Le plus beau lendemain ne nous rend pas la veille.

Je sors de ma semaine de repos dans les meilleures conditions possibles. Je suis reposé, en forme, motivé, prêt à affronter sereinement la charge de travail des semaines.
Ces derniers jours ayant pratiquement été les plus froids de cet hiver, je n’aurai pas pu faire beaucoup de kilomètres, ce qui m’est tout d’abord apparu comme un fâcheux contretemps mais qui au vu de mes sensations ce matin me semblent à présent être une aubaine. J’aurai en effet pu faire de belles séances de home-trainer et j’aurai d’autre part pu me reposer comme il faut, ce qui est parfois plus difficile à mettre en place qu’une grosse séance d’entraînement.
Hier soir, j’ai présomptueusement estimé qu’il n’était plus vraiment nécessaire de continuer à traiter ma plaie à la cuisse. Au cours de la nuit j’ai été assez brutalement rappelé à la réalité lorsque je me suis levé alors que la plaie avait décidé d’entamer une relation intime avec mon drap de lit, leur séparation fut assez douloureuse mais le réveil fut diablement efficace. Ce matin, j’apprends par mon pharmacien que le traitement dure en principe 4 à 6 semaines, ceci explique cela…
Hier au cours de mes séances de home-trainer, j’ai constaté avec un intense plaisir que je monte indéniablement en puissance, je fais à présent des séances qui m’aurait tuées il y deux ans avec une facilité assez motivante. Bien sûr bien des choses ont changé dans ma vie depuis cette période et sur lesquelles je ne m’étendrai pas ; mais s’il y a parfois des décisions qu’on regrette, il en est d’autres qu’on regrette de ne pas avoir pris plus tôt, ce qui est en l’occurrence le cas.
D’ici une dizaine de jours, je « fêterai » le premier anniversaire d’une décision de ce genre – je sais c’est évasif maison a beau rendre son journal public, on en conserve pas moins une part d’intimité et de discrétion – et ce sera sans aucun doute l’occasion d’en mesurer tous les bénéfices mais aussi de jeter un regard quelque peu amer en arrière sur les années gaspillées avant d’être à même de prendre cette fameuse décision.
On part à la fin du mois pour 9 ou 10 jours à la côte où je pourrai retrouver les gars du Casino Team et leurs moyennes endiablées, je suis curieux de voir à quel niveau je me situerai par rapport au mois d’aout durant lequel je les avais également accompagnés. Ça devrait me faire une belle semaine d’entraînement. Nous devions normalement partir en Espagne à cette période avec le club mais étant donné que rien n’est encore confirmé, que H. a à nouveau quelques petits soucis de santé, que F. veut absolument se rendre à son camp scout et que notre budget n’est pas à son top, nous avons décidé de changer notre fusil d’épaule. Ça ne devrait en outre pas m’empêcher de participer comme prévu à une course sur route le premier samedi des vacances de carnaval à Callenelle.
A ce sujet, je suis complètement décontracté. Non seulement parce que je m’y rendrai sans une once de pression mais surtout et c’est sans doute le plus important parce que j’ai l’impression que je m’y défendrai beaucoup mieux que je n’ai pu le faire l’année passée. Si je pouvais me débarrasser aussi facilement de cette appréhension vis-à-vis de la compétition qui m’a poursuivi tout au long de l’année dernière, ce serait vraiment fantastique mais je ne sais pas pourquoi, j’ai un peu de mal à y croire. En tous cas, il ne faut pas en la matière « vendre la peau de l’ours etc. » et je me demande ce que j’aurai à en dire au cours des jours qui précéderont la course. Le mieux que je puisse faire est de continuer à me préparer avec sérieux et…plaisir ! C’est vraisemblablement le maître mot de toute cette affaire : aussitôt que j’aurai trouvé un véritable plaisir en course, il y a gros à parier que ces vielles peurs ne seront plus que de souvenirs sur lesquels je porterai un souvenir amusé.

C'est quand la poule est au repos qu'elle produit beaucoup

J’ai beau avoir dit que je n’aimais pas les jours de repos, force m’est d’admettre qu’au final ils me font du bien. En effet, non seulement ce matin j’avais des pulsations particulièrement basses mais ce soir à la salle j’ai du vérifier que je m’étais pas tromper dans les charges car j’avais carrément l’impression de ne rien pousser. Le retour à la maison fut néanmoins beaucoup moins drôle car j’avis oublié de prendre ma Flammazine et mes pansements si bien que je suis rentré de la salle avec la couture du pantalon qui jouait la râpe à fromage contre ma brûlure restée à vif…un grand moment.
Demain une nouvelle journée de repos au programme, ce qui devrait donc me permettre d’avoir les batteries complètement rechargées pour un week-end relativement chargé : samedi, un test sur 3 kms reporté pour cause de météo et dimanche une sortie longue avec le club. La semaine prochaine devrait également être sensiblement plus lourde que celles qui viennent de passer, des longues sorties en VTT, du travail spécifique…
Cette semaine n’aura jusqu’ici pas été trop favorable à la pratique du cyclisme et j’ai du me rabattre hier soir sur le home trainer. Il y avait un petit moment et c’est avec un certain plaisir que j’ai pu constater les progrès effectués ces dernières semaines : je suis incroyablement plus à l’aise à développement et résistance égaux qu’il y a trois semaines…c’est encourageant.
Demain je dois trouver une tige de selle pour mon VTT, il y a plus pénible comme activité, d’autant plus que ce sera une fois de plus l’occasion de discussions interminables avec A. sur les mérites comparés de nos entraînements respectifs.
Avant cela, je vais rendre visite à l’ostéopathe dont j’espère qu’il va me remettre en place tout ce que le chute d’il y a deux semaines a déplacé…il aura du boulot.

Sweet endomorpin

Je n’aime pas les journées de repos. Ce qui me pèse le plus c’est que je n’ai pas l’occasion de trouver au cours de ma journée ces quelques heures d’évasion que me procurent mes activités sportives. Je fais un boulot assez stressant et quand je n’ai pas la possibilité de faire une coupure même assez brève, j’ai toujours le sentiment d’être plus fatigué que si j’avais fait une sortie de trois heures à vélo. De plus, en rentrant du bureau je serai plus irritable qu’au retour de mes sorties et finalement je finirai au lit éreinté d’une fatigue nerveuse dont je me serais bien passé. Certains me diront que cette dépendance au sport est pathologique mais je suis entouré de personnes pour qui la dépendance au travail est à mes yeux tout aussi exagérée et me semble-t-il moins bénéfique pour l’équilibre.
Je lis énormément de revues, de forums, de livres, de blogs…et je suis souvent étonné de voir que peu nombreux sont ceux qui abordent ce sujet avec recul, pertinence et sincérité. Je reconnais pour ma part volontiers ce que peut avoir de malsain mon rapport au sport, qu’il y a quelque chose du comportement d’un toxicomane dans ce besoin de faire faire des efforts importants à son organisme et que je suis en quelque sorte esclave de cette sensation que j’éprouve au retour des sorties d’entraînement. Je ne me cherche pas d’excuses et mon principal souci est de ne pas pénaliser mon entourage du fait de cette addiction, d’en faire un plaisir certes égoïste mais qui soit de nature à ne heurter personne.
Sur le front des croutes tout va mieux.
Demain je procède à la première évaluation de l’année sur route. Je ne sais toujours pas trop où je vais bien pouvoir trouver un circuit plat de plus ou moins trois kilomètres et relativement à l’écart de la circulation ?
Ça y est, j’ai tout de même décidé d’aller faire une course sur route vers la fin du mois de février pour faire un peu de rythme avant la reprise du cross-country. Comme je m’y rendrai sans aucune pression, je ne serais pas surpris de ne pas trop mal rouler, c’est toujours comme ça.
J’ai reçu aujourd’hui mon programme du mois de février…nette augmentation du volume ; mon poids devrait baisser. J’ai d’ailleurs cessé de m’en faire à ce sujet, après tout on est janvier non ? Mmmh…si j’en parle c’est que je m’en fais sans doute encore un petit peu. Pour quelqu’un qui se veut lucide et honnête par rapport à ses obsessions, il me semble que je me mords la queue sur ce coup là.

Steak tartare sauce Flammazine

C’est un grand jour…ou plutôt ce fut une grande nuit car H. nous a laissé dormir une nuit entière. Il a parfaitement choisi son jour car j’en avais particulièrement besoin.
Comme je récupère en général très vite, cette bonne nuit de sommeil a suffi à me recharger les batteries et comme la semaine qui s’annonce n’est pas trop chargée, je devrais dès le week-end prochain être d’attaque pour le mois de février dont je suppose qu’il sera exigeant en terme d’entraînement, les courses commençant au milieu du mois de mars. L’objectif principal de cette semaine sera donc : la récupération – entrecoupée toutefois d’une évaluation jeudi. J’ai souvent eu tendance à craindre ces semaines « creuses » alors qu’il y sans doute autant de bénéfice à en tirer que des semaines plus intensives. Une fois de plus je me félicite d’avoir opté pour une planification professionnelle.
La journée n’aura pas été géniale car ma brulure sur le côté gauche présente quelques complications : après avoir été ramollie par la Flammazine durant la nuit, la croûte s’est fait la malle sous la douche si bien que j’ai passé la journée avec la couture du pantalon qui frottait dans la plaie à vif…un enchantement. Je ne m’étendrai pas sur les détails organisationnels qui m’ont empêchés de mettre un pansement de protection, c’est ce que j’aurais fait si j’en avais eu la possibilité, ce qui ne fut pas le cas.
J’ai fiat une longue série d’étirements et j’ai un peu moins mal au dos. En outre j’ai pu obtenir un rendez-vous chez l’ostéopathe vendredi midi.
Demain, je m’octroie une journée de repos. Ce sera l’occasion de déjà faire un bref bilan du mois de janvier ainsi que de réfléchir aux objectifs éventuels du mois de février.
En termes d’objectifs, je crois que c’est surtout sur les courses FCWB que je dois porter mes ambitions car je pense que le niveau sera plus à ma portée que du côté flamand où il faut bien reconnaître qu’évoluent les « ténors ». Je m’en tiens cependant au programme que je m’étais fixé et je me rendrai également sur les courses en région flamande. A. m’a fait part de sa volonté de faire de la manche de coupe du monde à Francorchamps un de ses objectifs principaux car il pense que le circuit devrait bien lui convenir, ce sera sans moi … trop intimidé ;-)
Je me suis payé le livre du Dr. Mallet « Cyclisme moderne : préparation et entraînement » ; ça m’a l’air vraiment très bien et ça devrait occuper une bonne partie de mes soirées à venir.
Les quelques inquiétudes et déconvenues de ces derniers jours sont déjà oubliées. Il faudra que je fasse un peu plus attention à ne pas me laisser trop vite « abattre » (c’est peut-être un bien grand mot) à la moindre contrariété ; la saison est longue te il y aura encore bien des motifs d’insatisfaction – j’espère toutefois qu’il y en aura davantage d’être satisfait.
Je ne sais pas ce qui s’est passé hier avec le Polar car aujourd’hui il fonctionne parfaitement ; C’est dingue comme ça a pu me contrarié hier de ne pas avoir pu enregistrer ma fréquence cardiaque au cours de la sortie. Ça m’irrite de la même manière que les petits bruits parasites et mon histoire de tige de selle. J’aime pouvoir compter sur le matériel et je suis capable parfois d’interrompre une sortie car ce dernier me fait défaut. Br. – qui sait de quoi elle parle – ne se priverait pas de rappeler à ma mémoire ce qu’est exactement un maniaque obsessionnel.

Mauvaise pioche.

Il y a des jours où selon l’expression consacrée, on ne devrait pas sortir de son lit. D’abord, ce matin je suis sorti un peu tard du mien et comme j’avais décidé de me rendre à vélo au rendez-vous dominical de l’équipe, j’ai dû mettre les gaz pour effectuer le trajet en 45 minutes. Le parcours se passe bien mais comme j’ai une moyenne de 32 sans avoir pu m’échauffer, j’ai déjà les jambes un poil dures en arrivant devant le magasin (où nous avons rendez-vous tous les dimanches). Heureusement je ne souffre pas –encore- trop du dos mais ce n’est qu’un bref moment de répit.
Pour être complet il faut savoir que H. ne m’a pas laissé dormir car nous avons constaté hier soir qu’il était couvert de plaques rouges sur le corps et je suppose que les démangeaisons l’ont empêché d’avoir un sommeil correct.
Enfin, pour compléter le tableau, le Polar ne veut pas me donner les pulsations, ce qui me contrarie pratiquement autant que de ressentir une faim tenace dès le dixième kilomètres de la sortie en groupe. J’avais bien de quoi manger dans ma poche mais comme j’avais deux paires de gants je n’ai jamais pu attraper quoi que ce soit et la perspective de me taper une partie de chasse-patates derrière les autres déchaînés si je m’arrêtais ne me réjouissait pas davantage.
Après une heure et demie de route, j’étais frigorifié, j’avais mal aux jambes et au dos, j’avais faim, en somme j’en avais marre ; aussi ai-je quitté le groupe à Halle pour rentrer de mon côté à une allure que mon amour propre m’interdit de préciser.
Maigre consolation, j’aurai tout de même fait mes trois heures de sortie et donc respecter mon planning.
Au retour, pour finir en beauté une journée commencée en beauté, C. m’apprend qu’elle a du se rendre aux urgences avec H. dont les plaques sur le corps n’étaient autres que les symptômes d’une bonne scarlatine.
On pourrait penser que tout cela suffisait à pourrir une journée mais je me suis encore arracher la croûte héritée de la chute de la semaine dernière en jouant avec les enfants et je suis reparti pour un tour de Flammazine.
Je me faisais récemment la réflexion qu’il fallait bien qu’il y ait des bas pour qu’il y ait des hauts…si cette maxime est exacte les hauts qui s’annoncent promettent d’atteindre des sommets.

Il a bon dos...

Il y avait longtemps…je souffre du dos à crever. J’avis déjà évoqué les douleurs ressenties suites aux efforts en puissance de ces derniers jours. Hier j’ai fait comme prévu une séance de musculation ; j’avais mal dès le départ mais après dix minutes de rameur et un bon stretching, il me semblait que tout était rentré dans l’ordre. Le soir, nous avons regardé un film et j’ai passé toute la soirée dans « le mauvais fauteuil » (hé oui, nous avons un bon et un mauvais fauteuil). Résultat des courses, ce matin je me tape des douleurs lombaires et j’ai du me rendre à la pharmacie chercher des patches chauffants et anti-douleurs.
Je dois absolument gérer ce problème récurrent de dos. L’ostéopathe est en séminaire et ne revient que lundi…pas de bol. Ce que je peux faire c’est de reprendre les étirements de manière un peu sérieuse, c’est-à-dire deux fois par jour, ce que j’avais fait durent toute une partie de l’année passée et qui avait finalement été couronné de succès.
Il ne fait malheureusement pas beau, il pleut et ce n’est bien entendu pas pour favoriser la diminution des douleurs. Quoi qu’il en soit, je suis fermement décidé cette année à ne pas renoncer à une sortie sous prétexte qu’il tombe quelques gouttes (ou un peu plus) et cet après-midi, quel que soit le temps je ferai ma sortie.
Je pense beaucoup à ce que m’a dit Florent dans les commentaires qu’il m’a laissés l’autre jour. En effet, je passe beaucoup de temps sur le web à trouver de l’information sur l’entraînement, le matériel etc. Je n’en passe pas que sur le web d’ailleurs car je dispose d’assez bien de littérature à sur le sujet à la maison. Si je devais ajouter ces heures de lecture à celle de l’entraînement lui-même j’atteindrais sans doutes un total qui me pousserait à réfléchir davantage à l’aspect quelque peu monomaniaque de la pratique intensive du cyclisme. Je suis sûr en outre que nous sommes de milliers dans ce cas de figure, lors des sorties dominicales, tout le monde joue un peu le détachement ou la désinvolture mais je suis sûr qu’une bonne partie de la semaine est consacrée à peaufiner sa condition et ses connaissances, à s’inquiéter de telle ou telle douleur, d’angoisser à l’idée de na pas faire une bonne semaine etc.
Cet après-midi, j’ai fait ma sortie comme prévu mais le dos me fait vraiment souffrir quand je mets un peu de puissance. Ça me tire jusque dans le creux du genou sur le côté gauche, celui de la chute bien entendu. Il faudra que je sois bien raisonnable car la saison est longue ; ce n’est que demain matin que je déciderai de faire ou non la longue sortie que j’avais prévu et pour être honnête si je suis aussi mal que ce matin, il se pourrait que j’opte pour une grasse matinée.
J’ai enfin terminé de monter les roues de route pour mon VTT et j’ai donc sorti le « Kilo » pour ma sortie en force…mauvaise idée, pas moyen de mettre suffisamment de braquet pour travailler en force sur un VTT ; pour ce faire, le 52 s’impose. Pour la vélocité par contre … ;-) Au moins je ne me serai pas tué le dos. J’ai par ailleurs constaté un problème récurrent que j’avais déjà avec mon ancien cadre, pas moyen même en serrant comme un bête de maintenir ma selle exactement à la hauteur souhaitée : elle descend systématiquement jusqu’au même endroit. Je soupçonne un problème avec ma tige de selle…encore des frais en perspective. Je lorgne déjà vers une Easton carbone qui me fait de l’œil.

Guinea pig

J’ai à nouveau passé un moment difficile sur la balance ce matin. Le pire c’est que je creuse ma propre tombe : je continue à soulever de la fonte et je mange comme un ogre, sans parler des compléments protéinés. J’ai un appétit « qui fait plaisir à voir » comme dit ma mère, qui elle ne roule pas à vélo…
Les croûtes de mes brûlures commencent à durcir et c’est très gênant chaque fois que je me lève ou que je m’assois.
Hier j’ai passé mes tests en laboratoire et ils sont excellents ; c’est sans aucun doute une motivation supplémentaire et une confirmation des options prises pour cette année.
L’examen s’est passé en trois temps.
Tout d’abord j’ai été reçu par le cardiologue. D’emblée il m’effraie en me faisant remarquer que j’ai une tension un peu haute et les parois du cœur un peu épaisses, ce qui est également un signe d’hypertension. Je note ma fréquence cardiaque au repos mais jamais ma tension ; cependant, je jette toujours un œil dessus par la force des choses et je n’ai jamais remarqué que j’avis une tension haute pendant une période de plusieurs jours. Occasionnellement mais pas plus.
Ensuite je suis passé sur le vélo : électrodes, masque…rien de neuf. A un moment, il y a eu un problème de connexion entre le masque et le PC et j’ai cru qu’il allait falloir tout recommencer mais le cardiologue a décidé qu’il extrapolerait les données manquantes à partir des courbes dont il disposait. Moi ça ne m’arrangeait pas trop mais soit. Au moment de me quitter, le cardiologue me fait savoir qu’il va me mettre au strict régime sans sel, je crois rêver…
Enfin je suis reçu par le médecin du sport. Là je tombe sur un type génial, qui comprend vraiment les sportifs, me rassure par rapport à ma tension et m’explique qu’en gros les cardiologues sont des emmerdeurs avec un discours type à sortir pour chaque cas de figure : tension d’autant discours A, tension d’autant discours B etc.
Je quitte le labo avec mon papier de demande de licence signé et gonflé à bloc.
Aujourd’hui, comme l’examen d’hier avait pris plus de temps que prévu et que je n’avais pas pu faire la séance de musculation prévue au programme, j’ai rallongé un peu ma sorti et finalement j’ai fait un peu plus de trois heures. Le but de la sortie étant le travail musculaire (tout à droite sur les bosses), je suis rentré avec les grosses cannes, pas trop … mais tout de même. Je me suis bien amusé mais j’ai un petit souci au niveau du dos quand je pousse gros et je crois que je me suis légèrement déplacé quelque chose dans la chute de dimanche. Demain je prends rendez-vous chez l’ostéopathe.

Même pas mal.

Finalement je me suis un peu inquiété pour rien, non seulement la chute de dimanche ne laissera aucune séquelle et ma crève est déjà presque une vieille histoire oublié. J’exagère un peu mais je m’attendais vraiment à être mal aujourd’hui alors que je suis plutôt en forme. Suffisamment en tout cas pour faire aujourd’hui la séance de musculation que je n’avais pas été en mesure de faire hier. La météo est absolument exécrable ce qui ne me gênera pas du tout puisque je dois me rendre à la salle aujourd’hui et demain. On annonce le retour du temps sec pour jeudi, ce qui m’arrange également puisque je suis sensé rouler 2h30…il m’apparaît que si la météo me soutient, cette saison pourrait s’avérer fort sympathique.
Demain sera une journée importante dans la mesure où je vais passer mes tests à l’ULB. Je suis curieux de voir dans quelle mesure j’aurai progressé depuis l’année passée ; la seule progression que je pourrai évaluer sera cependant celle de la PMA car c’est tout ce qui fut testé l’année passée. Les enfants sont malades, F. a la grippe et doit rester à la maison toute la semaine. A mon avis j’ai du faire un début de grippe également. Le problème est que si je suis en effet un peu infecté, cela se verra dans le sang lors de mes tests et aura probablement une incidence sur mes performances lors du déroulement de ces derniers…pas glop. Enfin, dans un premier temps le but est d’avoir ma demande de licence signée et il me sera toujours possible de prendre un second rendez-vous pour des tests dans de meilleures conditions au cours des semaines ou mois à venir.

Plus dure sera la chute

Ce week-end j’ai souvent vu le sol de près. Samedi j’ai sorti le VTT et j’ai retrouvé Polo « In de Linde » pour une petite sortie « technique » de 2 heures. Le terrain était boueux à l’extrême et certains passages entre de véritables baignoires relevaient de l’exercice de cirque. On s’est bien éclaté sur les difficultés techniques et par endroit nous sommes même repassés plusieurs fois pour franchir quelques difficultés qui nous résistaient (sur les trois franchissements problématiques, je n’en passe toujours qu’un seul alors que Polo en passe déjà deux, j’ai du pain sur la planche). Sur une des pires sections, Polo se ramasse et, déconcentré, je vais au tapis également. La différence entre se pelle et la mienne, c’est qu’il a réussi au pris d’un grand écart digne de Jean-Claude à éviter le bain de boue intégral…ce que je n’ai pas réussi à faire. Je suis donc rentré avec un look de « Créature des marais ». Finalement cet incident est assez drôle si je le compare à celui que je vais narrer à présent, pas de douleurs, pas de casse matérielle,…pas de soucis.
Dimanche, malgré le froid nous avions rendez-vous à 9.30 au magasin pour une longue sortie. La sortie s’est magnifiquement déroulée. Après une heure de route le soleil fit sentir un tout petit peu de chaleur, qui ajoutée à celle de l’ambiance fit de cette sortie une des meilleures de ces derniers mois.
Malheureusement, ce bonheur fut interrompu vers le 75ème kilomètre par une plaque de verglas. Au moment où j’allais dire à A. qui était à mes côtés que le virage à venir me semblait glissant ma roue avant s’est dérobée et j’ai touché le bitume, emmenant A. avec moi. Derrière dans le groupe, le même scénario s’est reproduit et sur les 9 coureurs présents, 6 se retrouvèrent au tapis avec des douleurs et des dégâts divers. Physiquement je ne m’en sort pas trop mal, je suis bien brûlé sur le côté et j’ai l’impression de m’être battu contre Mike Tyson mais c’est l’histoire d’un ou deux jours de repos. Le vélo n’a rien sinon quelques griffes sur la cocotte de gauche. Certains ont été plus touchés que moi ainsi que certaines montures. Il n’y pas de secret, toucher le macadam à 40 à l’heure, ça ne se fait jamais sans séquelles, du moins pas selon mon expérience personnelle … qui commence à être imposante en la matière.
Ce matin par contre, la petite douleur à la gorge des derniers jours s’est ouvertement déclarée comme une crève en bonne et due forme. Alors que mes pulsations au repos amorçaient une lente mais sûre et progressive progression vers le bas (42/43 ces derniers jours), voilà que je me retrouve tout suant avec un bon 55, un record !
Tout ça n’est pas bien grave et il s’agit maintenant de faire en sorte que je récupère pleinement. Je vais profiter de ces deux jours de repos forcés (c’est ce que je pense m’accorder dans un premier temps) au maximum : repos, lecture, aspirine…

Ups and downs

Je suppose que pour qu’il y ait des hauts, il faut aussi des bas. Certains appuient même là-dessus le principe de surcompensation. Toujours est-il qu’hier sur les rouleaux, j’étais à la peine : impossible de vraiment faire grimper les pulsations et les jambes tout de suite prises par l’acide lactique. Il y a vraisemblablement plusieurs explications : il était tard, j’avais mangé peu avant et assez copieusement, j’avais encore les jambes dures de la séance de musculation de la veille etc. Concernant les séquelles de la séance de musculation, j’en avais probablement sous–estimé l’importance et par conséquent aussi le bénéfice. Mais surtout…H. ne me laisse à nouveau pas dormir la nuit, il est enrhumé et se réveille toutes les heures ce qui pose bien entendu un sérieux problème du point de vue de la récupération. Je suis curieux de voir quels seront les effets à long terme du travail en salle pour les jambes. D’une part parce que je n’ai jamais fait de genre de travail très consciencieusement et d’autre part parce que l’entraînement en salle a toujours suscité beaucoup de polémiques. Ma théorie est que pour savoir il faut essayer. Ceci étant dit, mon a priori est plutôt positif. Ce midi, je retourne à la salle et je passe à plus lourd, il va falloir faire chauffer le Compex ce soir :-))
La météo s’annonce bien pour ce week-end et F. passant le week-end chez un copain je suis fermement décidé à outrageusement en profiter…et pas que sur le vélo : je m’en voudrais vraiment de ne pas arriver à caser une belle sieste durant ces deux jours.

Ah oui,… j’ai placé McEwen sur le podium en Australie….

Deux poids...des mesures à prendre

Ce matin, j’ai eu une fois de plus une désagréable surprise au moment de passer sur la balance : j’établis un nouveau record…Cette constatation me force à me poser de sérieuses questions qui dépassent le cadre strict de l’entraînement, du poids de forme etc. En effet, il m’apparaît comme parfaitement clair que je ne me suis pas laisser aller à prendre du poids suite à une alimentation trop riche ou à un manque d’activité. Non, ce qui est an cause, force m’est de le reconnaître, c’est mon goût pour la fonte. En effet, tout au long de cet hiver j’ai pris goût à la pratique de la musculation en tant que telle mais aussi, et peut-être surtout, à son résultat quand je me regarde dans la glace. C’est le moment d’être honnête : la masse musculaire que j’ai acquis au niveau des bras, des pectoraux, des abdominaux etc. me pénalisent sans doute en terme de poids mais me satisfont du point de vue de la relation à mon corps. Maintenant, il faut que je fasse un choix ou que je modifie ma pratique de la musculation car il n’est pas non plus concevable que je continue ainsi à prendre de la masse; le problème c’est que je ne vis pas 24 heures sur le vélo et qu’il faut bien admettre que dans toutes les autres circonstances, le fait d’avoir un corps musclé est loin d’être désagréable.
A part ça, j’ai décidé de faire une très longue sortie ce dimanche et de rejoindre le départ de la sortie du club à vélo, ce qui me rajoutera environ une cinquantaine de kilomètres aller-retour, et fera donc un total qui dépassera sans doute allègrement les 100 kms. Un coup d’œil à mon carnet d’entraînement me révèle d’ores et déjà que je vais exploser le mois de janvier 2005 dès la moitié du mois de janvier 2006…ça promet :-)))

Hier, je me suis payé Pro Cycling Manager. Je ne maîtrise pas encore du tout le jeu mais je sens que je vais bien m’amuser. J’avais eu les versions précédentes et à première vue il y a de très nettes améliorations dans cette version, tant du point de vue graphique que de la jouabilité. J’ai hâte d’être ce soir pour jouer du fond de mon lit et tâcher de remporter Liège-Bastogne-Liège…

Il y a de plus en plus de visites sur ce blog (même si le nombre de visiteurs est plus que … modéré) mais personne ne laisse de commentaires ;le message est clair : laissez-moi un mot ;-)

Premières bouchées de boue...

Quel bijou, mais quel bijou…j’ai fait ce matin ma première sortie sur mon nouveau VTT (voir épisodes précédents). Le pied total. J’étais sensé ma balader tranquillement mais je n’ai pas pu m’empêcher de pousser une peu la bête de temps en temps, notamment pour tester la Terra Logic. Magnifique. Ça ne bouge pas en danseuse ou dans les relances et ça se débloque tout seul juste quand il faut…que demande le peuple ?
J’ai tout de même réussi à me manger les premières gamelles de l’année sur mon petit parcours près de Grand Bigard. J’ai eu très peur car lors d’un passage par-dessus le guidon (je sais je commence très fort) mon pied droit n’a pas déchaussé et j’ai ressenti une très vive douleur à la cheville. Je me voyais déjà à nouveau immobilisé pour une semaine ou plus mais finalement au retour je n’avais plus aucune douleur d’aucune sorte.
J’avais cru naïvement que le gel aurait rendu le sol bien dur partout mais je me suis surtout tapé de la boue et le vélo a donc fait connaissance le même jour avec les pelles et le compresseur, tout ce dont un vélo raffole en somme.
Je crois que le parcours à Grand Bigard est idéal pour travailler la technique, c’est plein de zigzags entre les arbres de petites descentes raides et de petites « montées impossibles » qui sont autant de défis. Sur les trois à franchir, il n’yen a pour le moment qu’une seule qui passe mais je ne désespère pas. D’ailleurs au premier passage, aucune des trois ne passait.
Je me suis éclaté…peut-être un peu trop du point de vue de l’effort mais bon…je lèverai un peu le pied la prochaine fois.
J’adore la façon dont je suis en train de me préparer. Le fait d’être suivi me soulage de l’inquiétude d’en faire trop ou pas assez, ce qui me donne aussi plus de confiance en moi et c’est la première fois que je vois la nouvelle saison avec autant de sérénité.
L’autre bonne nouvelle du jour concerne le fait que depuis deux jours je vais me coucher super tôt et que j’en sens déjà les effets. Je les sens mais je ne les constate pas ce qui est assez bizarre. En effet, ce matin après mes 9 heures d’un excellent sommeil je m’attendais à des pulsations très basses, comme il y a quelques jours, et pourtant: 49 !!! J’y perds parfois mon latin mais je pense qu’il ne faut pas trop avoir le nez dessus et aussi savoir apprécier une tendance à l’échelle d’une semaine. Comme on se refait pas…je me demande déjà combien j’aurai demain matin :-)))

Grumpy Old Men (Les Grincheux)

Excellent week-end. Non seulement mon planning a été respecté à la lettre mais surtout le plaisir était au rendez-vous.
Samedi, sortie seul avec quelques accélérations…sympa mais le froid m’ayant contraint à sérieusement me couvrir j’ai été quelque peu gêné dans mes mouvements pour vraiment être confortable lors de ces accélérations. J’avais très mal dormi et je suppose que c’est ce qui m’a empêché d’atteindre des pulsations assez hautes en fin d’accélération. Si je compare au niveau que j’arrive à atteindre sur le home-trainer pour le même type d’effort, je ne suis nulle part. Soit. Au retour, alors que je n’avais pas senti le froid du tout, au moment d’enlever mes gants ce fut un peu comme si on venait de me taper sur les doigts au marteau, j’ai crevé de mal pendant dix minutes.
Dimanche, sortie en club à Tubize. J’avais cette fois prévu le coup pour les mains en enfilant deux paires de gants. Tout s’est super bien passé si ce n’est que je me suis trompé de chemin au début de la sortie et une partie du groupe a décidé de nous quitter sous prétexte que c’était n’importe quoi. Je veux bien qu’on s’entraîne sérieusement mais ceci dit, si on n’est pas capable de se permettre 3 minutes de ce prétendu n’importe quoi, je pense qu’il y a un problème…où est le plaisir de rouler en groupe, de se retrouver pour les longues sorties dominicales etc. Au moins cet incident aura permis de scinder le groupe par « philosophie » de pratique et ceux qui sont restés sont aussi ceux qui prennent sans doute le plus de PLAISIR, à rouler et à être ensemble ! Finalement les conversations ont surtout porté sur les objectifs de chacun pour 2006. Tout le monde semble avoir envie d’aller à la Gimondi, ce qui m’arrange car j’ai une revanche à prendre sur cette course. On ne sera pas très nombreux à aller sur les courses VTT, par contre on pourrait être plus nombreux sur les marathons…pour autant que j’en mette à mon programme :-)
Dimanche matin, j’avais 41 pulsations au repos…c’est bien mais en même temps ça m’inquiète un peu car j’ai peur d’être trop vite en forme et de ne pas pouvoir tenir la distance. Inquiétude sans doute non fondé mais…je suis d’un naturel inquiet ;-) Du point de vue du poids par contre, je me maintiens (ce qui est un autre motif d’inquiétude) mais plusieurs personne m’ont fait remarquer ces derniers jours que j’avais sérieusement pris du volume musculaire et que par conséquent, je ne devais pas me faire d’illusions, ça se manifesterait sur la balance. Le tout étant de savoir si je saurai tirer du bénéfice de ce volume ou si je serai pénalisé par l’apport de poids ?
Cette semaine, c’est la reprise du VTT, je sui super content de pouvoir enfin sortir le nouveau vélo pour aller m’éclater sur le petit circuit que je me suis trouvé du côté de Grand-Bigard. Il y a vraiment tout ce qu’il faut (à part de longues descentes) pour le travail technique. Je n’ai jamais vraiment pris le temps de bien travailler cet aspect de l’entraînement et je suis fermement décidé à changer : franchissements, sauts, virages rapides…fini le nez sur l’odomètre, je sens que ces sorties vont être très amusantes.

Big fat steamer

Après une heure d’hésitation, dix vérifications de la météo, deux appels à mes parents pour leur demander la température lue sur leur station météo, un appel à A. pour savoir s’il était sorti rouler le matin…je me suis décidé à sortir hier matin. Il faut dire que la température n’invitait à la ballade à la campagne. A peine sorti de chez moi, je commence déjà à regretter la douce chaleur de la maison ; un vent froid traverse mon cuissard et je ne suis pas encore sur le vélo que je me demande déjà ce que je fous là et si je ne vais pas sagement monter sur le home trainer sans me poser de questions.
Comme je me suis tout de même donné la peine de me préparer et que j’ai envie de tester si mon Polar pose encre des problèmes après l’avoir changé de côté sur le guidon, j’enfourche la bécane. Et là…le bonheur. Le froid sur mon visage me réveille de ma torpeur, me donne une énergie incroyable et je me sens prêt à bouffer du kilomètre.
Ce fut une super sortie, je n’ai pas eu froid une seule seconde. Le Polar est maintenant parfaitement en ordre et j’adore lire les courbes sur mon PC après les sorties, un plaisir qui prolonge celui de ces dernières. Si je n’ai pas senti le froid pendant la sortie en elle-même, dans les heures qui ont suivi je me suis rendu compte que l’organisme est cependant assez éprouvé par ces conditions hivernales. Du coup je m’attendais à accuser un coup de fatigue aujourd’hui mais au contraire et à ma grande surprise, ce matin mais pulsations étaient plus basses que les jours précédents : 44. Mon poids par contre semble définitivement vouloir me démoraliser. Il faut dire qu’hier soir j’ai mangé comme un dingue, une conséquence probable de la dépense énergétique consentie pour affronter le petit degré qu’il faisait durant mes deux heures de route.
J’ai fait quelques sprints et je peux en tirer comme conclusion que j’ai encore beaucoup de travail sur le plan de l’explosivité car quand je démarre, je tiens plus de la locomotive à vapeur que de la Ferrari…mais bon, en travaillant je finirai bien par arriver à quelque chose et c’est assez motivant comme défi.

Calme ta joie.

Le calendrier des courses VTT 2006 est enfin paru sur le site de la fédération. Comme cette année il n’y a plus à proprement dit de Coupe de Belgique mais une nouveauté appelée « Benelux Cup » et dont les courses sont parfois à plus de 300 Kms de Bruxelles, j’ai décidé de participer plutôt aux courses régionales VWB et FCWB. De plus il y a fort à parier que le niveau en « Benelux Cup » va être sensiblement plus élevé du fait de l’internationalisation et de l’augmentation des « prize money ». Je me suis donc fait un premier programme de courses qui n’est pas définitif mais qui me semble tout-à-fait raisonnable : 10 à 12 courses régionales auxquelles je pourrai éventuellement rajouter de temps en temps un petit chrono non repris dans le calendrier de la fédération ou me faire plaisir en allant sur un joli parcours dans les Ardennes si l'occasion se présente.

12.03: Dinant (chrono) ou Ganshoren (Chrono 55 Kms - organisé par mon ancien club de Triathlon)
26.03: Zottegem
01 & 02.04: Thieusies
09.04: Pepingen (c'est à côté de chez moi...)
01.05: Sauvenière (Chrono de 72 Kms, très éprouvant mais j'y vais tous les ans)
03 & 04.06: Ronse (Catégorie 1 mais super chouette parcours...)
11.06: Vilvoorde
21.07: Bertrix
30.07: Kessel
06.08: Melsen
27.08: Hechtel
10.09: Richelle

La journée de repos d’hier m’a fait du bien. Encore un petit effort sur l’heure du coucher et tout sera parfait. J’ai une grosse envie de faire plus mais je dois me montrer raisonnable ; un petit « rappel à ‘ordre » de mon entraîneur me confirme que j’ai fait un bon choix en me faisant suivre: je suis le candidat idéal pour en faire trop et se trouver fatigué au mois de mars ;-).

Se faire mal pour se faire du bien

Hier soir, j’ai fait ma première séance intensive depuis un bon moment. En effet je n’étais plus monté dans les pulsations depuis le début du mois de novembre et suite à la casse de mon cadre à Beringen j’avais plus ou moins commencé à y aller mollo. Je n’ai pas réussi à atteindre vraiment une intensité maximale dans la mesure où j’ai plafonné à 96 % de ma FC Max lors de la dernière répétition mais c’est plutôt normal à ce moment de l’année. En plus samedi j’avais une petit 38.2° et j’ai un peu le nez bouché, je dois donc couver quelque chose. C’est un changement radical dans ma façon de m’entraîner car les années précédentes en janvier c’était plutôt la période des sorties « à la papa ». Je suis sûr que ces séances d’intensité pas trop épuisantes mais commencées tôt dans l’année vont m’apporter beaucoup dans quelques mois.
Ce qui est étonnant c’est qu’en général le lendemain de ce genre de séance j’ai mes pulsations au repos un peu plus hautes que d’habitude alors que ce matin elles étaient un tout petit peu plus basses, d’autant plus étonnant qu’avec ma petite crève elles étaient bien hautes samedi et dimanche. Bonne récupération donc…
Je cesse de m’inquiéter pour mon poids…après tout je ne suis même pas 2 kilos au-dessus du poids que j’avais à mon meilleur moment de l’année passée et je suis sûr que ça va descendre très vite dès que le sorties longues vont reprendre. J’en ai parlé hier à A. et dès ce dimanche c’est parti, on reprend les sorties de plus de trois heures (mes préférées :-)).

Encore des résolutions !

C’est parti, le regard porte maintenant sur l’année à venir. Hier je n’ai pas pu résister à marquer symboliquement le départ de cette année par une petite sortie de 30 Kms du côté de Ternat. C’est peu mais tout le monde était fatigué à la maison et je ne pouvais pas me permettre de partir trop longtemps. Il fallait de toute manière brûler un peu des calories de la veille.
Ce matin, impossible de sortir du lit ; parmi les résolutions importantes à respecter en 2006, les heures de sommeil doivent tenir une place de choix. Je me rends compte à quel point c’est aussi important qu’un entraînement régulier et surtout dans quelle mesure même l’entraînement le mieux conçu peut être anéanti par une fatigue accumulée par ailleurs.
Dans le même ordre d’idée, je suis motivé pour être un peu plus vigilant en termes de diététique. Je fais certes attention à manger relativement sainement mais mon goût immodéré pour els confiseries me fait parfois – souvent – faire des écarts.
Je m’amuse comme un petit fou avec le cardio que je viens de me faire offrir…encore quelques petits problèmes techniques à résoudre mais c’est vraiment le pied. Pour un féru de chiffres et de statistiques comme moi, on ne fait pas mieux.
Cette semaine devrait être assez relax. Comme d’habitude quand c’est le cas, j’ai toujours peur de ne pas faire assez. C’est notamment pourquoi j’ai choisi de prendre un entraîneur ; un regard avec du recul et une vision à plus long terme devrait constituer un garde-fou aux erreurs que j’ai trop souvent commises. De toute manière, si je ne joue pas le jeu de la planification, je ne serai jamais à même d’en évaluer l’intérêt, donc ... relax !