jeudi, août 31, 2006

Fast and easy

Hier, mon plan d’entraînement m’invitait à faire une petite sortie tranquille en VTT, juste agrémentée de deux petites sessions de 10 minutes à « allure 4 ». Je suis parti fermement décidé à suivre ce programme mais le fait est que je n’y suis pas arrivé pour des raison qui me posent question. Je suis parti assez vite. Sans aucun doute avais-je à me rassurer quant à mon état de forme après les déconvenues de dimanche passé. Après quelques kilomètres, je me dis que ce n’est pas très raisonnable et que je ferais bien de me calmer un peu si je veux m’en tenir strictement à la séance prévue seulement un œil sur le cardio m’indique clairement que je suis en train de me balader. Comme je souffre toujours assez bien du dos (au point d’avoir du prendre de l’aspirine avant de sortir), j’opte pour une sortie à rythme soutenu mais continu en lieu et place des deux sessions à allure 4, ce qui m’épargnera des changements d’intensité ainsi que des efforts trop soutenus.

Ce qui m’interpelle pour en revenir au début de ce post c’est que je suis rentré avec une moyenne horaire assez élevée mais avec une moyenne de fréquence cardiaque très basse. Bien sûr, je pourrais tout simplement interpréter cela comme un indice de forme mais ce que je comprends dès lors beaucoup moins bien c’est pourquoi mes pulsations étaient aussi élevées dimanche même sur les portions plutôt faciles. J’ai bien une piste : le stress !!!

Je crois finalement que je ne vais pas aller à Bouillon : loin, humide, couteux (je dépasse les 100€ pour la remise en ordre du vélo après Houffalize). Par contre j’ai repéré plusieurs autres options beaucoup plus près de chez moi dont un petit chrono sur 50 bornes dans le Brabant Wallon. Quant au Championnat de Belgique, je le vois bien remplacé pour les mêmes raisons par les 90 kms à Halle le 24, rando que j’avais par ailleurs déjà fait l’année passée et qui était relativement sympa.

J’ai constaté avec plaisir ce matin que j’avais encore perdu du poids et que j’atteignais mon poids le plus bas de l’année avec 77,8 kilos.


mardi, août 29, 2006

Houffalize à la rame

La journée de dimanche ne restera pas gravée dans ma mémoire comme un des mes hauts faits sportifs. Levé à 5 heures du matin après une nuit d’un sommeil de piètre qualité, sans doute stressé comme à mon habitude la veille d’une épreuve, je prends la route vers Houffalize sous un ciel plombé au possible. À partir de Liège, la pluie fait son apparition ; après la semaine qui vient de s’écouler cela laisse présager de sérieux bains de boue sur le parcours et je commence sérieusement à me demander dans quoi j’ai été m’embarquer.

Comme j’arrive assez tôt sur le site je trouve facilement une place tout à côté du départ et je vais chercher mon dossard, il n’y a pas trop de file pour le retrait de celui-ci par contre les toilettes sont déjà prises d’assaut.

Je me prépare doucement et je me place au départ après un bref échauffement (trop bref à mon avis). Le départ est beaucoup plus rapide que ce que j’avais imaginé sur une épreuve de 120 kms mais il faut que je m’en fasse une raison : TOUTES les courses partent à fond, que ça me plaise ou non. Quoi qu’il en soit je pars assez fort mais pas à bloc et par conséquent je me fais pas mal dépasser. Après 8 ou 9 kilomètres, on tombe sur une côte assez raide et je repasse déjà certains concurrents. C’est d’ailleurs ce qui va se passer sur chaque bosse ; par contre je me fais régulièrement passer par des gros « pousseurs » sur les bouts plats.

D’emblée les conditions sont assez apocalyptiques, il me faut dix minutes pour être couvert de boue, je ne peux même pas garder les lunettes, ce qui est fort embêtant pour quelqu’un qui porte des lentilles. Côté matériel j’ai assez vite des problèmes également : le dérailleur avant ne veux plus descendre et je dois passer les petits plateaux d’un léger coup de talon sur le dérailleur. En plus la chaîne n’arrête pas de passer d’un pignon à l’autre, très gênant. Bien qu’il y ait de la boue partout, il y a moyen de rester sur le vélo et il ne me reste plus qu’à faire comme tout le monde : mordre sur ma chique et aligner les kilomètres sans trop réfléchir. J’avoue que par moment je regrette un peu de m’être engagé dans cette galère mais bon…maintenant que j’y suis…

Vers le kilomètre 30, au terme d’un descente asse technique il y a un court portage au cours duquel je me rends compte que mon dos reste fragile mais comme je me sens assez bien j’arrive à me remotiver et je me sens de mieux en mieux.

Vers le kilomètre 45 on arrive sur un longue bosse comme je les aime, je chipote un peu avec les vitesses et là c’est le drame : je casse ma chaîne. J’ai un dérive-chaîne et j’entreprends la réparation. Je galère pas mal pour réparer avec les mains pleines de boue. En plus ça me prend près de 20 minutes et voir tous les autres concurrents passer me décourage complètement, sans parler du froid qui me gagne petit à petit. Je remonte finalement sur le vélo mais après 500 mètres…la chaîne casse à nouveau. Je rejoins le ravitaillement à pied (20 minutes au bas mot) où quelqu’un m’aide à réparer une fois de plus. La chaîne est devenue tellement courte que je peux oublier de passer le grand plateau. Je suis maintenant frigorifié car le ravitaillement est sur une crête exposée au vent. Le mécanicien me fait clairement comprendre que je n’ai pas trop intérêt à continuer comme ça et me fait remarque que ma patte de dérailleur en a également pris un coup. C’est l’abandon après moins de 50 bornes !

Inutile de préciser que c’est une grosse déception car je me sentais pas mal du tout et je pense que j’étais en mesure d’aller chercher une place aux alentours des 40 premières. Je quitte donc le parcours pour rejoindre Houffalize par la route en appuyant pas trop sur les pédales pour préserver la chaîne. Ce faisant, je croise les autres concurrents avec un pincement au cœur.

Au final je me pose tout de même des questions sur l’opportunité de participer à ce genre d’épreuve avec une météo pareille. Je me suis levé à 5 heures, je suis parti toute la journée, j’ai passé des heures dans la boue, j’ai cassé la matériel et je rentre en définitive dépité avec 50 bornes au compteur. Bilan négatif. J’attends le dernier moment pour m’inscrire éventuellement à Bouillon car je ne suis pas prêt à remettre tout de suite le couvert. Mon portefeuille non plus car de ce côté-là non plus, le bilan de la journée n’est pas très positif.

Aujourd’hui à la lecture du fichier Polar, je constate que j’ai passé plus d’une demi-heure au-dessus de 180 pulsations au cours des deux premières heures alors que je n’éprouvais pas vraiment de fatigue, ce qui ne fait qu’ajouter à ma déception…

mardi, août 22, 2006

La patate et les patates.


Les objectifs que je me suis fixés pour cette deuxième partie de saison approchent à grands pas et tout semble s’annoncer sous les meilleures auspices – mis à part la météo. Je ne reviendrai pas sur les courbes de poids et de pulsations plutôt réjouissantes car la tendance à la baisse se confirme mais plutôt sur les excellentes sensations que j’éprouve pour le moment.

Vendredi, je suis allé à la piste. Cela faisait plusieurs mois que je ne m’y étais pas rendu et je dois dire que les séances d’intervalles que j’y effectue sont chaque fois d’une grande qualité. J’ai fait 4 blocs de 6’ en 40/20 et il ne m’en aurait pas fallu un de plus car j’étais bien rincé au terme de l’heure et demie passée sur l’anneau. Le gros problème de la piste à Rebecq, c’est son exposition au vent; elle se situe sur une hauteur systématiquement balayée par des vents assez fort qui rendent l’effort un peu irrégulier car si dans un sens on mouline comme un furieux, dans l’autre on pousse un mur. L’autre difficulté que je rencontre sur la piste c’est la continuité de l’effort : à l’instar des séances sur home-trainer (et à l’inverse des séances sur route), on ne décolle pas de la selle un minute et on n’arrête jamais de pédaler, les jambes s’en rendent compte très vite (l’entre-jambes aussi par ailleurs…).

Samedi, c’est donc avec les jambes un peu dures que je suis parti sur un petite sortie de récupération entrecoupée d’un dizaine de sprints courts de 15’’. Comme à chaque fois, les premiers sprints sont lamentables mais au fil des répétitions, les sensations se sont améliorées et les dernières accélérations sont déjà plus percutantes. En tous cas, au terme de la sortie, toute douleur est oubliée et je me sens d’attaque pour la sortie de dimanche que j’ai l’intention de rendre très dure.

Dimanche donc, je vais rejoindre le club à Tubize. Je me lève trop tard, j’oublie ma ceinture Polar et je dois donc finalement effectuer un véritable contre la montre pour arriver à l’heure devant le magasin. J’y parviens au prix d’un effort assez soutenu de 45’ avec un vent de face assez fort, comme échauffement il y a mieux. Nous ne sommes que quatre et l’allure est directement élevée. Comme j’ai envie de me faire « mal à la gueule », je mène énormément, vent de face et je pousse dans les côtes. On s’amuse bien et à partir d’un certain moment on se fait des petites attaques sur chaque bosse. La répétition de ces efforts intenses commence à se faire sentir et une fois passés les 100 kilomètres, la soif se fait sérieusement sentir également. Heureusement, je fais le retour vent dans le dos par le canal, ce qui me donne l’occasion de bien décrasser. Il ne fait aucun doute que je tiens un forme excellente pour le moment, j’ai pu le constater tout au long de la sortie même si je rentre, comme prévu, bien fatigué. Les deux séances de vendredi et de samedi ont fait sentir leurs effets bénéfiques quant à l’explosivité. Une bonne surcompensation et ça va faire mal…

Dimanche prochain, c’est Houffalize…et la météo s’annonce déplorable. Je me demande si je ne ferais pas mieux de ma rabattre sur un randonnée plus près de chez moi mais que je ferais deux fois par exemple, histoire de tout de même faire des bornes en prévision de Bouillon. Le problème c’est qu’à part à Pepingen il n’y a rien de vraiment assez près pur que je puisse m’y rendre à vélo. En outre à Pepingen, il faut s’attendre à du « champ de patates » comme dit Polo et avec la pluie de ces dernières semaine, bonjour le bain de boue. L’autre souci, c’est l’heure de départ qui va m’obliger à me lever entre 5 heures et 5 heures et demie…j’adore.


mercredi, août 16, 2006

Rascal Racing Team on tour.


Voilà c’est fait, F. a fait sa première course. Ça s’est vraiment bien passé, tant pour lui que pour ses parents qui étaient au moins aussi (si pas plus) nerveux que lui. La course se déroulait près d’Hannut et la première chose qui nous surprit à l’arrivée sur le site fut le nombre très important de participants. L’inscription n’a pas posé de problèmes si ce n’est qu’il a fallu expliquer à la déléguée de la Fédération pourquoi F. n’avait pas de licence, pourquoi il avait un papier particulier etc. C’est un comble dans la mesure où c’est la Fédération qui a mis la procédure et le règlement en place. Soit.

Ce sont d’abord les minimes 10-11 ans qui ont pris le départ. Ces gamins avionnent littéralement. Mis à part la taille, on croirait voir des pros: le style, la tactique, la vitesse…dingue. J’étais un peu angoissé mais F. de son côté avait l’air surtout impatient de prendre le départ à son tour. Son tour venu, il a pris place sur la ligne avec environ 25 autre gamins. Pour être honnête, j’étais super stressé mais aussi très ému. Le parcours est plat avec seulement un toute petite bosse après le virage qui suit la ligne d’arrivée. L’organisateur m’avait dit au téléphone que le minimes feraient 4 tours mais voilà que le speaker annonce 7 tours à couvrir ! C’est le départ des 8-9 ans, F. démarre en dernière position et ne met pas la gomme. Je lui ai bien expliqué qu’il est là pour apprendre et que le but des premières course est de terminer avant tout. Il se réserve donc et dès le premier tour il est distancé en compagnie de deux autres gamins. L’écart augmente au fil des tours et bientôt il est talonné par le groupe de meilleurs. Grosse surprise, sans doute poussé par un sursaut d’orgueil, il va terminer les tours restants en compagnie de ce groupe et donc rouler à l’allure des meilleurs. Fort de cette expérience, je ne serais pas surpris qu’il fasse une excellent résultat lors des prochaines course car il apparaît qu’il arrive à soutenir l’allure, même si les plus âgés ont près de deux ans de plus que lui. Il faudra un peu modifier le rythme des sorties que je fais avec lui maintenant que je sais qu’il est capable de rouler à … 25 de moyenne. Si l’objectif réel était qu’il s’amuse, le but est bel et bien atteint car il a commencé son lobbying pour recommencer la semaine prochaine dès les premiers kilomètres du retour vers Bruxelles.

On est rentré crevé lui et moi car le matin j’avais accompagné le « Linde » et ce fut une belle partie de manivelles. C’était parti plutôt tranquille mais après une vingtaine de bornes, c’est devenu soudainement nerveux et nous ne sommes plus descendus que très rarement sous les 40 km/h. Comme la semaine précédente, je me suis porté à l’avant sur toutes les bosses de la fin de parcours et si je n’avais pas commis l’erreur de prendre un relais très appuyé avant la dernière bosse, j’aurai même peut-être pu prendre le sprint à mon compte, gare à eux la semaine prochaine.

La journée de repos de lundi a été grandement appréciée, inutile de le préciser. Je suis allé nager avec H. qui est devenu un vrai mordu de la piscine.

Hier je crois avoir été victime d’une malédiction. Le matin, je jette un œil par la fenêtre et un sympathique rayon de soleil m’incite à prendre H. sur mon dos pour l’emmener en ballade. A peine arrivés à l’extérieur, il pleut. On remonte et on attend un peu. Après une demi-heure, le soleil réapparait, on s’habille à nouveau, on descend et arrivés dehors…il pleut. Finalement nous nous sommes promenés sous la pluie pour le plus grand bonheur d’H. qui trouve que la pluie chatouille et que c’est très rigolo (sic). Le soir, une nouvelle éclaircie m’invite à enfourcher le vélo, je m’habille, je gonfle, je monte le vélo de l’atelier, j’ouvre la porte et …il pleut. J’étais tellement découragé que je n’ai même plus eu envie d’installer le home-trainer. Après l’hiver interminable, le mois d’aout bien pourri. Avec tout ce repos forcé, j’avais 40 pulsations au repos ce matin…mais aussi un demi-kilo de trop sur la balance.

Ah oui … F. a terminé dix-septième.

mercredi, août 09, 2006

Lightweight

Quelle chouette sortie hier avec Piet et Pascal ! Comme nous sommes à peu de choses près du même niveau, chacun avec ses points forts et ses points faibles, nous avons vite trouvé un rythme idéal pour une sortie de 100 Kms à bonne allure. Je suis de mieux en mieux. Au départ j’avais un peu peur de finir fatigué mais plus les kilomètres s’accumulaient, meilleures devenaient les sensations. Sur les bosses j’avais vraiment de la force et j’ai mené pratiquement dans toutes les portions où nous avions le vent de face. Nous sommes rentrés avec une belle moyenne et nous arborions tous un grand sourire. Je passerais volontiers un de ces quatre rouler à Zele avec le club de Piet (« Jong en Fit », ça ne s’invente pas) pour voir les gars avec qui j’avais fait la Marmotte en 2005. D’autre part je vais encore un peu insister sur l’intensité cette semaine, d’autant plus que la météo n’est pas très optimiste et par conséquent pas vraiment favorable aux longues sorties en foncier. Je suis par ailleurs assez tenté par une petite séance de piste si je trouve un moment pour me rendre à Rebecq.

Je ne gère pas trop mal mes problèmes de dos en veillant tout au cours de la journée à ma position : au bureau, à table, dans mon fauteuil etc. et j’ai repris sérieusement les étirements. Ces étirements me font du bien mais font polémique : en effet, selon certains il n’améliorent pas réellement la situation mais augmentent la résistance à la douleur, agissant dès lors plus comme un paravent que comme une thérapie. Quoi qu’il en soit, je suis soulagé et pour l’instant je n’en demande pas plus. Je dois cependant penser à faire examiner le problème sérieusement. SI je n’ai plus de gros problème d’ici là ce sera vraisemblablement pour cet automne ou cet hiver.

Ce matin, la balance affichait le poids le plus bas mesuré cette année. J’ambitionne de perdre encore 1,5 à 2 kilos d’ici un mois et je devrais être à mon poids de forme pour le GRG. Je commence déjà à sentir en côte les kilos perdus. Si c’est difficile à croire, faites le même côte deux fois de suite et lors de la première ascension, emportez 4 kilos sur le dos ensuite…comparez.

Tout semble enfin se mettre en place pour que F. puisse prendre le départ d’une course ce dimanche car j’ai obtenu un rendez-vous avec un médecin agréé par la fédération afin de lui faire passer son examen médical. Franchement quand je vois le peu de disponibilité du personnel de la fédération pour informer les parents et la complexité des procédures, je comprends mieux que le nombre de licenciés soit tous les ans en baisse. Bien entendu je comprends qu’il y ait un minimum de procédures à respecter pur protéger la santé des gamins et assurer leur sécurité mais il me semble qu’il doit y avoir moyen de rendre tout cela plus aisé, par exemple en organisant quelques événements par an où les enfants pourraient à la fois passer leur visite médicale, contracter leur assurance et prendre le départ d’une cour d’ « essai », tout cela dans un contexte ludique et décontracté. Soit.

lundi, août 07, 2006

Sciatique mon amour…

C’est le grand retour de mon éternel problème de dos. Samedi, je suis parti pour une sortie seul, relax mais avec des bosses (Bruineput etc.). Tout allait très bien à part une forte sciatalgie qui fut très pénible tout au long de la sortie et particulièrement dans les longs bouts droits contre le vent. Dimanche matin, la douleur était toujours là, même un petit peu plus intense que la veille. J’avais l’intention de faire une longue sortie VTT à Vlezenbeek mais j’avais tellement mal qu’il m’était carrément pénible de sortir le VTT de la cave, le VTT étant exigeant du point de vue de la puissance et donc des reins, ç a ne me semblait plus du tout une bonne idée. La frustration était énorme car je suis vraiment très en forme pour le moment et j’ai donc opté pour une sortie sur route avec le groupe « Linde » histoire de tout de même rentabiliser le week-end.

C’est parti pas trop fort, personne ne voulait vraiment donner le rythme. L’allure a augmenté petit à petit mais ce n’est que vers le 30ème kilomètre qu’un groupe de sept s’est dégagé. Voyant que personne ne forçait l’allure pour aller les chercher j’ai pris les choses en main et j’ai fait l’effort, seul car personne ne m’a accompagné. Un fois le groupe rejoint je me suis porté en tête pendant sept ou huit kilomètres mais personne ne voulait me relayer et je ne me voyais pas tirer tout le monde durant les 40 bornes qui restaient à parcourir. Je me suis donc relevé et tout s’est regroupé. Le ton était cependant donné et on est plus jamais descendu sous les 36/37 km/h. Je m’amusais tellement que j’en ai oublié les douleurs au dos. Sur chaque bosse j’allais tirer devant et petit à petit le groupe s’est « dégraissé » pour se réduire finalement à 7 ou 8 bonshommes. Arrivés à Itterbeek on s’est fait plaisir en disputant un sprint très long et en côte que je remporte à ma grande surprise, moi qui ne suis pas vraiment un sprinter né.

F. n’a pas pu prendre le départ de course pour minime à Chaumont suite à un problème de visite médicale qu’il va passer cette semaine et il pourra donc en principe s’aligner dimanche prochain si tous les papiers sont en ordre. Lui, il est tout fier car la visite médicale, « ça fait pro ». Ça fait surtout des déplacements cette semaine oui…

Demain, j’ai rendez-vous avec Piet pour une longue sortie de foncier. Ça devrait être très sympa, il y a longtemps que nous n’avons pas roulé ensemble et nous aurons donc sans aucun doute plein de choses à nous raconter, l’idéal pour une sortie en endurance. Si l’état de mon dos ne s’arrange pas, il se pourrait bien que nous partions pour un parcours plat, pourquoi pas le long de l’Escaut par exemple.

vendredi, août 04, 2006

Rascal, the next generation

Je suis tout en affaire parce que F. va en principe faire sa première « course » dimanche. Je dis en principe car je dois dire que c’est assez compliqué d’arriver à rassembler les renseignements quant aux conditions d’inscription. Il faut contacter l’organisateur, le délégué-éducateur, le président de la commission « jeunesse » wallonne, le président de la commission « jeunesse » nationale…il faut être très motivé. La distance est de maximum 5 kilomètres, effectués avec un adulte accompagnateur. Le braquet maximum est de 5,52 mètres, le circuit, fermé bien sûr, fait 900 mètres. Je ne suis toujours pas fixé sur la possibilité de s’inscrire car tout dépend de l’existence ou non d’une « licence d’un jour ».

Quoi qu’il en soit ça va sûrement être très chouette. Ma mère pense qu’il est trop petit pour faire ce genre de chose et lui ne parle que de devenir coureur,…les chiens ne font pas des chats. Tout ceci me pousse tout de même à m’interroger sur l’attitude à adopter. Je ne veux en aucun cas le pousser pour satisfaire des ambitions personnelles à travers lui mais j’estime que si il est demandeur, il n’y pas de raisons non plus de le dissuader . L’essentiel est de mettre l’accent sur la notion de plaisir, de prendre la compétition comme un moyen d’augmenter son plaisir par l’émulation. Je pense en outre que la compétition sportive a des valeurs éducatives : persévérance, courage, satisfaction mais aussi apprentissage de la déception…

Je pensais aller dimanche faire les 100 kms VTT à Vlezenbeek mais avec ce qu’il est tombé, il faut s’attendre à un maximum de boue et je ma rabattrai soit sur un distance plus courte soit sur un sortie sur route ce qui me fera rentrer à temps pour aller à cette fameuse course à Chaumont-Gistoux. Pour l’instant je me « contente » du home-trainer, bien à l’abri de la pluie. Je mets les guillemets car ce sont des séances à forte intensité. Un peu de foncier ce week-end et ma condition devrait encore progresser.

mercredi, août 02, 2006

Here comes the rain again.

Tiens de la pluie ? Il y avait tellement longtemps qu’on en avait pas eu que je l’avais presque oubliée. Je ne le sentais pas trop d’aller affronter le vent et la pluie hier après-midi et Scal non plus. On a annulé la sortie vite fait et je me suis infligé une petite séance de home-trainer pas piquée de hannetons. Comme je m’y attendais, les bonnes sensations étaient de retour : motivation, force, pulsations…

Les séances de home-trainer passent beaucoup plus vite avec mon nouveau jouet. Pour un féru de chiffres et de statistiques comme moi, c’est le bonheur : cadence, puissance, vitesse, pulsations, pente…tout ça en instantané et en moyenne. Hier je me m’étais programmé 10 côtes de 1 Km à 4% que je passais à bloc en « sur-braquet ». Dès la troisième je passais les 180 pulsations et lors de la dernière j’atteignais un bon 186. Ça me rassure car ces derniers temps je n’arrivais plus trop à faire monter aussi haut les pulsations mais les séances en intensité/vitesse de la semaine passée ont débloqué le compte-tours.

Ma récupération est excellente pour le moment car même si ce genre de séance est assez éprouvante, ce matin je faisais 40 au repos. Quant au poids, le tendance à la baisse se confirme. Si tout continue à se passer aussi bien, je devrais être vraiment bien à Houffalize et à Bouillon. J’aime qu’un plan se déroule comme prévu ;-))))

Je veille tout particulièrement à la récupération et à ne pas enchaîner des séances trop dures à la suite, tactique qui semble payante, je sens que j’ai encore une sérieuse marge de progression si j’y vais prudemment.

J’espère que nous serons plusieurs dimanche à nous lancer sur les 100 Kms VTT du Hoebelbike à Vlezenbeek. Ceci dit je suis fermement décidé à m’y rendre même seul car il faut commencer à augmenter les distances à l’approche d’Houffalize. Il n’est d’ailleurs pas exclu si j’en ai le temps que je me rende au départ à vélo.