lundi, février 20, 2006

Mon nez est une usine à Slime


Les choses ne vont pas toujours comme on le voudrait. Alors qu’au début du mois de février j’étais prêt à bouffer du lion, sûr que j’allais abattre un boulot formidable à l’entraînement, voilà que je suis stoppé pas un stupide rhume qui n’a rien trouvé de plus intelligent à faire que de me faire, pour la première fois de ma vie, goûter aux délices de la sinusite.
J’ai cru tous les jours que j’irais mieux le lendemain mais en définitive j’allais de plus en plus mal. Chaque sortie effectuée tant bien que mal, parfois sous la pluie de bout en bout, ne faisant qu’aggraver la situation. Au final je me retrouve avec un volume d’entraînement famélique.
Jamais je n’aurais imaginé qu’une sinusite puisse être aussi douloureuse. Lors de certaines sorties le moindre petit gravillon sur le quel je roulais me donnait la sensation de perdre des dents. Les nuits étaient pires que les jours et je pouvais m’estimer heureux quand je parvenais à trouver plus de quatre heures de sommeil d’affilée.
Trêve de plaintes…I’m back. Surtout ne pas s’en faire pour deux petites semaines au ralenti en début de saison. J’ai toujours ce sentiment que tout est à refaire dès que j’ai un pépin mais si je veux bien regarder les choses de manière objective, ce n’est pas vraiment le cas et je suis sûr que d’ici quelques jours j’aurai retrouvé les agréables sensations éprouvées il y a de cela quelques semaines.
Je dois absolument veiller à bien me reposer cette semaine car je maintiens envers et contre tout ma participation à la course sur route à Callenelle samedi prochain. Je ne me mets aucune pression, si je suis décroché je termine « tranquille », le but étant de faire du rythme. C’est également important de m’y rendre pour combattre ma tendance déjà évoquée à la procrastination.
A peine ce post terminé j’ai la ferme intention de me rendre à la salle de sport pour faire chauffer la fonte.
Demain, il est prévu une sortie VTT de 3 heures. Quand je jette un œil à l’extérieur, je suis quelque peu inquiet car la météo est une fois de plus exécrable. L’hiver semble ne plus finir et tout le monde commence à en avoir marre. Il est par ailleurs assez symptomatique de constater que je ne suis pas la seul à être tombé malade. Seule solution, la forêt de Soignes, elle tue les plaquettes mais j’y serai plus à l’abri que dans les champs de patates (si chers à Polo) de Dilbeek ;-)

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