mardi, janvier 24, 2006

Sweet endomorpin


Je n’aime pas les journées de repos. Ce qui me pèse le plus c’est que je n’ai pas l’occasion de trouver au cours de ma journée ces quelques heures d’évasion que me procurent mes activités sportives. Je fais un boulot assez stressant et quand je n’ai pas la possibilité de faire une coupure même assez brève, j’ai toujours le sentiment d’être plus fatigué que si j’avais fait une sortie de trois heures à vélo. De plus, en rentrant du bureau je serai plus irritable qu’au retour de mes sorties et finalement je finirai au lit éreinté d’une fatigue nerveuse dont je me serais bien passé. Certains me diront que cette dépendance au sport est pathologique mais je suis entouré de personnes pour qui la dépendance au travail est à mes yeux tout aussi exagérée et me semble-t-il moins bénéfique pour l’équilibre.
Je lis énormément de revues, de forums, de livres, de blogs…et je suis souvent étonné de voir que peu nombreux sont ceux qui abordent ce sujet avec recul, pertinence et sincérité. Je reconnais pour ma part volontiers ce que peut avoir de malsain mon rapport au sport, qu’il y a quelque chose du comportement d’un toxicomane dans ce besoin de faire faire des efforts importants à son organisme et que je suis en quelque sorte esclave de cette sensation que j’éprouve au retour des sorties d’entraînement. Je ne me cherche pas d’excuses et mon principal souci est de ne pas pénaliser mon entourage du fait de cette addiction, d’en faire un plaisir certes égoïste mais qui soit de nature à ne heurter personne.
Sur le front des croutes tout va mieux.
Demain je procède à la première évaluation de l’année sur route. Je ne sais toujours pas trop où je vais bien pouvoir trouver un circuit plat de plus ou moins trois kilomètres et relativement à l’écart de la circulation ?
Ça y est, j’ai tout de même décidé d’aller faire une course sur route vers la fin du mois de février pour faire un peu de rythme avant la reprise du cross-country. Comme je m’y rendrai sans aucune pression, je ne serais pas surpris de ne pas trop mal rouler, c’est toujours comme ça.
J’ai reçu aujourd’hui mon programme du mois de février…nette augmentation du volume ; mon poids devrait baisser. J’ai d’ailleurs cessé de m’en faire à ce sujet, après tout on est janvier non ? Mmmh…si j’en parle c’est que je m’en fais sans doute encore un petit peu. Pour quelqu’un qui se veut lucide et honnête par rapport à ses obsessions, il me semble que je me mords la queue sur ce coup là.

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