mardi, juillet 18, 2006

C’est dans la tête !


Mon analyse d’hier quant aux pulsations se confirme : je suis vraiment malade. Pas comme un chien mais j’ai mal à la gorge, à la tête et j’ai le nez bouché. Conséquence, ce matin mes pulsations au repos battent le record de l’année avec un bon 55. En outre, hier soir j’ai eu un gros coup de fatigue et j’ai donc décidé de reporter la sortie avec P. initialement prévue cet après-midi à demain pour pouvoir un peu me reposer. Je vais peut-être juste me faire un peu transpirer sur le HT en fin d’après-midi.

Hier soir, j’ai rejoint les copains pour une petite sortie bien sympathique le long du canal. On s’est amusé comme des gamins avec P. : petits sprints, courses contre les mobylettes etc. C’était très agréable de discuter le coup tout en faisant un effort physique et sans vouloir faire de prosélytisme, j’aimerais parfois pouvoir convaincre certains de mes copains du bonheur qu’il y a à se sentir en « bonne santé » et en plaine possession de ses capacités physiques. Il est par ailleurs amusant de constater qu’à l’approche de la quarantaine, une certaine inquiétude se manifeste chez certains qui ont soudainement envie de se remettre à un pratique sportive. J’espère qu’ils y arriveront car s’il faut parfois de la volonté pour maintenir le cap dans l’entraînement je pense qu’il en faut encore plus pour simplement l’entreprendre après une longue interruption.

J’ai appris par mon paternel que ses copains de club ont fait de piteux résultats à la Marmotte et sur un groupe de 5 ou 6, un seul a terminé, les autres ayant été arrêtés car ils étaient hors délais. J.-M. a abandonné au dixième virage dans l’Alpe d’Huez. Je me suis souvenu de ma prestation en 2005 (voir article) et des doutes qui m’avaient assaillis au pied de l’Alpe mais pour ma part j’aurais préféré mourir que d’abandonner au virage 10. Le cyclisme requiert parfois bien plus que de la force et de la condition physique et une grande partie de la réussite de ses objectifs se situe « dans la tête » ; je crois que c’est l’aspect de la pratique qui est sans doute le plus difficile à entraîner. C’est en outre un sujet rarement abordé et quand il l’est c’est de manière très succincte. Les écrits sur la physiologie de l’effort et la diététique sportive sont légion mais d’un piètre secours pour le cycliste qui doit parfois se botter littéralement le cul pour monter en selle. Et ce cycliste … je l’ai déjà rencontré.

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