mardi, août 22, 2006

La patate et les patates.


Les objectifs que je me suis fixés pour cette deuxième partie de saison approchent à grands pas et tout semble s’annoncer sous les meilleures auspices – mis à part la météo. Je ne reviendrai pas sur les courbes de poids et de pulsations plutôt réjouissantes car la tendance à la baisse se confirme mais plutôt sur les excellentes sensations que j’éprouve pour le moment.

Vendredi, je suis allé à la piste. Cela faisait plusieurs mois que je ne m’y étais pas rendu et je dois dire que les séances d’intervalles que j’y effectue sont chaque fois d’une grande qualité. J’ai fait 4 blocs de 6’ en 40/20 et il ne m’en aurait pas fallu un de plus car j’étais bien rincé au terme de l’heure et demie passée sur l’anneau. Le gros problème de la piste à Rebecq, c’est son exposition au vent; elle se situe sur une hauteur systématiquement balayée par des vents assez fort qui rendent l’effort un peu irrégulier car si dans un sens on mouline comme un furieux, dans l’autre on pousse un mur. L’autre difficulté que je rencontre sur la piste c’est la continuité de l’effort : à l’instar des séances sur home-trainer (et à l’inverse des séances sur route), on ne décolle pas de la selle un minute et on n’arrête jamais de pédaler, les jambes s’en rendent compte très vite (l’entre-jambes aussi par ailleurs…).

Samedi, c’est donc avec les jambes un peu dures que je suis parti sur un petite sortie de récupération entrecoupée d’un dizaine de sprints courts de 15’’. Comme à chaque fois, les premiers sprints sont lamentables mais au fil des répétitions, les sensations se sont améliorées et les dernières accélérations sont déjà plus percutantes. En tous cas, au terme de la sortie, toute douleur est oubliée et je me sens d’attaque pour la sortie de dimanche que j’ai l’intention de rendre très dure.

Dimanche donc, je vais rejoindre le club à Tubize. Je me lève trop tard, j’oublie ma ceinture Polar et je dois donc finalement effectuer un véritable contre la montre pour arriver à l’heure devant le magasin. J’y parviens au prix d’un effort assez soutenu de 45’ avec un vent de face assez fort, comme échauffement il y a mieux. Nous ne sommes que quatre et l’allure est directement élevée. Comme j’ai envie de me faire « mal à la gueule », je mène énormément, vent de face et je pousse dans les côtes. On s’amuse bien et à partir d’un certain moment on se fait des petites attaques sur chaque bosse. La répétition de ces efforts intenses commence à se faire sentir et une fois passés les 100 kilomètres, la soif se fait sérieusement sentir également. Heureusement, je fais le retour vent dans le dos par le canal, ce qui me donne l’occasion de bien décrasser. Il ne fait aucun doute que je tiens un forme excellente pour le moment, j’ai pu le constater tout au long de la sortie même si je rentre, comme prévu, bien fatigué. Les deux séances de vendredi et de samedi ont fait sentir leurs effets bénéfiques quant à l’explosivité. Une bonne surcompensation et ça va faire mal…

Dimanche prochain, c’est Houffalize…et la météo s’annonce déplorable. Je me demande si je ne ferais pas mieux de ma rabattre sur un randonnée plus près de chez moi mais que je ferais deux fois par exemple, histoire de tout de même faire des bornes en prévision de Bouillon. Le problème c’est qu’à part à Pepingen il n’y a rien de vraiment assez près pur que je puisse m’y rendre à vélo. En outre à Pepingen, il faut s’attendre à du « champ de patates » comme dit Polo et avec la pluie de ces dernières semaine, bonjour le bain de boue. L’autre souci, c’est l’heure de départ qui va m’obliger à me lever entre 5 heures et 5 heures et demie…j’adore.


1 commentaire:

Rascal a dit…

Finalement...ce sera Houffalize et le 120. Inscrit, payé, il ne reste plus qu'à pédaler.