mercredi, mars 29, 2006

Sur une bonne piste.


Je me suis rendu hier pour la première fois de ma vie sur un vrai vélodrome. Le premier tour fut plutôt intimidant et impressionnant car bien que la pente des virages ne soit que de 22%, ce qui n’est pas fort relevé, ça fait tout de même son petit effet. Très vite j’ai commencé à vraiment m’amuser et après un quart d’heure j’y avais pris goût.
Après une heure consacrée à l’échauffement et au maintien d’une cadence de pédalage élevée, j’ai effectué deux blocs de 12 minutes en 20/40. Je me suis vite habitué à suivre la ligne au sol et à sprinter sans lever la tête, un vrai gosse. Ce fut une fantastique séance d’intervalles et je pense que dorénavant c’est à la piste que j’irai faire ce genre de travail car il permet une précision que ne permettent pas les sorties sur route où la circulation et les aléas du parcours empêchent de mener à bien des séances d’intervalles de ce genre.
Au final j’ai roulé deux heures et une fois rentré j’ai pu constater avec plaisir en lisant mon fichier cardio que la précision ressentie sur la piste se traduisait bien dans les chiffres. Par contre je suis un peu surpris que mes pulsation n’ait pas dépassé 179 alors que je me suis bien donné mais cela tient sans doute à la spécificité du travail en 20/40 et à la durée limitée de la période d’effort intensif. Probablement les pulsations seraient-elles montées davantage sur du 30/30 ou des efforts allant jusqu’à la minute. Mon intention étant de me rendre très bientôt sur la piste à nouveau, c’est quelque chose que j’aurai l’occasion de vérifier.
Demain je vais aller rouler avec le groupe qui part du cimetière de Berchem à 9h30 et dont on m’a dit que ça roulait pas mal et vendredi j’ai toujours l’intention de faire les 120 dernières bornes du Ronde. Cependant si personne ne m’accompagne il se pourrait bien que je fasse plutôt mon tour de 135.
Indéniablement ces deux dernières semaines un palier a été franchi en termes de condition, je n’ai pas les mêmes jambes qu’il y a un mois et le moteur est à l’avenant. La petite fatigue psychologique due au stress professionnel semble également appartenir au passé.
Dimanche c’est la course de Thieusies à laquelle j’avais prévu de me rendre mais au vu de ce qu’il est tombé cette semaine je me demande sérieusement si je vais consacrer une journée entière à une course de 1h30 qui va se dérouler pour l’essentiel dans des baignoires de boue. Pour le moment, je préfère laisser l’envie et le plaisir être guide de mes sorties et j’ai un peu de mal à faire les choses par obligation. Il me sera d’autant plus facile de changer de programme que personne du club ne se rendra finalement à cette couse et ce pour les mêmes raisons que celles déjà évoquées. J’irais volontiers voir dimanche à Tubize à quel point ça commence à flinguer sévère comme on me l’a rapporté, ce sera également l’occasion de vérifier si je suis aussi en forme que j’en ai l’impression.

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