jeudi, novembre 30, 2006

Seul contre tous


Mes clients ne me sont pas d’un grand soutien. Hier par exemple, alors que j’étais sur le point de quitter les bureaux d’un de ceux-ci, voilà qu’on me soumet un problème qui requiert mon investissement immédiat dans la recherche d’une solution. Les minutes passent, puis une heure passe et mon client ne semble pas s’apercevoir le moins du monde que c’est toute la sortie que j’avais planifiée qui est de la sorte mise en danger. Je me montre un tantinet désagréable et impatient mais rien n’y fait. Après environ 90 minutes il m’annonce que finalement il lui apparait plus judicieux de réfléchir au susdit problème ultérieurement et à tête reposée. Il y a des baffes qui se perdent. C’est râpé pour le vélo mais heureusement, c’est mercredi après-midi et Robi est donc disponible pour aller courir. Rendez-vous est rapidement pris et nous avons encore l’occasion de profiter de la douceur exceptionnelle de cette journée.
Je cours une quarantaine de minutes avec Robi Tout en devisant : la Saint-Nicolas, le réchauffement climatique, les nos femmes, les sorties prévues ce week-end etc. Après que Robi. eut rejoint sa tribu je décide de rajouter une petite boucle à allure plus soutenue et j’arrive à la voiture après environ 1h15 de course. Le terrain était particulièrement lourd et je pense que si je veux éviter une mésaventure comme celle de l’année dernière, je vais devoir me procurer des chaussures qui proposent une meilleure accroche. Oooh comme c’est dommage, moi qui n’aime justement pas trop m’acheter du matériel…
Non seulement je n’ai plus mal aux jambes après la course à pied et le rythme commence à venir mais surtout : aucune douleur au dos, ce que j’appréhendais assez car la course a en général mauvaise presse auprès des handicapés vertébraux (n’est-ce pas Polo ?). Comme je l’avais prévu, mes douleurs s’estompent avec l’augmentation du volume d’activité. Je me demande si je ne devrais pas me faire prescrire un stage remboursé par la mutuelle d’un mois dans les Vosges par mon médecin traitant.
Malgré une météo toujours aussi clémente, ce soir ce sera home-trainer car j’ai malheureusement trop de boulot pour me permettre de prendre l’après-midi. Demain matin par contre c’est moi qui ne serai pas d’un grand soutien pour mes clients, ça leur apprendra à mettre en danger l’avenir du cyclisme belge.

mercredi, novembre 29, 2006

Priorités !!!


Non mais vous avez vu cette météo ? Je crois bien que cet après-midi je vais aller essayer mes 41 pulsations de ce matin sur la route au lieu de pisser des lignes de code. Le contraire serait comment dire … criminel.
Ecrire une ligne de plus également.
Hop.

mardi, novembre 28, 2006

Qui estudie le digeste le farcit de grand finesse


La situation semble s’améliorer du côté de mes copines L3, L4 et L5. Je les ai soignées hier à coups de kilomètres l’après-midi et à coup de Pils plus tard dans la soirée.
La météo était engageante et l’appel irrésistible. L’heure étant relativement avancée je suis parti sur mon petit parcours d’ « aération » de 45 kms. C’était en choix judicieux car c’est un parcours très peu exigeant et mes lombaires m’en sont reconnaissantes. A l’inverse de dimanche, la douleur s’est estompée au fil des kilomètres, se rappelant uniquement à mon bon souvenir par d’épisodiques pointes au niveau des ischios. J’ai hâte d’être rétabli car la condition est bonne et l’envie d’en « découdre » intacte malgré la saison qui se termine. Samedi si je suis en pleine possession de mes moyens, j’irais volontiers taquiner les gars du Linde.

C. a finalement décidé de céder son ticket pour Motörhead à J. qui ne s’est pas fait prié pour me rejoindre devant l’AB. Globalement…ça tue, mais je suis tout de même un peu déçu car si je peux bien comprendre que le groupe s’attelle à rester d’actualité en sortant des albums, moi je vais les voir pour entendre leur bon vieux standards d’antan, suffisamment nombreux selon moi pour meubler un set de 90 minutes (pensez donc…30 ans de carrière). En réalité, je me désintéresse totalement du contenu du dernier album, le groupe y applique plus que probablement la recette qui fait sa particularité et qui a assis son succès. Soit. Nous avons eu droit à un set tendu, la voix de Lemmy, le son, les structures et les changement s de ton qui sont leur signature, tout y était. Pas un des plus grand moment de rock’n’roll de tous les temps mais une intensité brute et dénuée de finesse que peu de jeunots atteignent. Aucune raison de bouder son plaisir.

Le vrai problème que j’ai eu avec ce concert c’est le public. Relativement âgé, rien d’étonnant mais plus gênant, il s’en dégageait une certaine ambigüité politique. Je ne peux pas vraiment en expliquer la raison mais une partie de ce public suintait le facho, le sommet étant atteint quand le gars à côté de moi sort son GSM dont le fond d’écran était constitué d’un drapeau nazi arborant une croix gammée de la taille d’une pièce de deux euros. Consternant.

Nous avons terminé la soirée à échanger nos points de vue sur la situation à Forest, les avantages et inconvénients respectifs d’avoir des filles ou des garçons tout en s'enfilant bière sur bière, et J. m’a reconduit chez moi vers une heure. Ce matin je suis nettement plus circonspect (et mon foie davantage encore) qu’hier quant à la pertinence des petites sorties du lundi soir…heureusement que c’est bientôt le week-end.

lundi, novembre 27, 2006

Lombaires mais courte sortie


Sur le front lombaire, les nouvelles ne sont pas bonnes. C’est même plutôt la catastrophe. Je suis à l’arrêt et ça me rend complètement dingue. Ce qui est pathétique c’est que je suis plus préoccupé (euphémisme) par ma baisse de condition physique que par ma guérison. Si ce n’est pas de l’obsession, qu’est-ce que c’est. Je me rappelle avoir jeté un œil apitoyé sur ces cyclistes qui frisent l’anorexie et qui font un caca nerveux dès qu’il prennent un kilo mais là, ça y est, j’y suis. Les effets combinés du surplus de travail et du lumbago (appelons un chat un chat) font que je monte quatre fois par jour sur la balance pour constater les dégâts éventuels. Samedi matin c’était carrément l’angoisse : un samedi sans vélo !!! Je ne vais pas m’en relever, c’est sûr. L'après-midi, j'ai regardé avec un intérêt tout relatif le cylo-cross à latélé. Enième victoire de Nys ... c'est peut-être un grand champion mais c'est de sa faute si je ne regraderai plus désormais les retransmisisons tant le seul suspense qui subsiste est de savoir s'il va être ou non victime d'un ennui mécanique. L'intérêt pour la saison pourrait cependant se voir relancer si les allégations du docteur Nikkels devaient se vérifier.
Dimanche, malgré la douleur, je suis tout de même parti faire un petit tour. Les premiers kilomètres ont été littéralement horribles. J’étais incapable de mettre la moindre force sur les pédales et une douleur intense parcourait le bas de mon dos au passage de la moindre irrégularité du terrain. Ça ne s’est pas vraiment amélioré au fil des kilomètres et j’ai donc sérieusement écourté la sortie pour ne rentrer finalement qu’avec une quarantaine de kilomètres parcourus à 25 de moyenne. Je me serais autant dépensé en tendant trois fois de suite la main vers un paquet de chips. Soit.


La bonne nouvelle c’est que cette petite sortie en souplesse forcé semble avoir tout de même eu un effet bénéfique sur la situation. Ce matin, je suis plus mobile, j’ai même par moment la possibilité d’oublier quelque peu mon dos. Comme la météo est superbe, je crois que je vais réenfourcher le vélo cet après-midi pur une sortie du même acabit. Il faut surtout que j’évite la « panique » : il faut reprendre doucement, ne pas forcer et remonter doucement la pente. Je n’ai somme tout qu’à considérer que ma coupure est derrière moi et que je commence dès maintenant à bâtir la saison 2007.


Ce soir, autres préoccupations : je vais voir Motorhead à l’AB. Demain matin, je devrais avoir plus mal aux oreilles qu’au dos...

vendredi, novembre 24, 2006

C'est toujours pour mon dos


J’ai eu à plusieurs reprises l’occasion de m’étendre sur mes problèmes de dos. Je pensais honnêtement avoir expérimenté toute l’étendue des douleurs possibles : sciatalgie, lombalgie, trucalgie, bordelalgie etc. Naïf de ma part, ce matin j’ai exploré une nouvelle dimension : l’absence de dos. Habituellement le réveil sonne vers 6h40. La sonnerie de mon réveil ressemble un peu à la sirène qui signale une prise d’eau dans un sous-marin, elle t’oblige à réagir, impossible de se rendormir, les tympans sont trop douloureux. Hier soir, je me suis endormi sans penser à mettre le réveil et donc ce matin, pas de sonnerie. Il est 7h02 quand j’émerge, panique. Ces 22 minutes de différences peuvent avoir un importance capitale sur ma capacité à effectuer les tâches suivantes avant le terme fatidique de 8h00, heure du départ de F. l’école :
· Réveiller les enfants
· Préparer le petit déjeuner
· Réveiller à nouveau les enfants qui se sont rendormis (trois passages, grincements de dents possibles selon les jours)
· Me raser (optionnel)
· Envoyer F. à la douche
· Faire sortir F. de la douche (trois rappels, deux engueulades au minimum)
· Faire le cartable de F.(« où est ton journal de classe ? Ton sac de gym ? Ton plumier ? etc… »)
· Prendre ma douche avec H (« Nan pas le savon ! C’est trop chaud ! C’est trop froid ! C’est trop mouillé »)
· Faire sortir H. de la douche (trois tentatives, hurlements garantis)
· Habiller H. (« Nan je veux un short ! Nan je veux le T-shirt avec Tintin ! Nan je veux des autres chaussettes ! »)
· Manger, boire un café (record : une minute 15’’)
· M’habiller (« Où est ma chemise ? Où sont mes chaussettes ? etc . »)
· Trouver mes clés, mon badge, mon téléphone, mon portefeuille (ça peut occasionnellement atteindre les 10 minutes dans les mauvais jours)
J’en passe. Donc :panique. Au lieu de sortir prudemment de mon lit (me tourner sur le côté, m’aider des bras, y aller mollo…) je surgis en bondissant vers le salon comme un cabri (en plus beau) mais je ne tarde pas davantage ressembler à un hippopotame hémiplégique (en plus ridicule) : je tombe littéralement sur les genoux comme si la haut de mon corps n’était plus attaché au bas !
Là, ça va un peu mieux mais je me demande si je ne viens pas passer un cap qui va nécessiter une nouvelle suite d’examens, radio, passages chez l’osthéo etc. Arrivé au boulot, un collègue me fait part de son opinion selon laquelle c’est à quoi on s’expose quand on abuse de l’activité physique. Il ne pourrait pas se tromper davantage, je crois que c’est précisément parce que j’ai un peu levé le pied que mon corps réagit et je suis persuadé que si j’avais maintenu le même volume d’activité, je serais toujours aujourd’hui cet athlète à la fois solide, souple et puissant (et chauve, mais : « ta gueule ») dont l’image m’est renvoyé par mon miroir le matin.
Je suis persuadé que deux heures de vélo devraient m’aider à reconquérir le terrain perdu sur le plan de la mobilité. Et tant qu’on parle de mobilité, si quelqu’un a pris le numéro de plaque de la connasse qui est tombée en panne ce matin à la sortie du tunnel Rogier, j’irais bien lui incendier sa Twingo de merde avant qu’elle ne remette le couvert la semaine prochaine.

jeudi, novembre 23, 2006

Un petit 18 trous ce week-end ?



Ça s’emballe grave sur le sujet VW Forest. Mais je me demande si la problématique des délocalisations ne relève pas un peu d’une préoccupation dépassée. L’économie s’est mondialisée, c’est maintenant un fait et souhaiter qu’elle ne le soit pas fait figure de vœu pieu.
Dans ce contexte, le prolétaire d’il ya 50 ans, n’habite plus en Europe, il s’est fait la malle vers des cieux où l’accession à une catégorie sociale proche de ce qui est chez nous la « classe moyenne » constitue encore une carotte propre à stimuler sa productivité. Les mouvances de gauche ont un temps de retard dans cette configuration et défendent les intérêts de cette classe moyenne locale avec les attitudes et les discours qui semblent être ceux qui s’appliquaient aux charbonnages du début du siècle. Je crois que la sécurité économique de nos industrie et commerces locaux passera par le soutien aux travailleurs « lointains » (potentiellement traduisible par « prolétaire asiatique »), dans leur quête d’un confort et d’une richesse plus conséquents. Quand tous les chinois rouleront en voiture (bonjour les dégâts écologiques, c’est un autre débat), regarderont une télévision qui les poussera à acheter des marques, partira en vacances au bout du monde et souhaitera que leurs enfants atteignent un niveau de vie lus élevé que le leur, alors construire une automobile, fabriqué une chaussure ou développer une application coutera sensiblement le même prix à Shanghai qu’à Bruxelles. Ultralibéral moi ? Que du contraire, ce que je veux dire c’est que les acquis sociaux d’ici seront garantis par l’établissement des mêmes critères à l’autre bout du monde. C’est quoi l’alternative, se battre pour la préservation de nos acquis sociaux sur le dos des travailleurs asiatiques (par exemple) en faisant tout d’une part pour qu’ils soient maintenus dans leur statut social actuel (presque pas un statut) et exigeant d’autre part qu’ils continuent à produire des produits à moindre prix afin de permettre à nos industries locales d’optimiser leur marges bénéficiaires ? Je ne suis pas sûr que ce soit là une attitude de « gauche ».
Dans le cas spécifique de VW Forest, le problème est cependant différent dans la mesure où ce sont apparemment des usines allemandes qui vont récupérer les volumes de production dont seront privés les usines belges. Si ce n’est pas une manifestation du fait que l’Europe sociale est un concept vide, quasi inexistant, je ne sais pas ce que c’est. C’est d’autant plus criant de vérité que c’est semble-t-il le fruit d’une négociation entre les puissants syndicats allemands du métal et le groupe VW.
Alors, le côté grand méchant capital, dans lequel j’ai il est vrai donné, de certains discours qui se veut de gauche, c’est surtout parfois un habile moyen de masquer l’indigence de cette idéologie mollassonne et son incapacité à penser globalement son discours progressiste. S’il est clair qu’une logique de profit sous-tend ces événements – et c’est bien entendu regrettable- il n’en demeure pas moins que du côté de Forest on paie aussi l’immobilisme intellectuel des mouvements syndicaux européens. Allez, je vais revoir mon Marx, de base: « prolétaires de tous les pays unissez-vous » …

mercredi, novembre 22, 2006

Renaissance


Comme je n’ai plus vraiment l’occasion de me permettre une fixation sur le cyclisme et l’entrainement pour le moment, ce blog est rentré doucement en phase d’hibernation. Dès lors, soit je le clôturais séance tenante, soit j’en élargissais la thématique. Soudain, je ne suis plus ce monomaniaque obsédé par ses courbes de poids et de pulsations, mais ce garçon fin, subtil et cultivé dont les intérêts vont du cyclisme aux beaux-arts en passant par les amis, la musique, le football, le développement, la bande dessinée, l’alcool, l’humour, les femm la famille, le travail, la patrie etc.
Donc, nouveau design et nouvelles fonctionnalités. Les articles sont maintenant regroupés par année et par mois, et il y a des catégories. Parmi les futures catégories envisagées :
· Cyclisme (tiens donc)
· Musique
· Actualité
· Nerdisme
· …
Liste non exhaustive et non définitive bien entendu car je songe également à des catégories plus ludiques du genre : untel est un con, médisance,…
Mon vaste lectorat risque donc d’encore s’élargir, si tant est que ça soit possible, et j’ai d’ores et déjà envoyé un mail aux administrateurs des serveurs de Blogger pour leur annoncer un probable « DoS » dans les prochains jours.
Pour ceux qui ont cru en moi pour une victoire au Tour de France dans les dix prochaines années, je les rassure tout de suite, je m’entraîne MOINS, mais je m’entraîne toujours, je compte simplement davantage sur mon immense et inné talent naturel pour briller au firmament des légendes du cyclisme. Je compte aussi sur ma modestie et mon humilité, qualités qui me sont reconnues par la presse internationale unanime.

lundi, novembre 20, 2006

Treadmill to hell.


C’est un peu le bordel ! La période au cours de laquelle il m’était possible de planifier (et surtout de respecter une planification) mes entrainement est passée. Il va falloir que je m’y fasse car les choses ne sont pas sur le point de changer, loin de là. Entre les coups de fils imprévus des clients, les visites chez le médecin d’H., les activité diverses de F. et j’en passe, prévoir quoi que ce soit relève du défi permanent.

Vendredi, j’avis prévu de profiter de l’après-midi, très douce, sur le vélo. Malheureusement, en fin de matinée un client m’a appelé et soumis un problème qui requérait une attention et une solution immédiate. Résultat il ne me restait pas assez de temps pour faire une sortie digne de ce nom. Heureusement, Ro. M’a proposé d’aller courir au Laarbeekbos et je ne me suis pas fait prier. C’était une excellent idée d’autant plus que nous avons taller une bavette de 45’ tout en courant ce qui m’a permis de faire une vraie sortie en endurance sans céder à mon éternel travers, à savoir bourrer comme un putois.

Samedi, j’ai fait une sortie sur route sur mon VTT, je me comprends. Un soleil bas rendait éblouissante une route rendue brillante par la pluie de la nuit. Magnifique.

Dimanche, c’est lé déluge, je suis allé courir une heure et j’ai musclé mon petit corps à la salle. Moins magnifique mais sympa quand même. Je me demande tout de même si la course sur tapis roulant n’exige pas plus de « condition psychologique » (nouveau concept) que de condition physique. Une heure à courir sur place. On m’obligerait à le faire, j’appellerais ça de la torture. Certains trouvent cependant le moyen de bien s'amuser sur ce genre d'engin.

jeudi, novembre 16, 2006

Merckx 2.0 coming soon in a theater near you


Oufti… On peut dire que ça c’est une longue pause, non ? Le fait est que je travaille actuellement une douzaine d’heures par jour et à moins de rouler la nuit ou de trouver une technique d’entraînement qui me permettrait de travailler la condition en dormant, il faut bien admettre que c’est la coupure forcée. Ça n’a en fait pas que des inconvénients car pour un fois , en coupant plus tôt je devrais également arriver plus tôt en forme la saison prochaine. Donc avant que la saison ne soit pratiquement terminée, comme à mon habitude.
Croyez le où non mais j’arrive tout de même à maintenir un minimum d’activité en combinant course à pied la semaine et vélo le week-end. Ainsi, dimanche dernier j’ai eu l’occasion de constater que je ne devais pas être trop mal car j’ai roulé avec le groupe des « jeunes » du club paternel et je les ai pourris. Je ne sais pas ce qui m’avait pris mais j’avais pris le VTT alors que je savais que ça allait rouler assez rythmé. Toujours est-il que le problème principal fut le manque de braquet et donc j’ai mouliné comme un malade. Le retour s’est fait vent de face et arrivé à la chaussé Romaine, il n’y avait plus personne dans ma roue. Positif, donc.
J’ai repris la course à pied un peu sérieusement et c’est le pied. Je commence à allonger les distances mais pas trop le rythme. Par contre je pense que je vais essayer de maintenir un séance de temps en temps tout au long de l’année car il n’y rien à faire, j’adore le côté hypnotique des longues sorties de course à pied. Autant à vélo, il m’arrive de laisser mes pensées vagabonder, autant en course à pied j’arrive tout simplement à me déconnecter complètement de toute activité mentale consciente.
J’ai l’intention d’essayer de monter un rendez-vous fixe pour aller courir avec les copains. L’idée serait de fixer un lieu, un jour et une heure fixes où se rencontrer pour courir. Je m’en occupe ce week-end.
Dimanche je me rendrai vraisemblablement à Tubize où je ne me suis plus montré depuis un bail. Le sorties hivernale sont repris et le groupe semble s’agrandir. Si le temps le permet, j’irai à vélo histoire d’accumuler un peu de kilomètres car ce mois de novembre…c’est « vaches maigres ». Mon carnet d’entrainement a triste figure.


Enfin, le Merckx est bientôt en ordre et ce pour le pris incroyable de … 80€. En effet, un copain de mon père upgrade son Ultegra 2006vers un Dura-Ace et revend le groupe complet pour ce prix dérisoire. Les pièces devraient me parvenir dans le courant de la semaine prochaine. Une petite paire de roues d’entraînement, des pneus « hiver » et j’ai le vélo qui va faire de moi un homme heureux cet hiver. C’est sans doute le vélo que j’utiliserai pour me rendre au boulot dès le 15 décembre, date annoncée du déménagement de mon bureau vers l’avenue de Tervuren.