vendredi, janvier 06, 2006

Big fat steamer


Après une heure d’hésitation, dix vérifications de la météo, deux appels à mes parents pour leur demander la température lue sur leur station météo, un appel à A. pour savoir s’il était sorti rouler le matin…je me suis décidé à sortir hier matin. Il faut dire que la température n’invitait à la ballade à la campagne. A peine sorti de chez moi, je commence déjà à regretter la douce chaleur de la maison ; un vent froid traverse mon cuissard et je ne suis pas encore sur le vélo que je me demande déjà ce que je fous là et si je ne vais pas sagement monter sur le home trainer sans me poser de questions.
Comme je me suis tout de même donné la peine de me préparer et que j’ai envie de tester si mon Polar pose encre des problèmes après l’avoir changé de côté sur le guidon, j’enfourche la bécane. Et là…le bonheur. Le froid sur mon visage me réveille de ma torpeur, me donne une énergie incroyable et je me sens prêt à bouffer du kilomètre.
Ce fut une super sortie, je n’ai pas eu froid une seule seconde. Le Polar est maintenant parfaitement en ordre et j’adore lire les courbes sur mon PC après les sorties, un plaisir qui prolonge celui de ces dernières. Si je n’ai pas senti le froid pendant la sortie en elle-même, dans les heures qui ont suivi je me suis rendu compte que l’organisme est cependant assez éprouvé par ces conditions hivernales. Du coup je m’attendais à accuser un coup de fatigue aujourd’hui mais au contraire et à ma grande surprise, ce matin mais pulsations étaient plus basses que les jours précédents : 44. Mon poids par contre semble définitivement vouloir me démoraliser. Il faut dire qu’hier soir j’ai mangé comme un dingue, une conséquence probable de la dépense énergétique consentie pour affronter le petit degré qu’il faisait durant mes deux heures de route.
J’ai fait quelques sprints et je peux en tirer comme conclusion que j’ai encore beaucoup de travail sur le plan de l’explosivité car quand je démarre, je tiens plus de la locomotive à vapeur que de la Ferrari…mais bon, en travaillant je finirai bien par arriver à quelque chose et c’est assez motivant comme défi.

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