mardi, novembre 28, 2006

Qui estudie le digeste le farcit de grand finesse


La situation semble s’améliorer du côté de mes copines L3, L4 et L5. Je les ai soignées hier à coups de kilomètres l’après-midi et à coup de Pils plus tard dans la soirée.
La météo était engageante et l’appel irrésistible. L’heure étant relativement avancée je suis parti sur mon petit parcours d’ « aération » de 45 kms. C’était en choix judicieux car c’est un parcours très peu exigeant et mes lombaires m’en sont reconnaissantes. A l’inverse de dimanche, la douleur s’est estompée au fil des kilomètres, se rappelant uniquement à mon bon souvenir par d’épisodiques pointes au niveau des ischios. J’ai hâte d’être rétabli car la condition est bonne et l’envie d’en « découdre » intacte malgré la saison qui se termine. Samedi si je suis en pleine possession de mes moyens, j’irais volontiers taquiner les gars du Linde.

C. a finalement décidé de céder son ticket pour Motörhead à J. qui ne s’est pas fait prié pour me rejoindre devant l’AB. Globalement…ça tue, mais je suis tout de même un peu déçu car si je peux bien comprendre que le groupe s’attelle à rester d’actualité en sortant des albums, moi je vais les voir pour entendre leur bon vieux standards d’antan, suffisamment nombreux selon moi pour meubler un set de 90 minutes (pensez donc…30 ans de carrière). En réalité, je me désintéresse totalement du contenu du dernier album, le groupe y applique plus que probablement la recette qui fait sa particularité et qui a assis son succès. Soit. Nous avons eu droit à un set tendu, la voix de Lemmy, le son, les structures et les changement s de ton qui sont leur signature, tout y était. Pas un des plus grand moment de rock’n’roll de tous les temps mais une intensité brute et dénuée de finesse que peu de jeunots atteignent. Aucune raison de bouder son plaisir.

Le vrai problème que j’ai eu avec ce concert c’est le public. Relativement âgé, rien d’étonnant mais plus gênant, il s’en dégageait une certaine ambigüité politique. Je ne peux pas vraiment en expliquer la raison mais une partie de ce public suintait le facho, le sommet étant atteint quand le gars à côté de moi sort son GSM dont le fond d’écran était constitué d’un drapeau nazi arborant une croix gammée de la taille d’une pièce de deux euros. Consternant.

Nous avons terminé la soirée à échanger nos points de vue sur la situation à Forest, les avantages et inconvénients respectifs d’avoir des filles ou des garçons tout en s'enfilant bière sur bière, et J. m’a reconduit chez moi vers une heure. Ce matin je suis nettement plus circonspect (et mon foie davantage encore) qu’hier quant à la pertinence des petites sorties du lundi soir…heureusement que c’est bientôt le week-end.

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