mardi, mai 30, 2006

Qui pisse contre le vent...


Malgré une météo vraiment pas favorable j’ai pu sauver le week-end.

Vendredi, alors qu’une pluie continue incitait surtout à la morosité, j’ai pris mon courage à deux mains pour monter sur le home-trainer. Je crois que c’est la première fois de ma vie que je fais du home-trainer à la fin du mois de mai. Face aux intempéries, il y a manifestement deux écoles, je dirais même deux écoles et demie.
La première, c’est : « Je m’en fous, je sors par tous les temps… ». Personnellement je n’y crois qu’à moitié et à quelques exceptions près les gars qui me disent ça ont la moitié de mes kilomètres au compteur. De plus, outre le désagrément instantané de la sortie sous la pluie, je me passe très volontiers des autres également : le rhume après trois sorties, le nettoyage du vélo trois fois par semaine etc.
Le seconde, c’est «je ne suis pas un pro, je roule quand le temps le permet ». C’est un peu mon option. Le problème avec des années comme celle-ci c’est que ça ne mène pas très loin du point de vue des kilomètres et le home–trainer sur la longueur rend à peu près aussi neurasthénique que la pluie.

Samedi, la route étant trempée j’ai préférer préserver le vélo de course et j’ai monté les roues de routes sur le VTT. Mon intention était de faire une sortie super relax mais j’avais de bonnes jambes et j’ai tout de même maintenu un bon petit rythme sur les 60Kms. Je fus seulement gêné par une douleur au dos qui dure depuis une dizaine de jours et qui ne veut pas se faire oublier.

Dimanche, j’ai fait tout ce que je pouvais pour arriver à 9 heures « In de Linde » mais je n’y parvins pas. C’est donc seul que j’ai affronté un vent très soutenu et qui allait se révéler très fatigant. J’ai opté pour le circuit de Virginal, 85 bornes pas trop vallonnées, avec la ferme intention de mettre du gaz. Je me suis effectivement bien mis dans le rouge mais j’ai connu une petite défaillance momentanée aux alentours du 50ème kilomètre. Une défaillance vraisemblablement due à l’abondance des pertes en eau. C’est tout simplement incroyable ce que je peux transpirer. Ça a toujours été le cas mais il me semble que pour le moment c’est encore plus dingue qu’avant, au point que cela me pose un réel problème pour m’hydrater correctement et ce ne sont pas les deux petits bidons que j’emmène qui m’aident beaucoup. Je vais reprendre rendez-vous chez le médecin du sport pour essayer de déterminer la cause d’une telle sudation et éventuellement essayer de dégager des solutions.

Pour le moment l’entrainement m’impose une gestion d’agenda assez proche de celle d’un ministre. C. et F. ont de leur côté une pratique de plus en plus soutenue du tennis et cela vient s’ajouter au planning qui n’en demandait pas tant. Il y a bien une alternative assez simple : aller rouler à l’aube. Bien que je sois absolument convaincu par cette solution le soir quand je me couche, un étrange phénomène fait vaciller cette ferme conviction que le réveil sonne le lendemain à 5 heures 30. Bizarre :-)

Hier après-midi F. m’a demandé de l’emmener (supplier) de faire une petite sortie VTT ce que je m’empressai de faire. Le moment était selon lui particulièrement bien chois car avec ce qu’il était tombé durant les jours précédents nous avions la garantie de revenir crottés jusqu’aux yeux, ce qui selon lui est la condition « sine qua non » d’une sortie VTT vraiment réussie. Il m’a vraiment épaté et les deux trois bosses qui lui posaient encore des difficultés il y a seulement un mois furent avalées sans trop de problèmes mais tout de même au prix d’un gros effort et quand il s’est retourné vers moi pour me dire qu’il ne sentait plus ses jambes, il y avait dans son regard de la fierté amis aussi …de la détresse.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Salut Rascal,
J'ai lu attentivement ton post et m'interroge également sur le problème d'évaporation aqueuse que tu soulèves. N'étant pas spécialement féru de mécanique, je me suis donc penché sur quelques ouvrages de référence afin de dégager l'une ou l'autre hypothèse... Voici peut-être une piste à exploiter pour résoudre ton petit problême : N'as-tu pas constaté de dysfonctionnement au niveau de ton ventilateur ? En effet, un arrêt intempestif de celui-ci provoque généralement une montée inexorable de la température du circuit de refroissement et une évaporation anormalement élevée de l'eau du radiateur. (dixit mon Précis de Mécanique sponsorisé par Renault). Je t'engage à vérifier ce petit détail. En espérant t'avoir été d'une quelconque utilité, je te salue bien.