lundi, juillet 17, 2006

Vent debout !

Comme mon genou ne semble pas vouloir aller beaucoup mieux, j’ai pris la sage décision de ne pas me rendre à vélo à la mer samedi matin. En effet, si un problème avait du se présenter au terme de deux heures de route, cela aurait nécessité une mobilisation de toute la famille pour venir me chercher, ce qui est à l’encontre de ma volonté de faire preuve de vigilance quant à l’impact de ma passion sur les activité familiales. Je suis néanmoins sorti pour une petite soixantaine de kilomètres bien rythmés et il est absolument dommage que je souffre du genou en ce moment car la forme et les jambes répondent résolument bien. J’ai mis du braquet et c’est par moment avec surprise que je constatais que certaines côtes passaient sur la plaque alors que les pulsations ne s’emballaient pas du tout. Malheureusement, il faut bien admettre qu’il m’était impossible de me mettre en danseuse car les efforts légèrement latéraux engendrés par cette position m’étaient douloureux.

Si je suis rentré enchanté de ma sortie, j’ai du déchanter en fin de journée: chaque pas était fort douloureux et je me suis mis au lit particulièrement inquiet pour l’évolution du problème. Le lendemain j’ai donc renoncé à accompagner le groupe du Casino et décidé d’être raisonnable. J’ai passé pratiquement toute la journée dans la piscine avec les enfants. En fin d’après-midi, la douleur s’étant atténué et la frustration devenant insoutenable, j’ai tout de même enfourcher le vélo.

Le sorties à la mer sont aussi particulières que les sorties en montagne. Certes le paysage est strictement à l’opposé – parfaitement plat – mais l’effort demandé n’en est pas moins aussi intense. Les longs bout droits de 10 bornes vent de face requièrent une force et une volonté qui font s’envoler le rythme cardiaque et par moment j’étais à 180 pulsations pendant un quart d’heure. La particularité de ce genre d’effort c’est qui n’y a aucun moment de répit. La montagne propose parfois un pourcentage moindre, le vent de dos au gré des lacets ou encore une certaine variété de paysage. Ici, rien de tout ça : tout droit face à un vent continu, la volonté joue un rôle aussi grand que la force et la condition.

Au final, malgré la douleur, j’aurai sauvé le week-end. Ce matin au réveil les pulsations étaient hautes (47) ce que je ne m’expliquais pas vraiment. La réponse me fut donnée une heure plus tard au volant de la voiture sur le chemin du travail. J’ai toussé comme un vieux mineur j’ai de la morve fluo qui me sort du nez. Je suis donc toujours bel et bien enrhumé. Si il est parfois fastidieux de prendre ses pulsations tous les matins (ou si on me prend parfois pour un maniaque obsessionnel), il n’en demeure pas moins qu’avec les mois qui passent on apprend à parfaitement se connaître et les signaux apportés par la lecture des résultats et de leur évolution sont d’un précieux enseignement.

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