lundi, novembre 27, 2006

Lombaires mais courte sortie


Sur le front lombaire, les nouvelles ne sont pas bonnes. C’est même plutôt la catastrophe. Je suis à l’arrêt et ça me rend complètement dingue. Ce qui est pathétique c’est que je suis plus préoccupé (euphémisme) par ma baisse de condition physique que par ma guérison. Si ce n’est pas de l’obsession, qu’est-ce que c’est. Je me rappelle avoir jeté un œil apitoyé sur ces cyclistes qui frisent l’anorexie et qui font un caca nerveux dès qu’il prennent un kilo mais là, ça y est, j’y suis. Les effets combinés du surplus de travail et du lumbago (appelons un chat un chat) font que je monte quatre fois par jour sur la balance pour constater les dégâts éventuels. Samedi matin c’était carrément l’angoisse : un samedi sans vélo !!! Je ne vais pas m’en relever, c’est sûr. L'après-midi, j'ai regardé avec un intérêt tout relatif le cylo-cross à latélé. Enième victoire de Nys ... c'est peut-être un grand champion mais c'est de sa faute si je ne regraderai plus désormais les retransmisisons tant le seul suspense qui subsiste est de savoir s'il va être ou non victime d'un ennui mécanique. L'intérêt pour la saison pourrait cependant se voir relancer si les allégations du docteur Nikkels devaient se vérifier.
Dimanche, malgré la douleur, je suis tout de même parti faire un petit tour. Les premiers kilomètres ont été littéralement horribles. J’étais incapable de mettre la moindre force sur les pédales et une douleur intense parcourait le bas de mon dos au passage de la moindre irrégularité du terrain. Ça ne s’est pas vraiment amélioré au fil des kilomètres et j’ai donc sérieusement écourté la sortie pour ne rentrer finalement qu’avec une quarantaine de kilomètres parcourus à 25 de moyenne. Je me serais autant dépensé en tendant trois fois de suite la main vers un paquet de chips. Soit.


La bonne nouvelle c’est que cette petite sortie en souplesse forcé semble avoir tout de même eu un effet bénéfique sur la situation. Ce matin, je suis plus mobile, j’ai même par moment la possibilité d’oublier quelque peu mon dos. Comme la météo est superbe, je crois que je vais réenfourcher le vélo cet après-midi pur une sortie du même acabit. Il faut surtout que j’évite la « panique » : il faut reprendre doucement, ne pas forcer et remonter doucement la pente. Je n’ai somme tout qu’à considérer que ma coupure est derrière moi et que je commence dès maintenant à bâtir la saison 2007.


Ce soir, autres préoccupations : je vais voir Motorhead à l’AB. Demain matin, je devrais avoir plus mal aux oreilles qu’au dos...

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