lundi, octobre 15, 2007

Dans le rang

Il se fait rare le Rascal non ? Il faut dire que ces dernières semaines ont été particulièrement chargées au boulot et que mon absence ne se fait pas sentir qu'au niveau de ce blog. Les routes du Pajottenland la pleurent également. En gros, j'ai le temps d'un peu courir en semaine mais je n'ai l'occasion de rouler que le week-end (ce dont je ne me prive pas), ce qui a évidemment une incidence sur mon kilométrage mensuel. Le tendance ne devrait en outre pas s'améliorer dans la mesure où un potentiel et important changement d'ordre professionnel se profile à l'horizon. Je ne peux pas en dire davantage pour le moment...mais top ! Quoi qu'il en soit, le boulot, les entretiens avec avec mon peut-être futur employeur, les activités liées à l'acahat et la rénovation de la maison, les enfants, les ... n'en jetez plus, mon agenda quotidien dans Outlook ressemble à une tranche milanaise.

Ceci m'amène doucement au sujet que je voulais aborder: l'avenir de ma pratique sportive. Il ne me parait plus envisageable de conserver les mêmes atiitude, ambition et assiduité qu'au cours de ces dernières années. Je me dirige donc lentement mais surement vers une pratique d'entretien, purement récréative, à l'écart de toute ambition de performance. J'ai un peu de mal à me faire à l'idée mais je n'ai pas trop le choix. D'une part car la proposition qui m'est faite aujourd'hui risque fort de ne pas se représenter et ce n'est pas le genre de proposition qui selon moi se refuse. D'autre part car j'aurai d'ici peu de nouveaux impératifs financiers qui vont en quelque sorte décider pour moi de la façon de je vais passer mes (longues) journées - et accessoirement dépenser mon argent. Ceci dit, même si de prime abord tout cela a l'air un peu pesant, c'est également un défi propre à me procurer le "boost" (pour reprendre l'expression de K.) que tout fraichement quarantenaire aspire à relever.

Samedi j'ai mis à profit l'heure durant laquelle je regarde habituellement les enfants jouer au tennis depuis le club house enfumé du CHarles-Quint pour aller courir au Laerbeek. Si je n'avais pas peur de me retaper une toute belle tendinite comme l'année passée, j'augmenterais volontiers le volume de CàP. Dimanche j'avais de grandes ambitions cyclistes mais ces ambitions se sont vues réduites à néant (ou presque) par mes activités festives (ou presque) de samedi soir. En gros je me suis réveillé à 14h45, la tête dans le cul, tout juste bon à faire du vélo couché dans mon fauteuil en regardant Petacchi remporter Paris-Tours. Même ça, ça m'a fatigué, c'est dire.