra heureusement le chercher assez rapidement à Chaumont-Gistoux.


Nous voilà donc à deux. D. nous ayant à peine quitté, nous abordons quelques belles bosses qu’il aurait été incapable de franchir. Malheureusement, C. commence aussi à flancher, les derniers kms seront pour lui un calvaire. Par contre, C. c’est un vrai battant, même mort, il garde toujours le sourire et je n’ai pas souvenir de l’avoir entendu se plaindre au cours des sorties que nous avons fait ensemble. Quand il est vraiment scotché et que je lui demande si ça va, il a pour habitude de me répondre : « Je me réserve pour attaquer ». C’est tout dire.


Pour ma part, ce fut une belle sortie « fat burning » : moyenne de pulsations très basses, 4h30 de vélo…idéal. J’ai simplement un peu souffert de la chaleur à la fin, deux petits bidons c’est trop peu pour une telle sortie et une telle chaleur. Je me suis également un peu inquiété pour mon genou au cours de la première heure mais les douleurs ont assez rapidement disparu pour ne plus revenir. Bien samedi prochain, je reconsidèrerai peut-être ma participation à la Gimondi.


Aujourd’hui, repos forcé même si je crève d’envie d’aller courir. Je vais bien me reposer et rouler demain matin au Linde. Je ferai encore une sortie mercredi et puis je me reposerai deux jours en prévision de la Van Petegem Classic qui a lieu samedi.

jeudi, avril 12, 2007

Un gros dodo


Il me semble que je fatigue un peu, tout au moins j’ai l’impression qu’un petit jour de repos ou deux ne sauraient me faire de tort. J’ai eu l’occasion de m’en apercevoir hier après-midi sur mon parcours « à bosses ». Certes je ramène une moyenne tout-à-fait honorable mais sans avoir vraiment pu faire monter le régime. Malgré un Bruineput enlevé sur un rythme assez élevé par exemple, j’ai plafonné à 176 pulsations, incapable que j’étais d’aller visiter la zone rouge. Il n’y pas de secret, c’est la fatigue.


Ce n’est pas bien grave mais le problème c’est que la météo de ces derniers jours n’est pas à proprement parler faite pour me tenir à la maison. Encore moins à la salle car je fais un véritable blocage sur le fait de faire u sport en salle quand il y a du soleil à l’extérieur. Une seule solution, la promenade pépère, l’œil sur le cardio pour bien veiller à ne pas dépasser le 130. Ce n’est pas ce que je préfère mais … quand il faut hein ? Deuxième angle d’attaque, me coucher avant minuit…pas simple pour le moment. Au moins pour le moment, j’arrive à être raisonnable du point de vue des sorties et je n’ai pas touché une bière depuis jeudi passé, soirée au cours de laquelle il est vrai que j’avais fait des « réserves ».


Je me suis inscrit aujourd’hui à la « Van Petegem Classic » qui aura lieu le 21 avril à Oudenaarde. 145 kms, des bosses, des pavés … chouette.


Ce week-end, il faudra que je tienne compte de mon état de fatigue malgré ma grosse envie d’aller samedi au Linde. Ça roule toujours un peu plus fort le samedi que le dimanche et donc il faudra faire bien attention, à la fois à arriver en forme mais aussi à ne pas faire le mariole dimanche sans quoi à la Van Petegem, ça va pas être saignant.

mercredi, avril 11, 2007

Bike Crushing


Je ne peux évidemment pas commencer ce post sans mentionner l’Evénement de la quinzaine qui vient de s’écouler : je me suis pris ma gamelle annuelle. Cette fois-ci, le physique n’a pas trop payé, par contre le matériel n’a pas survécu.


Donc à Heikruis, je m’engage sur une petite route qui vient d’être refaite et sur laquelle on vient de disperser de ces petits gravillons clairs. Je m’engage dans le seul virage de cette portion de route alors qu’une voiture arrive en sens inverse, ce qui m’oblige à quitter la corde pour l’extérieur et là…la roue avant en profite pour se dérober et je mange le bitume. Heureusement ma vitesse était assez réduite et je m’en tire avec quelques contusions et égratignures, principalement au niveau des mains. Le vélo par contre il a morflé dans des proportions démesurées par rapport à la gravité de la chute : cadre cassé (déchiré plus précisément), et poignées cassées. Même l’Ipod a mangé.


Finalement, l’Onyx aura vécu ce que vivent les roses, l’espace d’une saison…et dès le samedi après-midi je me suis rendu chez Van Eyck pour choisir ma nouvelle monture. Mon choix s’est finalement porté sur un cadre Merckx 1XM, qui est à présent monté et sur lequel j’ai déjà effectué de belles sorties, comme vous pourrez vous en rendre compte ci-dessous.
J’ai enchainé une dizaine de jours d’entrainement entrecoupés d’un seul jour de repos. Ça ne m’arrive pas souvent mais j’étais vraiment à la recherche de ces sensations extraordinaires que l’on éprouve quand on sent qu’on a sous la main une condition qui vous autorise tous les efforts possibles.


N’ayant pas à ma disposition de vélo de course en début de semaine je me suis rabattu sur le VTT pour quelques belles sorties dont une en particulier au cours de laquelle j’ai battu mon record personnel sur mon parcours court. Les autres sorties auront davantage été consacrées à de l’endurance et j’ai également montés les roues slicks pour une sortie sur route. Par ailleurs je n’ai pu m’empêcher d’aller courir une heure lundi et à ma grande satisfaction le genou a bien supporté la sortie. Malheureusement, je ne peux pas faire plus d’une sortie càp pour le moment car si je n’espace pas assez, les douleurs résiduelles s’accumulent et je risque de me retrouver dans la situation d’il ya quelques semaines, complètement bloqué.


Vendredi, repos forcé et visite à l’hôpital car j’ai l’impression d’avoir un coude comme une boule de pétanque et au toucher la douleur est insoutenable. Verdict : bursite. Rien de bien grave mais je suis parti pour une semaine d’anti-inflammatoires.


Samedi matin, une semaine après ma chute donc, j’ai enfourché le 1XM -récupéré vendredi- pour effectuer les derniers réglages de taille et de position. Je suis allé chercher la Dendre et suis passé par Ninove où j’ai croisé à maintes reprises les gars qui effectuaient le Ronde et avec qui j’ai donc partagé un partie du parcours. Je retrouve sensiblement les mêmes sensations que sur l’Onyx mais le 1XM est légèrement survireur, c’est probablement dû à la chasse de fourche un peu plus accentuée et je devrai donc m’habituer. Le coude reste très sensible, chaque petite aspérité de la route me fait souffrir mais rien ne pourrais me retenir de sortie un nouveau vélo.
Fort des bonnes sensations du samedi, je rejoins le Linde dimanche matin, fermement décidé à voir ce que la combinaison Rascal/1XM a dans le ventre. Les 30 premières bornes se font tranquillement sans forcer. Après, ça accélère un peu et on perd les premiers éléments. Ça commence à bourrer un peu le long du TGV et arrivé du côté de Bellingen, le « Cosse » déclenche franchement les hostilités. Je prends les relais sur chaque bosse et sur celle qui nous ramène vers Oudenaken, je me retourne et constate que je suis tout seul, le trou est fait. Je me relève mais je continue à imprimer un bon petit rythme et après Lennik, je lâche les chevaux. Finalement je ferai les 10 dernières bornes tout seul. Je suis crevé et j’ai carrément du mal à rester éveillé devant le Tour des Flandres l’après-midi. J’en verrai heureusement la fin et la victoire de Ballan, un de mes coureurs préféré : magnifique mental, toujours à l’attaque et surtout superbe sur le vélo, un style parfait.


Lundi matin, j’ai mal aux jambes et je décide donc d’aller me promener avec le club du paternel, j’ai simplement rajouté 25 bornes en fin de sortie pour faire tout de même un peu de rythme.
Grosse semaine derrière moi donc. Rien ne devrait d’ailleurs venir contrarier le planning de celle à venir et dès cet après-midi…hop, une petit 100 pour se détendre.

mardi, mars 27, 2007

Rookie rising


Je ne sais plus si j’en avais déjà touché un mot mais l’année passée F. avait gagné le cross de l’école et je n’étais pas peu fier. Je m’étais tellement époumoné en le supportant que j’avais fait peur à deux ou trois parents qui ont dû se poser des questions quant à la pression que le pauvre gamin devait subir à la maison. En fait il n’en est rien mais quitte à prendre le départ d’une course, autant la gagner et partant de là, autant supporter son poulain tant que faire se peut.

Aujourd’hui, suite à ses bons résultats obtenus lors des entrainements des dernières semaines, F. était sélectionné pour le cross inter-écoles au parc Marie-José. Il était tout en affaire depuis quelques jours et je dois bien avouer que j’étais moi-même un peu nerveux car je craignais sa réaction en cas de déception. Il ne s’était il faut dire pas montrer très rassurant car selon ses dires, les autres écoles alignaient de sérieux adversaires dont il avait eu l’occasion d’observer les performances au parc lors des entraînements. Trêve de suspense, il a gagné, bien détaché et comme l’année passée je me suis égosillé comme un dingue le long du parcours. Je suis bien entendu fier comme un paon. Je crois qu’il a de réelles dispositions pour la course à pied et je pense que son succès aujourd’hui sera peut-être de nature à le convaincre de tâter de l’athlétisme en club dès l’année prochaine, ce qui je ne le cache pas m’emballe davantage qu’une inscription dans un club de football, son ambition du moment.

Après le cross, j’ai enfourché le vélo pour une sortie du côté de Clabecq, sur mon parcours « à bosses ». Si ma première intention était de me promener, j’ai vite senti que ce dont j’avais vraiment envie c’était de flinguer et de me faire mal. Cependant comme j’ai l’intention de profiter à fond de la météo annoncée cette semaine pour aligner les sorties, je suis resté prudent du point de vue du braquet et au final j’ai bien roulé, je me suis bien testé mais sans jamais mettre la plaque. J’ai assez peu de kilomètres cette année par rapport à l’année passée mais je sens que le foncier est là, encore et toujours le bénéfice de la càp que je me suis farci à la louche cet hiver à n’en pas douter. Je sens bien par contre que j’ai un problème de force et de résistance dans les derniers kilomètres (vent de face sur tout le retour en plus) et je suis curieux de voir dans quel état de jambes je finirais une sortie rythmée de plus de 100 bornes. Probablement à la dérive, il n’y a pas de secrets : des bornes, des bornes et encore des bornes… C’est surtout musculairement que je suis à la traîne car du point de vue cardiaque et respiratoire…waouw ! Sur le Bruineput, à 186 pulsations, j’aurais pu siffler une « p'tite gayole », bon d’accord j’exagère, mais presque. Les cinq kilos de moins par rapport à l’année passée font une différence également, c’est sûr.

Demain matin, petite sortie tranquille en VTT, jeudi une longue route en endurance et vendredi repos. Ce week-end, C. pouvant maintenant conduire (plus de plâtre depuis hier) les enfants à leurs diverses activités, je vais essayer de me faire le Linde samedi et Tubize le dimanche, hop. Je dis bien essayer car j’ai un peu de mal avec les réveils trop matinaux le week-end pour le moment (je me demande si la bière ne joue pas un rôle…), par contre, pas de sorties en vue, ni vendredi, ni samedi et celle de jeudi ne devrait pas être trop sauvage…quoi que.

lundi, mars 26, 2007

Mal à la mémoire


Lundi passé, l’envie était trop forte et je suis allé courir malgré les recommandations du médecin, la douleur et tout en sachant que c’était une connerie. Bien entendu au retour je pouvais à peine marcher. C’est vraiment dommage car en dehors de cette douleur au genou c’était une sortie positive à plusieurs point de vue et qui m’a permis de constater que malgré une activité plus réduite que l’année dernière j’ai tout de même la forme. Malheureusement je devrai clairement me passer de càp au cours des mois à venir.


Au cours de la semaine, j’aurai eu l’occasion de faire une bonne sortie sur route et j’ai repris les rouleaux. Il faut dire que le météo et le boulot ne m’ont pas beaucoup laissé le choix.


Vendredi, je suis allé voir le concert d’adieu de Venus où J. était invité à chanter un morceau. Bon, Venus c’est pas trop ma tasse de thé mais ce fut une excellente soirée, même si je dois bien avouer que si J. et G. ne m’en avaient pas rappelé les événements le lendemain, je n’aurais pas grand-chose à en dire. C’est plus des trous de mémoire c’est le vide intersidéral concernant les heures entre la sortie des loges et le départ du Central. Apparemment j’ai un peu … « dérapé » avant de quitter le Central où on m’a rapporté que j’ai fait un peu de nettoyage sur la piste de danse. On peut rire un peu non ? Je suis encore passé chez Al. Avec Guidon, non sans mal car j’étais tellement fait que je n’arrivais pas à utiliser mon GPS. Une fois sur place j’ai retrouvé assez de lucidité pour me rendre compte que j’étais vraiment déchiré (plus mangé depuis le matin, merci Al. Pour le bout de quiche) et je suis rentré assez rapidement, du moins c’est le souvenir que j’en garde.


Samedi matin…pas frais. Pour me remettre dans la course j’ai emmené F. au tennis à vélo (ce qui m’a permis de ne pas avoir à me souvenir où j’avais bien pu garer la voiture). La fraicheur m’a remis quelque peu d’aplomb et le petit bout de sieste de l’après-midi a achevé de me retaper, si bien qu’après 3 ou 4 bières chez Guidon dont on fêtait l’anniversaire, j’étais prêt à repartir vers de nouvelles aventures. J’ai bien senti que Fr. était partant pour un peu de sauvagerie dans le centre-ville mais les autres étant soit rentrés, soit sur le point d’attaquer un poker et je me suis éclipsé assez tôt.


Dimanche…météo magnifique. Aucune hésitation, j’enfourche le vélo. Malgré la tentation je reste raisonnable et je me fais une petite sortie à bas régime car il ne faut pas rêver, les deux soirées que je vient de passer ne me permettront pas de faire de mon Eddy Merckx. C’est exactement ce qu’il me fallait et je reviens avec 60 bornes au compteur du vélo et 0 bornes au « fiestamètre ». Le vent était assez soutenu, tout-à-fait ce dont j’avais besoin. L'après-midi ce sont les enfants qui ont fait du vélo. H. s'est tellement donné que le soir venu il s'est endormi avant la fin de son histoire, du jamais vu !


Je viens d’apprendre que je dois prendre les jours de congé 2006 qu’il me reste avant vendredi et la météo s’annonce excellente…vous me voyez venir ?

mardi, mars 13, 2007

Muddy waters


Je ne devrais jamais ni dire ni écrire “ce week-end je vais faire ceci ou cela …”. Il semble que cela fasse peser une malédiction sur toute forme de planning. Ainsi, une fois de plus le programme tout en endurance et longues sorties prévu ce week-end s’est finalement transformé en sorties bien intensives. Même si je dois encore faire du foncier car je n’ai pas trop roulé cet hiver, je profite tout de même des efforts consentis en CàP et globalement c’est surtout un problème musculaire qui reste à régler car du point de vue de la condition, je dois dire que tout va plutôt bien.
Dimanche, je me suis fait la première sortie VTT de l’année. Je dois bien admettre que c’était sans doute un peu tôt, tout au moins pour le vélo qui est rentré crotté comme il ne l’avait plus été depuis longtemps. De plus certains passages de mon parcours étaient impraticables et j’ai dû trouver des alternatives à deux ou trois reprises. Je n’ai pas encore beaucoup de vitesse mais j’éprouve par contre une vraie sensation de facilité, toujours le bénéfice de la CàP de cet hiver sans doute.
Hier en fin d’après-midi j’ai eu l’occasion de faire une petite sortie d’1h30 bien intensive sur route. Toujours facile à ma grande surprise. Il faut que j’allonge un peu et que j’accumule des kilomètres mais je suis optimiste alors qu’il y a encore une semaine j’étais plutôt circonspect au vu de mon kilométrage actuel.
Le genou tient bien le coup sur le vélo ce qui me donne envie de faire l’une ou l’autre séance de CàP bien que je pense que ce ne serait pas raisonnable. Je songe à remplacer ces sorties, qui ont l’avantage d’être courtes et donc faciles à caser en fin de journée, par des petites sorties rapides en VTT. VTT qui va à mon avis faire son grand retour cette année !!!

vendredi, mars 09, 2007

Missing the wrecking pit


Les journées commençant doucement à se rallonger, il commence à être à nouveau possible de rouler en fin de journée. Je ne m’en suis pas privé cette semaine et après la sortie en endurance de dimanche (au cours de laquelle les pils du samedi soir se sont rappelées à mon bon souvenir sous forme de crampes), ce sont deux belles sorties en intensité auxquelles je me suis livré.
Tout va bien mais si j’exagère en termes de braquets et particulièrement en danseuse, mon genou me fait tout de même souffrir. Je me pose par conséquent des questions quant à ma capacité à prendre le départ de la Gimondi au mois de mais car le problème –pour autant que l’ablation d’une partie du ménisque interne par arthroscopie se révèle indispensable – ne sera pas résolu d’ici là. 165 kilomètres et 5 cols, je sais par expérience (voir Marmotte 2005) ça ne se fait pas dans la joie avec un genou douloureux.
Ce week-end, je n’ai pas l’intention de me faire trop mal mais plutôt de profiter des belles journées qu’on annonce pour aller un peu explorer le terrain des douleurs un fois passée la barre des 100 Kms. Dimanche j’irai probablement dire bonjour à Tubize en espérant que ça ne flingue pas trop, si ça devait être le cas, je quitterai sans doute le groupe prématurément…objectif endurance !


Hier soir, concert de « The Elektrocution » au Magasin 4. Mouais, bof. C’est bien joué, ça pète bien mais … j’en ai un peu plein le dos de ces groupes de petits malin qui ont bien capté la recette du vrai rock qui tache et l’applique à la lettre … sans la crédibilité affichée la semaine passée par les Meteors à Waregem par exemple. Du coup, le public c’est un peu un défilé de mode post-rock à la con, un public qui dodeline gentiment de la tête en se donnant un air d’avoir tout compris à tout et de s’amuser avec le recul de bon goût nécessaire des gesticulations pseudo-authentiques d’esthètes rock and roll de pacotille. De Waregem, j’avais ramené des bleus et une bonne cuite, hier tout juste une petite douf de deuxième division. Les Meteors repassent à Arlon en mai … on se voit là-bas.

mercredi, mars 07, 2007

Léon reviens, j'ai les mêmes à la maison.


J’ai eu droit à la totale : les freins de ma voiture ont été sabotés, il y a des snipers sur les toits en face de chez moi, on a enlevé mes enfants à la sortie de l’école (j’ai déjà récupéré un doigt), je ne compte plus les appels téléphonique à répétition au milieu de la nuit, des types en imper mastic me suivent dans la rue, je pense qu’il y avait du polonium dans mes chicons mardi…mais j’ai tenu bon. Là, je craque, vous avez gagné, je vais recommencer à poster sur ce blog mais je vous en prie, rendez-moi ma vie.


A vrai dire, je ne sais pas trop par quel bout le prendre. Allez hop :


Le sport.
Je suis en délicatesse avec mon genou droit. Ça faisait des années que j’entretenais un rapport amour/haine avec ce dernier et pour le moment on est en crise. J’ai décidé de ne pas tenir compte de ses griefs et je lui ai donc infligé de longues et rapides sorties de CàP. Ces sorties ont été de plus en plus longues et de plus en plus rapide. Le point culminant a été atteint dans les Vosges et puis il s’est fâché et ne veut plus courir avec moi, c’est la séparation bête et brutale. Je me suis rendu lundi chez l’orthopédiste qui réserve son diagnostique jusqu’aux résultats de la Résonance Magnétique mais il semble le ménisque soit en cause. C’est plutôt rassurant car c’est bénin comme problème et dans le plupart des cas réglé par le retrait de la partie endommagée. Je suis donc de retour sur le vélo et je dois dire que le travail foncier effectué en CàP est payant à tous niveaux : je suis pratiquement 4 kilos plus léger que l’année dernière à la même époque, la forme est excellente – à part la vitesse mais je n’ai encore rien fait de ce côté-là – et l’envie de rouler immense. La préparation sérieuse pour Bergame est amorcée, le moral excellent…ça va chier.


Les sorties
Tout pareil : condition optimale. Faire le détail de mes exagérations ne me parait pas conciliable avec mon emploi du temps actuel. A retenir tout de même : le concert des Meteors à Waregem, le carton mort bourré place Poelaert. Note pour plus tard : l’enchainement « Meteors/20 Pils/ 100 bornes à vélo » n’est pas optimal du point de vue de la performance. Demain, « The Elektrocution » au Magasin 4.


Le travail
La vache. Moi j’ai toujours été du genre rapide au boulot. Conséquence : j’ai toujours eu pas mal de temps libre. De fait, si je fais en deux jours un truc prévu en quatre … Là je ne sais pas si je deviens lent (soudain je me demande si je ne sous-estime pas l’impact du Picon-Bière sur mes facultés intellectuelles), mais la tendance est en train de s’inverser : je bosse comme un dingue, six jours sur sept, 10 heures par jour et le retard s’accumule.


La famille
C. est dans le plâtre depuis le 7 février suite à une opération des ligaments de la cheville. Tout se déroule pour le mieux mais je ne serai pas fâché de la voir se rétablir car je n’ai vraiment pas besoin d’un surcroit de tâches ménagères pour le moment, il y déjà assez de gens qui en veulent à mon agenda.
Tout va bien. Nous sommes partis en vacances dans les Vosges. F. a pu skier tous les jours et est enchanté d’avoir obtenu son Ourson, on a pas fini d’en entendre parler. Fr ., Ve. et leurs enfants nous ont accompagné. On s’est bien entendu, une expérience à renouveler sans aucun doute. Pour ma part pas de ski, mon genou ne supportant plus que difficilement la montée de l’escalier en fin de semaine. Fr. se voit par contre déjà bien aux prochains Jeux Olympiques d’hiver, après Herminator, Robitor.
H. en a profité pour nous faire une petite crise d’asthme et une varicelle. Je suis assez admiratif devant sa capacité à ne jamais faire les choses à moitié, les chiens, les chats, les pommes, les arbres … toutes ces sortes de choses.


Le reste
Il m’apparait que de nombreux blogs sont en berne pour le moment. Moi aussi j’ai été victime d’un effet de lassitude il y a peu, j’en veux pour preuve le nombre pour le moins restreints de posts aux cours de ces dernières semaines. Je ne sais pas si c’est par esprit de contradiction mais maintenant que nombreux sont ceux qui ferment boutique, j’ai envie de m’y remettre.


Je suis depuis peu l’heureux possesseur d’un Ipod Nano de 8 Gb. Il y avait des années que je n’avais pas écouté autant de musique.


Je suis plongé pour le moment dans la saison 6 des Sopranos. J’ai beau avoir adoré les deux premières saisons de Prison Break, les Sopranos c’est de la balle. See ya cooz.