vendredi, septembre 08, 2006

Chirurgie esthétique de campagne


Pressé par les menaces de mort de milliers de lecteurs désespérés me demandant de mettre ce blog à jour, voici donc les dernières nouvelles du front – à moins que je ne doive dire de la bouche et du menton comme il vous sera loisible de le constater ci-dessous.

C’est incontestablement une semaine bizarre, charnière dirais-je même. Elle a commencé sous les auspices de la récupération ; une récupération rendue nécessaire non pas par l’abus de kilomètres mais par l’abus de boisson houblonnée au cours du week-end. Ce n’est qu’à partir de mercredi que j’ai arrêté de faire de la mousse dès que je me mettais en danseuse. J’ai courageusement continué à m’entraîner et hier après-midi, c’est plein d’entrain et d’énergie retrouvée que je me suis lancé sur une sortie VTT que je souhaitais longue, dure, difficile…comme je les aime en somme.

C’était très bien parti et je m’amusais tellement qu’arrivé à Grand-Bigard, je décidai d’aller voir ce qu’il était advenu de mon petit parcours « technique » que je n’avais plus pratiqué depuis de nombreuses semaines. J’ai enfin passé les parties qui m’imposaient de mettre un pied à terre, autant dire que je commençais à être réellement surexcité…et comme si cela n’était pas suffisant, la dernière portion du parcours en sous-bois qui était encombrée par des troncs est maintenant dégagée et praticable. J’étais vraiment sur un nuage quand soudain…je suis violemment arrêté par un je ne sais quoi qui me désarçonne du vélo. Ce je ne sais quoi se révèle assez vite être une ronce de compétition d’une section d’environ un centimètre. Quand je pense que je me vantais il y a peu d’effectuer une saison sans blessure (si j’exclus la pelle de cet hiver…), c’est pour le moins raté, j’ai le visage partiellement transformé en steak tartare.

Aujourd’hui ça va mieux même si dans l’immédiat je suis plutôt porté sur le yaourt que le nougat. Je n’irai pas à Bouillon ni à Piétrebais par contre dimanche j’accompagnerai l’équipe sur un brevet de 115 auquel je me rendrai à vélo…total 160 bornes. Si ce soir je vais aller un peu me faire mal à la gueule, demain il faudra que j’en garde sous la pédale et que je me couche tôt car je pense que certains auront à cœur de me faire souffrir dimanche après ce que j’appellerais mon … insolente suprématie … de ces dernières semaines. Je suis en plus certain qu’aucun d’entre eux n’aura pitié de mon handicap passager.

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