dimanche, janvier 22, 2006

Mauvaise pioche.


Il y a des jours où selon l’expression consacrée, on ne devrait pas sortir de son lit. D’abord, ce matin je suis sorti un peu tard du mien et comme j’avais décidé de me rendre à vélo au rendez-vous dominical de l’équipe, j’ai dû mettre les gaz pour effectuer le trajet en 45 minutes. Le parcours se passe bien mais comme j’ai une moyenne de 32 sans avoir pu m’échauffer, j’ai déjà les jambes un poil dures en arrivant devant le magasin (où nous avons rendez-vous tous les dimanches). Heureusement je ne souffre pas –encore- trop du dos mais ce n’est qu’un bref moment de répit.
Pour être complet il faut savoir que H. ne m’a pas laissé dormir car nous avons constaté hier soir qu’il était couvert de plaques rouges sur le corps et je suppose que les démangeaisons l’ont empêché d’avoir un sommeil correct.
Enfin, pour compléter le tableau, le Polar ne veut pas me donner les pulsations, ce qui me contrarie pratiquement autant que de ressentir une faim tenace dès le dixième kilomètres de la sortie en groupe. J’avais bien de quoi manger dans ma poche mais comme j’avais deux paires de gants je n’ai jamais pu attraper quoi que ce soit et la perspective de me taper une partie de chasse-patates derrière les autres déchaînés si je m’arrêtais ne me réjouissait pas davantage.
Après une heure et demie de route, j’étais frigorifié, j’avais mal aux jambes et au dos, j’avais faim, en somme j’en avais marre ; aussi ai-je quitté le groupe à Halle pour rentrer de mon côté à une allure que mon amour propre m’interdit de préciser.
Maigre consolation, j’aurai tout de même fait mes trois heures de sortie et donc respecter mon planning.
Au retour, pour finir en beauté une journée commencée en beauté, C. m’apprend qu’elle a du se rendre aux urgences avec H. dont les plaques sur le corps n’étaient autres que les symptômes d’une bonne scarlatine.
On pourrait penser que tout cela suffisait à pourrir une journée mais je me suis encore arracher la croûte héritée de la chute de la semaine dernière en jouant avec les enfants et je suis reparti pour un tour de Flammazine.
Je me faisais récemment la réflexion qu’il fallait bien qu’il y ait des bas pour qu’il y ait des hauts…si cette maxime est exacte les hauts qui s’annoncent promettent d’atteindre des sommets.

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