mercredi, février 22, 2006

Always look at the bright side of life


Mes déboires et déconvenues de ces dernières semaines sont oubliés. Il aura suffi d’une bonne séance relativement intensive et d’une visite à la salle pour me rendre compte que non seulement je ne suis plus malade mais qu’en outre je suis étonnamment en forme et que la force est toujours au rendez-vous. Les pulsations moyennes au repos ne quittent plus une douce mais encourageante pente descendante et mon poids semble vouloir faire de même. Du coup, la motivation revient également, je suis impatient d’aller faire cette course samedi et d’être en vacances la semaine prochaine.
Les vacances à la mer sont toujours l’occasion de sorties bien rapides avec des types qui roulent depuis des années contre un vent parfois plus dur à remonter qu’un col des alpes. Autant dire que les relais que je prends avec ces gars là me mettent dans le rouge à tous les coups, du moins dans le premier groupe. Par contre, leur grande habileté à rouler en éventail fait que même lorsque le vent est fort, les moyennes restent élevées et il n’est pas rare de rentrer avec une moyenne au-delà des 40 km/h. En semaine, il y a toujours des coureurs amateurs ou quelques élites s.c. qui viennent se joindre au groupe pour tout ou partie de la sortie et qui impriment en général un rythme très soutenu.
Dimanche, je devrais en principe me rendre à vélo à la mer ce qui me fera une sortie de 120 kms. Le parcours est un peu triste entre Alost et Gand, mais passé Gand il ne quitte plus les canaux et passe par quelques-uns de ces endroits typiques du paysage flamand : rangées d’arbres, canaux, horizon plat… Avec un peu de chance, je trouverai quelqu’un pour m’accompagner et si le soleil veut bien se montrer comme l’annonce la météo (« Pendant le week-end, nous connaîtrons un temps sec avec des périodes ensoleillées… »), cette journée pourrait bien se révéler enchanteresse.
Ce sera aussi l’occasion de faire l’une ou l’autre sortie avec F. pour qui ce sont toujours des moments inoubliables ; il me parle encore de nos balades du mois d’août avec quelque chose dans les yeux que de nombreux cyclistes que je connais n’ont plus. Ceci m’amène d’ailleurs à me rappeler que la base de tout doit être le plaisir et que cela n’a aucun sens de vivre ma passion pour le vélo en y appliquant en quelque sorte le principe de la double peine : l’obligation de rouler quand on n’en a pas envie et la culpabilité de ne pas y être allé quand on a finalement renoncé. Pathétique.
Demain je vais me faire une belle sortie de trois ou quatre heures en décontraction, l’occasion de me vider la tête des soucis professionnels de ces derniers temps. Ces soucis s’étant par ailleurs résolus au-delà de toute espérance, c’est un Rascal tout neuf et gonflé à bloc qui écrit ces lignes.
Malheureusement avant d’en arriver là, mon vélo à besoin d’un sérieux coup de …nettoyage, autant dire que je sais quoi faire ce soir si je veux prendre la route demain sur une monture à la hauteur de mon humeur du moment.

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