vendredi, décembre 14, 2007

En vue de l'arrivée

Alors que j'effectue aujourd'hui mon dernier jour de travail pour 2007 et que j'ambitionnais d'occuper une bonne partie de mes journées jusqu'au 2 janvier 2008 à gambader comme un cabri (je fais très bien le cabri et aussi le chamois, l'antilope, le guépard etc.) dans les bois et les campagnes, j'ai à nouveau le genou en compote comme l'année dernière à peu près à la même époque. Il n'y a donc pas de secrets, mes articulations ne supportent plus 4 sorties par semaine en càp à un rythme un peu soutenu. Je pourrais me laisser abattre mais dès ce week-end je remonte sérieusement sur le vélo, Pajottenland (waar IK thuis ben) gare à toi. Par ailleurs j'ai promis à F. d'aller salir son nouveau VTT dans les labourés dimanche.

Chouette sortie avec Fr. hier soir. J'ai trouvé le Café Bota, visité pour la première fois, bien sympathique et je me demande même si je ne vais pas en faire ma crémerie de préférence pour les semaines à venir. Pour autant bien entendu que les portiers ne me reconnaisse pas car je ne me suis pas fait des copains en refusant de glisser la pièce en partant, c'est sûr. Assez bizarrement je me suis levé plein d'entrain alors que je suis rentré bien plein tout court.

Ce soir, marché de Noël à Berchem, histoire de chasser les résidus de bière à coup de Champagne.

mercredi, décembre 05, 2007

Plus on voit son cul.

Il y a quelques années je travaillais dans une entreprise dont un des employés se livrait à des actes de vandalisme au deuxième sous-sol du parking. Régulièrement, il laissait à l'aide de ses clés un gentil message d'amour sur la capot ou la portière d'un de ses bien-aimés collègues. Ce n'est que des années plus tard que j'ai appris par hasard que le vandale s'était fait prendre suite à l'installation tenue secrète de caméras de surveillance. J'ai appris toute l'histoire de manière complètement fortuite: au cours de sa première année, H. devait voir quotidiennement un kiné, un jour je remarque sur le bureau du kiné un sous-main au logo de l'entreprise en question et je demande donc au kiné comment elle a obtenu le sous-main. Elle me répond que son mari a travaillé des années dans cette société et qu'il a été viré comme un malpropre suite à une sombre histoire de concurrence interne et de coups bas absolument honteux. Elle m'explique dans la foulée les difficultés que son mari a eu à se recaser à son âge, les soucis financiers, tout le déballage quoi. Quelques jours plus tard alors que je raconte cette histoire à un ex-collègue, celui-ci me révèle le fin mot de l'affaire: le mari est le fameux "vandale des parkings". Pourquoi je pense à cette histoire ? Parce que le détail amusant (?) de l'affaire c'est que le bonhomme était le numéro deux de la boîte (700 employés tout de même hein!!) et qu'aujourd'hui je rencontre quelques difficultés avec le numéro 2 ("sort of") de mon futur ex-employeur dont la mesquinerie et les enfantillages m'ont fait penser au fait que plus le singe monte à l'arbre etc.

Je viens d'apprendre que je me rends aux Etats-Unis début mars, ça rend vraiment supportable toutes ces petites tracasseries.

mardi, décembre 04, 2007

Phasing out slowly.

Je suis débordé. Je veux dire vraiment débordé, pas un petit peu surchargé. L'annonce officielle de mon départ a eu comme conséquence une sérieuse accélération des prestations à effectuer chez mes clients. Tout ce qui était prévu avec une date limite située dans quelques mois doit à présent être terminé d'ici mon départ effectif, à savoir quelques semaines. Ce que j'en pense ? C’est une approche de merde. En gros l’annonce de mon départ a été très bien reçue dans son ensemble à une exception près mais elle est de taille: mon boss est parti en couille. Il se sent trahi tant par moi que par mon futur employeur qui est également partenaire de mon employeur actuel. Quoi qu’il en soit, mon départ se fera finalement le 12 janvier, j'ai obtenu que soient payées toutes mes primes, y compris celles dont l’échéance n’était pas atteinte. Voilà de l'argent qui tombera à point même s'il ne fera qu'un bref passage dans ma poche pour atterrir au plus vite dans celle de G., notre bien aimé entrepreneur.

Le week-end passé, je suis allé courir et une fois de plus, pour une raison que je ne m'explique pas, malgré la fatigue, le stress et un rhume qui semble fermement décidé à m'accompagner jusque ans mes vieux jours, je pète des flammes. Comme l’hiver passé, j’ai beaucoup de plaisir en course à pied. Je sens malheureusement que je plafonne un peu question vitesse. J’éprouve la sensation de pouvoir fournir un effort plus intense et de pouvoir augmenter un peu la vitesse mais rien n’y fait. La solution est on ne peut plus claire, il faut passer à de l’intervalle et travailler d’autres zones que l’endurance. La question est de savoir si une telle approche est réellement nécessaire ? N’avais-je pas décidé de passer en mode « entretien de la condition physique » et d’arrêter de surveiller mes performances, voir de vouloir les améliorer. J’ai comme l’impression que de la décision à la mise en pratique, il y a encore du chemin à parcourir. Je doute cependant que mon nouvel emploi ne me laisse beaucoup le choix, je verrai bien.

J'ai en tous cas inscrit une nouvelle discipline sportive à ma panoplie: la rénovation. Pas un sport ? Je ne sais pas trop car il me semble que deux heures de détapissage et de démontage de faux plafond sont plus éprouvantes qu'une demi-journée de vélo par exemple. Je ne nourris cependant aucune ambition et rester un piètre détapisseur ne me pose aucun problème

J'ai appris hier que je passerais la moitié du mois de janvier en Angleterre. Cool.

J’ai appris hier également que les travaux dans la maison commenceraient le 5 janvier. Re-cool.