jeudi, juin 14, 2007

Malin au ravin

Le malin, le ravin etc. ça vous parle. Moi je suis surtout ravin pour le moment ! Après les journées de forme fantastique des dernières semaines, l’addition. La sortie VTT de dimanche aurait dû constituer le point final d’une période d’entraînement à forte intensité et en toute logique, les jours, ou la semaine, suivants auraient dû être consacrés à une période de repos et de récupération. J’ai malheureusement fait l’erreur du débutant qui veut à tout prix profiter de ses sensations et finit par brûler toutes ses cartouches.

Ainsi, lundi, au lieu de me reposer je vais courir avec Fa. au Laerbeek. Il fait lourd et je sens bien que je me traine un peu même si le rythme est relativement bon. Je faisais tout de même 44 pulsations au matin ce qui aurait dû constituer un signe et en courant je remarque que le cœur reste bas, non pas par signe d’une bonne condition mais d’une incapacité à monter haut. Fa. retourne au parking après 35 minutes mas moi je décide de continuer et j’arrondis à une heure. Je suis bien claqué.

Mardi matin, repos ? Que nenni ! Je vais rouler avec D. Grave erreur, au matin j’avais 54 pulsations !!! Malgré une allure très basse et une parcours facile je suis à la peine je me sens « vide », sans force et je ne pense qu’au retour, plus envie. Au sortir de la douche j’étais toujours sans forces, pratiquement incapable de me déplacer même en marchant. Après le repas je me suis couché pour une sieste de trois heures mais sans vraiment trouver de sommeil réparateur, j’étais dans un état de nervosité et de confusion peu propice au repos.

Le soir, je faisais 38°5. Grosse fatigue. Mercredi matin, je n’étais toujours pas bien. Selon moi la fatigue excessive a baissé mon seuil de protection naturel et je me suis chopé la première infection qui passait par là.

Je suis donc au repos depuis hier et je ne compte pas reprendre avant samedi. Je vais aller gentiment rouler seul ce week-end sans forcer, histoire de me refaire un petit peu. Comme ça va déjà beaucoup mieux aujourd’hui, j’ai évidemment un peu de mal à sauter un entraînement et j’aurais tendance à tomber dans les travers du passé à savoir : en faire trop.

Autant dire que la Granfondo Eddy Merckx de samedi ce sera pour 2008.

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